• Пожаловаться

Theodore Sturgeon: Vénus plus X

Здесь есть возможность читать онлайн «Theodore Sturgeon: Vénus plus X» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 2-85184-050-9, издательство: Champ Libre, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Theodore Sturgeon Vénus plus X

Vénus plus X: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Vénus plus X»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

Theodore Sturgeon: другие книги автора


Кто написал Vénus plus X? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Vénus plus X — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Vénus plus X», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Et sais-tu bien, Charlie, sais-tu bien, lui disait une voix perceptible sous la terreur et l’ébahissement, sais-tu bien que tout ce qu’il te faut faire, maintenant encore, c’est de te souvenir ? Il y avait eu cette incroyable vieille vache, en algèbre, à la fac, après que tu eus deux fois raté l’exam — deux fois l’algèbre et une fois la géométrie, alors tout était à recommencer — tu te souviens ? Et alors au troisième coup, en algèbre, il y avait eu cette Miss Moran, et c’était comme une I.B.M. avec des dents. Et puis un jour tu lui avais posé une question sur un point que tu pigeais pas tout à fait et — rien que de la façon qu’elle avait répondu, tu n’avais pas pu t’empêcher de poser d’autres questions… Et elle avait ouvert pour toi une porte dont tu n’avais jamais soupçonné l’existence, et elle-même était devenue… bref, après ça, tu t’étais mis à l’observer et tu avais compris le pourquoi de cette mine glaciale, de cette discipline inflexible, le pourquoi de cette femme totalement inhumaine, le pourquoi. Elle attendait tout simplement que quelqu’un s’amène qui lui poserait des questions sur les maths, un peu à côté, un peu au-delà du manuel. Et c’était comme si elle avait depuis longtemps désespéré que ce quelqu’un s’amène jamais. Et si ça voulait tant dire, pour elle, c’est qu’elle aimait les maths d’une telle façon que c’était une pitié que le mot « aimer » ait pu désigner quoi que ce soit d’autre que son amour à elle, pour les mathématiques. Et aussi que, de minute en minute, elle ne sut jamais si le gosse, qui lui posait des questions, n’allait pas être le dernier, le dernier qu’elle vît, le dernier pour lequel elle ouvrît cette porte, parce qu’il y avait ce cancer qui la bouffait, ce dont personne ne se douta jamais jusqu’au jour — tout simplement — où elle ne vint pas faire son cours.

Charlie Johns fixait l’ovale à peine visible dans le mur d’argent lisse et doux et il aurait voulu que Miss Moran soit là. Et il aurait voulu que Laura soit là aussi. Toutes les deux — il se souvenait d’elles si clairement, et tant d’années les séparaient l’une de l’autre (et combien, se demandait-il en regardant sa montre, combien les séparent de moi, maintenant ?) Et il aurait voulu que Manman soit là, et la rouquine du Texas. (C’avait été la première, pour lui, la rouquine ; comment se serait-elle entendue avec Manman ? Et pendant qu’il y était, comment Laura se serait-elle entendue avec Miss Moran ?)

Il ne pouvait pas s’arrêter de se souvenir ; il n’osait pas, il ne voulait pas arrêter. Parce qu’aussi longtemps qu’il continuerait de se souvenir, il aurait la certitude d’être Charlie Johns, et alors il pouvait bien être dans un lieu nouveau sans savoir l’heure qu’il était, il n’était pas perdu, on n’est jamais perdu tant qu’on sait qui on est.

Geignant sous l’effort, il se mit debout. Il était si faible, sa tête si légère qu’il devait largement écarter les pieds pour tenir dessus et balancer ses bras tendus pour garder l’équilibre s’il voulait se déplacer. Il se dirigea vers l’ovale indistinct, sur la paroi, parce que c’était le seul but possible, mais au lieu d’avancer il se déplaça en crabe, sur le côté ; comme cette fois (il s’en souvenait) à Coney Island, dans cette baraque, où ils vous font entrer dans une pièce entièrement fermée et puis, à votre insu, ils l’inclinent un petit peu sur le côté, lui donnent de la gîte et vous vous retrouvez là, sans aucune référence extérieure, avec seulement des miroirs verdâtres pour vous regarder. Il fallait nettoyer au jet, jusqu’à des cinq, six fois par jour ! C’était comme ça qu’il se sentait, maintenant, mais avec un avantage : il savait qui il était et puis il savait qu’il allait dégueuler, en plus. Il trébucha sur la courbe douce, là où le sol devenait mur et tomba sur un genou qui s’enfonça un peu dans l’argent mou ; il coassa : « Je ne suis plus moi-même, aujourd’hui, voilà. » Alors il entendit ses propres paroles, en comprit avec horreur le sens littéral et il bondit en gueulant à pleins poumons, « bien sûr que si, bien sûr que si ! Charlie Johns ! »

Il tituba et comme l’ovale n’offrait aucune aspérité où se raccrocher — c’était seulement une mince ligne, sur le mur, plus haute que lui — il s’appuya contre.

Il s’ouvrit.

Quelqu’un attendait dehors, souriant, vêtu de telle manière que Charlie ouvrit la bouche toute grande et eut le temps de bredouiller : « oh ! je vous demande pardon… » avant de piquer du nez.

* * *

Herb Railes habite une banlieue résidentielle, Homewood. Il règne sur cinquante mètres de Bégonia Drive, à quatre-vingts mètres des quatre-vingts mètres de jardin de Smitty Smith, heureux possesseur d’une façade de cinquante mètres sur Calla Drive. Herb Railes habite une maison à un étage. La maison de Smitty Smith est un rancher, c’est-à-dire qu’elle n’a pas d’étage du tout. À gauche et à droite, les voisins de Herb Railes habitent eux aussi une maison à un étage.

Herb arrête sa voiture dans l’allée qui mène au garage, klaxonne et passe la tête par la fenêtre.

— Surprise, surprise !

Jeanette est occupée à tondre le gazon avec une tondeuse électrique et, avec tout ce boucan, le klaxon la fait sursauter plus que de raison. Elle pose le pied sur la plaque tournante et l’y laisse jusqu’à l’arrêt complet de la tondeuse puis elle court en riant vers la voiture.

— Papa, papa !

— Papa, papa, papa-a-a !

Davy a cinq ans, Karen trois.

— Oh ! chéri, si tôt ! Comment est-ce possible ?

— Bouclé le budget Arcadia et le grand Manitou y en a dire comme ça, y en a dire : Herb, toi filer voir tes gosses. T’es rien chouette, dis donc.

Jeanette porte un short et un T-shirt.

— J’ai été un gentil petit garçon, claironne Davy en tâtant les poches de son père.

— Moi aussi, trompette Karen.

Herb rit et la saisit dans ses bras :

— Quel mec tu fais, mon pote !

— Chut, Herb ! Elle n’y comprendra plus rien ! Tu as pensé au gâteau ?

Herb dépose la fillette et se tourne vers la voiture.

— Pré-pa-ra-tion pour gâteau — nuance ! Tellement meilleur quand tu le fais toi-même.

Apaisant ses gémissements, il ajoute : — Je le ferai, je le ferai. Mes gâteaux sont meilleurs que les tiens, je te prends quand tu veux. Beurre. Papier hygiénique.

— Fromage ?

— Zut ! J’ai bavardé avec Louis.

Il se saisit du paquet et rentre se changer. Pendant ce temps, Davy met le pied là où Jeanette a mis le pied quand elle a arrêté la tondeuse. Le cylindre est encore chaud. Davy est pied nu. Quand Herb ressort de la maison, Jeanette est en train de dire : « Chhht, doucement, sois un homme. »

Herb porte un short et un T-shirt.

* * *

Ce ne fut pas une quelconque pudeur virginale qui fit ainsi chavirer Charlie Johns. Pour obtenir le même résultat, il aurait suffi de n’importe quoi — un rayon lumineux en plein visage, l’apparition soudaine d’un escalier descendant. De toute manière, habillé d’une telle façon, il aurait cru que c’était une femme. Il n’avait pensé qu’à des femmes depuis qu’il s’était retrouvé dans ce réceptacle — Laura, Manman, Miss Moran, la rouquine du Texas. Il voyait très bien comment un rapide coup d’œil à l’apparition en aurait convaincu n’importe qui. De fait, il ne voyait rien du tout, pour le moment, allongé à plat sur le dos, sur une matière moelleuse, mais moins cependant que celle dont était tapissé le réceptacle. Et quelqu’un s’affairait avec des gestes très doux à soigner une entaille qu’il s’était faite sur le haut du front, ayant jeté comme une bénédiction sur ses yeux et le reste de son front un tissu frais et humide aux vagues senteurs d’hamamélis. Mais cette personne, quelle qu’elle fût, lui parlait et, bien qu’il ne comprît pas un traître mot, cette voix ne lui semblait pas une voix de femme. Oh, ce n’était pas une basse profonde, mais ce n’était pas une voix de femme, non, mais alors quelle tenue ! Qu’on se représente une espèce de court peignoir de bain écarlate, fermé par une ceinture mais largement ouvert au-dessus et en dessous. Sa partie supérieure s’arrêtait sous les bras et, dans le dos, était surmontée d’un grand col raide qui dépassait largement le sommet du crâne. Cela vous avait la forme d’un dossier de chaise recouvert de tapisserie et — bon sang ! — c’était presque aussi grand. Sous la ceinture, le vêtement s’échancrait aussi abruptement pour aller former une espèce de queue de pie dans le dos, très semblable à celle d’une jaquette de cérémonie. Par-devant, sous la ceinture, une espèce de machin soyeux qui n’était pas sans rappeler la bourse, le sporran, que les Ecossais portent sur leur kilt. Les pieds étaient chaussés de poulaines apparemment très douces, de la même couleur que le peignoir et dont la pointe, par-devant et par-derrière, remontait jusqu’à mi-mollet.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Vénus plus X»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Vénus plus X» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Connie Willis: Le grand livre
Le grand livre
Connie Willis
Brian Aldiss: Le monde de Scarfe
Le monde de Scarfe
Brian Aldiss
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Варвара Мадоши
Karine Giébel: Juste une ombre
Juste une ombre
Karine Giébel
Frédéric Beigbeder: Une vie sans fin
Une vie sans fin
Frédéric Beigbeder
Отзывы о книге «Vénus plus X»

Обсуждение, отзывы о книге «Vénus plus X» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.