Francis Carsac - Ceux de nulle part

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Dans une « galaxie maudite », les Misliks, êtres métalliques (parents littéraires éloignés des « Ferromagnétaux » imaginés par J.-H. Rosny aîné dans « La mort de la Terre ») qui ne peuvent étendre leur empire qu’en éteignant les étoiles, affrontent les Hiss, êtres proches de l’Homme dont la vie est, comme la nôtre, basée sur le cycle du carbone … Un modeste scientifique terrien, le Docteur Clair, sera entraîné, bien malgré lui, à intervenir dans un conflit apparemment étranger à sa planète, dans un monde incommensurablement lointain, qui ne peut être atteint qu’à travers l’« ahun », le Non-Espace et le Non-Temps où flotte l’Espace-Temps. Francis Carsac est, avec Fred Hoyle, John Taine et Isaac Asimov, un des rares scientifiques à avoir écrit de la science-fiction et ce roman, dont l’intrigue est, en apparence, celle d’un banal « space opera », repose en fait sur une hypothèse rigoureusement étayée que Jacques Bergier salue du reste dans sa préface: celle d’un autre univers partageant avec le nôtre un super-espace et un super-temps. Ainsi, les Misliks, les Hiss et les Terriens sont-ils, les uns par rapport aux autres des « Êtres de Nulle Part et de Nul Temps » … Mais, si l’accent est mis sur la science, la fiction, elle, emporte le lecteur dans un passionnant « hyperespace-opera » où se mêlent aventure, humour et poésie.

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Nous passâmes dans le séall, la salle de direction. Souilik, penché sur le tableau de bord, était occupé à de minutieux réglages. Aass me désigna un siège, disant:

« Quoi qu’il arrive, tais-toi ! »

Il commença avec Souilik une longue litanie qui me rappela la « check-list » des pilotes de gros bombardiers. Après chaque réponse, Souilik enclenchait une manette, tournait un bouton, baissait un levier. Quand ce fut fini, Aass se tourna vers moi, et grimaça un des singuliers sourires qu’ils font en relevant la lèvre supérieure sur leurs dents pointues.

« Ahèsch ! » cria-t-il.

Pendant une dizaine de secondes, rien ne se passa. Angoissé, j’attendais. Puis le ksill tangua violemment, et je dus me cramponner aux bras de mon fauteuil pour ne point être précipité à terre. Un bruit étrange grandit, susurrement et grondement mêlés. Ce fut tout. Le silence revint, le plancher cessa de bouger. Aass se leva:

« Nous allons attendre maintenant pendant 101 basikes ».

Je me fis expliquer ce qu’est une basike: c’est leur unité de temps mesurée par de minuscules montres. Une basike vaut une heure, onze minutes dix-neuf secondes.

Je ne m’appesantirai pas sur cette durée de 101 basikes. La vie dans le ksill était aussi monotone qu’elle aurait pu l’être dans un de nos sous-marins. Il n’y avait aucune manœuvre à faire. Les Hiss, à l’exception d’un homme de garde dans le séall, jouaient à des jeux rappelant très vaguement les échecs, lisaient de gros livres imprimés en bleu foncé sur une matière souple et indéchirable, parlaient entre eux. Je m’aperçus vite que, sauf Aass, Souilik et Essine, ils ne me répondaient pas quand j’essayais d’entrer en communication avec eux. Ils se contentaient de sourire, et passaient leur chemin.

Aass restait le plus souvent enfermé dans son laboratoire. En revanche Souilik et Essine étaient très amicaux, me posant de multiples questions sur la Terre, la façon dont les hommes vivaient ; l’histoire de l’humanité. Ils éludaient habilement mes propres questions, ne donnant que des réponses évasives, remettant toujours au lendemain les précisions. Malgré cela, je les trouvais très proches de nous, plus proches même que tels Japonais de ma connaissance.

Lassé de toujours instruire les Hiss sur la Terre, sans recevoir de renseignements en échange, j’allai voir Aass et lui exposai la situation. Il me regarda longuement, puis répondit:

« C’est sur mes ordres qu’ils agissent ainsi. Si les Sages t’acceptent sur Ella, tu auras tout le temps d’apprendre ce que tu désires savoir. Sinon, nous préférons que tu ne saches pas trop de choses sur nous.

— Croyez-vous que je serai refoulé ? Je ne vois pas quel danger pourrait présenter pour vous ma présence sur votre planète ».

J’avais à peine prononcé ces mots que je pâlis. Si, il y avait danger ! Et non seulement pour eux ! Pour moi aussi, pour moi surtout. En ma qualité de médecin, j’aurais dû y penser tout de suite: les microbes ! Je devais porter en moi des milliards de germes auxquels mon organisme habitué ne réagissait plus, protégé par une lente auto-vaccination, mais qui pourraient être mortels pour les Hiss. Et eux, eux portaient sans doute en eux des germes mortels pour moi !

Presque affolé, je transmis mes réflexions à Aass. Il sourit.

« Depuis longtemps le problème s’est posé pour nous ! Exactement depuis que notre humanité a abandonné notre planète natale. Ella-Ven, de l’étoile Oriabor, pour coloniser Ella-Tan, de l’étoile Ialthar. Tu n’as plus en toi de vies étrangères. Pendant ton premier sommeil après notre départ, nous t’avons soumis à l’action du hassrn.

— Qu’est-ce que le hassrn ?

— Tu le sauras plus tard, peut-être. Nous avons prélevé un peu de ton sang, de façon à pouvoir te réimmuniser, si nous te ramenons chez toi. Quant à nous, nous passons tous les deux jours sous les rayons du hassrn, quand nous sommes sur une planète étrangère. Sur Ella, nous essayerons de te protéger contre nos microbes. Si nous ne le pouvons pas, tu passeras toi aussi au hassrn tous les deux jours. Dis-moi, à propos de ton sang, tous les êtres de la Terre contiennent-ils autant de fer que toi ?

— Oui, sauf quelques invertébrés dont le pigment respiratoire est à base de cuivre.

— Alors vous êtes parents des Misliks !

— Que sont ces Misliks, dont vous parlez toujours ?

— Tu le sauras assez tôt. Ta planète le saura assez tôt ! »

Et il hocha la tête comme chaque fois qu’il désirait clore une conversation.

Les heures — les basikes — passèrent. Aass vint me chercher pour me conduire dans le séall, quand nous passâmes de nouveau dans le « Grand Espace ». La même litanie fut égrenée, nous subîmes les mêmes balancements. Souilik fit fonctionner l’écran de vision: nous étions dans le vide, entouré d’étoiles. Une d’entre elles était nettement plus proche que les autres, son diamètre apparent atteignait environ le tiers de celui de la lune. Aass pointa son doigt vers elle:

« Ialthar, notre soleil. Nous serons sur Ella dans quelques basikes ».

Elles furent longues à passer, ces basikes ! Fasciné, je regardais grossir l’étoile vers laquelle nous nous dirigions. Légèrement bleutée, elle m’éblouit vite et je reportai mon attention sur les planètes qui tournaient autour d’elle. Souilik m’enseigna le fonctionnement de leur périscope, qui, à volonté, jouait le rôle de puissant télescope. Autour d’Ialthar tournent douze planètes ; elles se nomment, de la plus éloignée à la plus proche, Aphen, Sétor, Sigon, Héran, Tan, Sophir, Réssan, Mars — oui, Mars, c’est une curieuse coïncidence — Ella, Song, Eiklé, Roni. Sigon et Tan possèdent des anneaux comme notre Saturne. La plus grosse est Héran, les plus petites Aphen et Roni. Mars et Ella sont de même taille, un peu plus grosses que notre Terre. Réssan, plus petite, est habitée, ainsi que Mars et, bien entendu, Ella. Sur la plupart des autres les Hiss entretiennent des colonies industrielles ou scientifiques, parfois dans des conditions extraordinairement difficiles. Elles ont presque toutes des satellites, répartis selon une loi numérique curieuse: Roni n’en a pas, Eiklé non plus, Song en a un. Ella deux — Ari et Arzi — Mars en a trois — Sen, San et Sun — Réssan quatre — Atua, Atéa, Asua, Aséa — Sophir en a cinq, Tan six. Puis les chiffres décroissent de nouveau, jusqu’à Sétor qui en a trois, Aphen n’en possédant pas. Un des satellites de Héran, monde monstrueux plus gros que Jupiter, est de la taille de la Terre. Aphen tourne à onze milliards de kilomètres d’Ialthar ! Tous ces chiffres, je ne les ai appris que plus tard, bien sûr.

Nous étions sortis dans l’Espace entre l’orbite de Sophir et celle de Réssan. Nous passâmes tout près de cette dernière, assez près pour que je puisse distinguer nettement au télescope le contour d’un rivage apparu dans une trouée de nuages. Mars, en revanche, était trop loin, de l’autre côté d’Ialthar. Enfin Ella cessa d’être un point dans le ciel pour devenir une petite sphère grossissant à chaque minute.

DEUXIÈME PARTIE

UN MONDE FANTASTIQUE

CHAPITRE I

SUR LA PLANÈTE ELLA …

À mon vif regret, notre atterrissage se fit de nuit. Lorsque nous pénétrâmes dans l’atmosphère d’Ella, ma montre marquait 7 h 20 — j’ignorerai toujours si c’était du matin ou du soir sur Terre. Le ciel était très couvert, si bien que je ne pus distinguer, avant que nous pénétrions dans la zone d’ombre, que peu de chose de la planète: à peine, entre les nuages, quelques étendues miroitantes, probablement des mers. Nous atterrîmes sans aucun bruit, sans secousse. Le ksill se posa au milieu d’une surface nue, obscure. À peine quelques lumières brillaient-elles dans le lointain.

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