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Theodore Sturgeon: Vénus plus X

Здесь есть возможность читать онлайн «Theodore Sturgeon: Vénus plus X» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 2-85184-050-9, издательство: Champ Libre, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Theodore Sturgeon Vénus plus X

Vénus plus X: краткое содержание, описание и аннотация

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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* * *

Herb Railes se rend chez Smitty pour une petite visite. Les gosses dorment. Il emporte avec lui un baby-sitter électronique de la taille d’une petite radio à transistors. Il frappe et Smitty le fait entrer.

— Salut !

— Salut !

Il traverse le vaste living-room de Smitty en direction du coin salle à manger et dépose le baby-sitter sur une desserte avant de le brancher :

— Qu’esse tu fais ?

Smitty enlève dans ses bras le poupon qu’il avait posé sur le sofa pour aller ouvrir la porte. Il l’accroche à son épaule où il s’attache comme une petite besace.

— Bah, répondit-il, je surveille vaguement la boutique en attendant le retour du patron.

— Patron, tu parles ! dit Herb.

— C’est toi l’patron, chez toi ?

— Tu vois, et bien que tu plaisantes, répond Herb, je m’en vais te faire une réponse sérieuse, au cas où…

— Vas-t’en me faire une réponse sérieuse au kazou.

— Dans notre milieu, il n’y a plus de patron à la maison.

— Je me disais aussi que c’était le bordel…

— C’est pas ça que je veux dire, face d’œuf !

— Et qu’est-ce que tu veux dire, fesse d’huître ?

— C’est une équipe, voilà ce que je veux dire. Tu sais, on parle beaucoup de la prise du pouvoir par les femmes, ces temps-ci. Eh bien, c’est des foutaises… Elles ne prennent pas le pouvoir. Elles s’apprêtent seulement à le partager.

— Intéressante théorie. Mmmm, c’est bien ça, c’est TRÈS bien.

— N’exagérons rien.

— C’est au bébé que je parle, hé, connard ! Il a fait son rot.

— Montre un peu. Il y a des années que je n’ai pas tenu dans les bras un petit machin comme ça, dit le père de la petite Karen, trois ans…

Il prend le bébé des mains de Smith et le tient presque à bout de bras : — A-blaa, a-blaa, a-blaa.

Sur chaque « bl » il tire une langue démesurée :

— A-blaa, a-blaa.

Les yeux du bébé s’arrondissent et d’être ainsi tenu sous les aisselles, il rentre la tête dans les épaules et son menton dodu disparaît dans les replis de sa poitrine.

— A-blaa, a-blaa.

Les yeux du bébé s’étirent soudain en amande et le petit visage s’éclaire tout entier d’un large sourire vacant qui s’accompagne d’une fossette sur la gauche et d’un vague ronronnement d’arrière-gorge, très félin.

— A-blaa, a-blaa, hé ! il me sourit, dit Herb.

Smith vient se placer derrière Herb Railes, pour voir. Impressionné, il dit : — Bon sang, c’est vrai ! Il place son visage à côté de celui de Herb : — A-blaa, a-blaa.

— Il faut tirer la langue assez loin pour qu’il la voie bouger, dit Herb. A-blaa, a-blaa.

— A-blaa, a-blaa, a-blaa.

— A-blaa, a-blaa. Le bébé cesse de sourire et les regarde alternativement l’un et l’autre.

— Tu le troubles.

— Alors, ferme-la ! dit le père du bébé.

— A-blaa, a-blaa.

Cette fois, le bébé est aux anges. À tel point qu’il croasse et se met à avoir le hoquet.

— Et merde ! dit Smith. Viens dans la cuisine, je vais lui donner de l’eau.

Ils vont dans la cuisine, Herb portant le poupon, et Smith prend un biberon de quarante centilitres dans le réfrigérateur et le laisse tomber dans un chauffe-biberon électrique. Il reprend le bébé des bras de Herb et l’accroche de nouveau à son épaule. Le bébé hoquette violemment. Il lui donne de petites tapes de réconfort.

— Ah, bon dieu ! J’avais promis à Tillie de mettre un peu d’ordre ici.

— Je vais faire le boy-scout. T’as les mains prises.

Herb prend les assiettes sur la paillasse — oh, pardon ! — sur la surface de travail de polymères siliconés, et les gratte une par une au-dessus de l’évier dont le broyeur-vide-ordure-automatique se met en marche avec un léger sifflement mécanique, avant de les déposer dans le casier de la machine à laver la vaisselle. Il enclenche l’arrivée d’eau chaude. Tous ces gestes lui sont extrêmement familiers parce que l’évier et la machine sont semblables à l’évier et à la machine qui équipent sa propre cuisine, et la cuisine de ses voisins de gauche et la cuisine de ses voisins de droite et la cuisine de ses voisins de devant et de derrière et de plus loin et de tout le quartier… Au moins. Il se saisit du flacon de détergent liquide. Il y jette un coup d’œil et fait la moue.

— Nous ne prenons jamais plus ça.

— Ah oui, pourquoi ?

— C’est dégueulasse pour les mains. C’est Lanodoux qu’on prend, maintenant. Un tout petit peu plus cher mais, dit-il en terminant sa phrase sur « mais ».

— Deux jolies petites mains pour deux petits centimes de plus ! bêle Smith, citant une publicité télévisée.

— La publicité vous informe.

Herb verse une giclée de détergent dans la machine et la met en marche.

* * *

Ils étaient quatre en plus de celui qui l’avait amené. Deux portaient des vêtements identiques — une espèce de pagne d’un vert acide, agrémenté de ce qu’on ne saurait décrire autrement que le panier d’une robe à panier, attaché sur les hanches, mais sans robe ! Le plus grand de tous, celui qui faisait directement face à Charlie, portait une espèce de peignoir de bain assez semblable à celui de son compagnon, mais d’un orange flamboyant. L’accoutrement du dernier, enfin, semblait avoir été inspiré par la moitié inférieure d’un costume de bain 1900, d’un bleu électrique.

Au fur et à mesure que Charlie portait sur chacun d’eux un regard éberlué, ils lui sourirent. Ils étaient tous vautrés, allongés, étendus, installés sur des espèces de banquettes basses et des trucs moelleux, amas de hamac, façons de fauteuil, qui semblaient des excroissances du sol lui-même. Le plus grand trônait à une espèce de bureau (la plus grande ?) qui semblait avoir été fabriqué tout autour de lui après qu’il se fut assis (elle, d’elle, après qu’elle se fut… ?) Leur chaleureux sourire, leur attitude détendue — tout cela était encourageant, réconfortant… Et pourtant, il ne put se défendre, au passage, d’un petit pincement au cœur : tout cela ne participait-il pas d’un rituel immuable, assez semblable à celui qui gouverne le monde des affaires où, avant d’annoncer à un type qu’on vient de l’acculer à la ruine, qu’on s’apprête à lui crever les yeux, à le faire jeter en prison, ou par la fenêtre, on commence toujours par l’inviter à s’asseoir, à avoir l’extrême indulgence d’accepter un cigare, à vous appeler Jack, etc.

L’un des deux verts à panier adressa quelques mots en langage d’oiseau (à condition que l’oiseau soit une tourterelle) au peignoir orange, fit un geste en direction de Charlie et se mit à rire. Comme celui de son accompagnateur, tout à l’heure, ce rire ne lui parut pas trop moqueur. Mais ledit accompagnateur prit la parole à son tour et l’amusement devint général. Un instant plus tard, Charlie le vit se jeter à quatre pattes, le fichu compagnon, les yeux comiquement rétrécis, tâtant frénétiquement le plancher. Et voilà-t-il pas qu’il se mit à ramper, le sale individu, à ramper sur les genoux et sur une main, l’autre main tâtonnant timidement devant lui, le visage empreint d’une feinte et cocasse terreur.

Et tous de hurler de rire.

Charlie sentit que le lobe de ses oreilles devenait brûlant. Chez lui, cela ne pouvait signifier que deux choses : grande colère ou ingestion immodérée d’alcool. Pour une fois, aucun doute n’était permis sur la cause de ce phénomène plutôt désagréable. « Ça ne vous ennuierait pas trop de me mettre au courant ? grogna-t-il, moi aussi j’aime rigoler. » Toujours riant, ils le dévisagèrent avec perplexité, tandis que le peignoir écarlate continuait son imitation d’un homme du XXe siècle faisant connaissance avec son premier ascenseur invisible.

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