Theodore Sturgeon - Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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Ils s’entre-regardèrent avant de reporter les yeux sur lui. Osséon s’enquit :

— Qu’est-ce que tu entends par où suis-je ?

— Mais oui, où, où ?

— Ah ! dit Osséon aux autres, il désire savoir où il se trouve.

— À Ledom, dit Nassiv.

— D’accord, mais où est Ledom ?

De nouveau, ils échangèrent des regards. Puis Osséon s’écria comme si le jour s’était enfin fait dans son esprit : — Mais oui ! Il demande où se trouve Ledom !

— Écoutez, dit Charlie qui jugeait avoir fait montre d’une patience plus que suffisante, commençons par le commencement, hein, sur quelle planète nous trouvons-nous ?

— La Terre !

— Parfait. Maintenant… la Terre ? ? ? ?

— Eh bien, oui, la Terre.

Charlie secouait la tête : — Rien à voir avec la Terre que je connais, en tout cas !

Tous les regards se tournèrent vers Philos qui haussa les épaules et dit :

— C’est fort possible, oui…

— C’est un malentendu, à cause de ce langage nouveau, reprit Charlie, si c’est la Terre je suis un… (Il se creusa vainement la tête pour trouver quoi que ce soit d’aussi fantastique pour ces gens.) Ça y est ! s’écria-t-il soudain, j’ai compris ! Il existe probablement un mot signifiant « la Terre » — la planète sur laquelle on vit — dans toutes les langues. Je veux dire, par exemple, le mot martien pour Mars, ce serait la Terre. Le vénusien, pour Vénus, ce serait la Terre, etc.

— Remarquable, commenta Philos.

— Mais il n’en demeure pas moins que nous sommes bien sur la Terre, dit Mielwiss.

— La troisième planète à partir du soleil ?

Tous approuvèrent de la tête.

— Nous ne devons pas parler du même soleil.

— D’un moment sur l’autre, rien n’est jamais le même, murmura Philos, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve…

— Inutile de semer la confusion dans son esprit, intervint Mielwiss très sèchement. Si, nous parlons bien du même soleil.

— Pourquoi refusez-vous de me dire la vérité ? cria Charlie.

Son émotion sembla les plonger dans l’embarras.

— C’est ce que nous avons fait. C’est ce que nous sommes en train de faire. C’est ce que nous comptons faire, assura Osséon avec chaleur. Quelle autre réponse pourrions-nous faire ? Tu es sur la Terre, ta planète, la nôtre. C’est là que nous sommes tous nés. Encore qu’à des moments différents, ajouta-t-il.

— Des moments différents ? Quoi… Non ? Voyage dans le temps, vous voulez dire que… C’est ça que vous essayez de me faire comprendre ?

— Voyage dans le temps ? reprit Mielwiss.

— Nous voyageons tous dans le temps, murmura Philos.

— Quand j’étais gosse, expliqua Charlie, je lisais beaucoup de science-fiction. Vous savez ce que c’est ?

Ils secouèrent négativement la tête.

— Des romans, des récits concernant, ben… principalement l’avenir, mais pas toujours. Enfin en tout cas il y en avait un tas qui portaient sur des machines à voyager dans le temps — des appareils capables de vous envoyer dans le passé et dans l’avenir.

Ils avaient tous les yeux fixés sur lui. Personne ne disait rien. Il sentit que personne ne dirait rien. Alors, à la longue, il reprit :

— Une chose est sûre : je ne suis pas dans le passé… (Il fut soudain empli d’une terreur sans nom.) C’est bien ça, hein. C’est bien ça… Je suis… Je suis dans l’avenir !

— Remarquable, murmura Philos.

Mielwiss répondit doucement : — Nous ne nous attendions pas à ce que tu arrives si vite à cette conclusion.

— J’vous disais bien, bredouilla Charlie, j’vous d-disais bien, j’lisais énormément de…

Il s’aperçut avec horreur qu’il sanglotait.

* * *

Le bébé dort et le baby-sitter électronique, relié à un capteur émetteur accroché à la porte de la chambre de Karen et Davy, ronronne doucement que tout va bien. Leurs épouses ne sont pas encore rentrées du bowling. Ils sont bien, là, tous les deux. Ils se sont servis à boire. Smitty s’est à demi vautré sur le sofa. Herb regarde la télévision, qui est éteinte, mais la chaise de repos dans laquelle il s’est enfoncé est placée de telle manière qu’il est absolument impossible d’y regarder quoi que ce soit d’autre sans mettre en danger son confort. Alors, sur l’écran vide, il regarde défiler ses propres pensées. De temps à autre, il lance paresseusement un… Smitty ?

— Ouais ?

— Il suffit de prononcer certains mots devant une femme pour que les plombs sautent…

— Mais encore ?

— « Différentiel », dit Herb.

Smitty pivote sur une fesse, assez pour poser son deuxième pied par terre, mais pas vraiment assez pour s’asseoir.

— « Transmission », murmure Herb, « potentiel ».

— Quoi, transmission ?

— Tiens, « fréquence » en est un autre. Non, mais je veux dire, tu prends une femme bien, intelligente et tout. Elle joue au bridge comme un chef. Elle dose un biberon au milligramme près, le stérilise à la seconde près. Elle peut même être de celles qui ont un véritable chronomètre dans la tête et te servent un œuf coque de trois minutes et demie sans pendule. Bon, enfin, une femme qui a de l’intuition, de l’intelligence à revendre, quoi.

— D’accord, d’accord.

— D’accord. Maintenant essaye de lui expliquer quelque chose avec un de ces foutus mots dont je te parlais. Tiens, par exemple que tu peux enfin acheter une voiture munie d’un dispositif qui couple tes roues arrière de telle manière qu’elles tournent ensemble et que tu peux t’arracher à une plaque de glace si elle est sous une seule roue, bon. Suppose qu’elle ait lu ça dans le journal et qu’elle te demande une explication. Tu lui dis que c’est facile, c’est un truc qui supprime le différentiel. Boum ! Les plombs sautent. T’as pas sitôt prononcé le mot que les plombs sautent. Alors tu lui expliques, un différentiel c’est rien de bien compliqué, c’est le truc qui permet à la roue arrière qui se trouve à l’extérieur d’un virage, de tourner sur elle-même plus vite que celle qui se trouve à l’intérieur. Mais tu peux y aller, tu peux toujours perdre ta salive, les plombs ont sauté et la lumière ne reviendra que quand tu changeras de sujet. Fréquence, c’est pareil.

— Fréquence ?

— Oui, « fréquence », là ! J’ai prononcé ce mot-là devant Jeanette, l’autre jour et ça n’a pas manqué. Alors, pour une fois, j’ai pris la peine de m’arrêter et de lui demander, au fait, tu sais ce que c’est qu’une fréquence ? Tu sais ce qu’elle m’a répondu ?

— Qu’est-ce qu’elle t’a répondu ?

— Qu’elle croyait que c’était une pièce d’appareil radio, comme un transistor.

— Bof, les femmes…

— Tu ne vois pas où je veux en venir, Smitty ! Bof, les femmes, bof, les femmes, non ! Tu ne peux pas t’en tirer comme ça.

— Non ? Je vais me gêner !

— Non, ça me tracasse, tu sais. Prends un mot comme « fréquence », c’est du bon anglais. Ça dit bien ce que ça veut dire. « Fréquent » veut dire souvent et la fréquence mesure le degré d’occurrence, quoi, si ça arrive souvent ou pas… « Cycles », tiens ! Encore un mot court-circuit ! Et qui veut bien dire ce qu’il veut dire : un tour complet, du haut du cercle jusqu’en bas et retour. Ouais, bon, tu dis « une fréquence de huit mille cycles » à une bonne femme et tu lui fais sauter les plombs deux fois de suite !

— Disons qu’elles n’ont pas l’esprit très technique.

— Ta, ta, ta ! Tu les as déjà entendues parler chiffons ? Et les coupes de biais et les surpiqués et le point de croix et les pinces par-ci et les surjets par-là ! T’en as déjà vu une aux commandes d’une de ces incroyables machines à coudre à double-aiguille, double-action, navette oscillante, bobine baladeuse, dix-sept programmes et masturbation entièrement intégrée ?

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