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Theodore Sturgeon: Vénus plus X

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Theodore Sturgeon Vénus plus X

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On a volé Charlie Johns. Qui ? Le peuple de Ledom, un monde libre, sans contrainte, sans guerre, sans peur. Un monde sans reproches dont tous les habitants sont bisexués, à la fois mâle et femelle. Bref, le paradis pour Charlie, Homo Sapiens du XXeme siècle ! Jusqu'au jour où il découvre ou il est. Pourquoi il y est. Comment il y est arrivé et ce que sont exactement « ceux-celles » qu'il désigne du nom de vénus plus X.

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— Bon, bon, et alors ? Je ne vois pas ce qu’il y a de terrible à ce qu’elles ne se donnent pas la peine de réfléchir à la nature d’un différentiel !

— Voilà ! Tu as mis le doigt dessus ! Ou pas loin : ELLES NE SE DONNENT PAS LA PEINE D’Y PENSER. Elles en seraient capables — elles font des trucs beaucoup plus compliqués, regarde les programmatrices I.B.M, au bureau, tiens — mais elles ne VEULENT pas. Alors je te demande : pourquoi ?

— Je suppose qu’elles trouvent que ce n’est pas très féminin.

— Mais alors là je vois pas du tout ! Pourquoi est-ce que ça serait pas féminin ? Enfin quoi, elles votent, elles conduisent, elles font des milliards de trucs qui, il n’y a pas si longtemps, étaient réservés aux hommes.

— Ça ne se raisonne pas, grogna Smitty en s’arrachant du sofa pour emporter son verre vide et prendre celui de Herb. Tout ce que je peux te dire c’est que si ça leur plaît comme ça, fiche-leur la paix. Tu sais ce que Tillie s’est achetée, pas plus tard qu’hier ? Une paire de godillots, parfaitement, exactement semblables aux miens, pour la chasse. Alors je vais te dire une chose, laisse-leur ces foutus mots court-circuit. Quand il sera grand, ce sera peut-être la seule façon qu’aura mon gosse de distinguer son père de sa mère. Alors, tant pis pour les différentiels et vive la différence !

* * *

De la salle d’opération, ils le conduisirent dans une chambre dont ils lui assurèrent qu’elle était la sienne et qu’il fallait qu’il s’y sente chez lui. Puis ils le saluèrent pour prendre congé avec une formule d’allure très antique, signifiant à peu près « Dieu soit avec toi. » C’était la première fois que Charlie entendait le mot ledom signifiant Dieu et leur façon de l’utiliser. Il le jugea assez impressionnant.

Il était là, allongé, seul dans une pièce de dimensions plutôt modestes, agréablement décorée dans une gamme de bleus. Un mur tout entier était une fenêtre, donnant sur le paysage semblable à un parc et sur l’inimaginable silhouette de Celui de la Science. Le sol était légèrement irrégulier, comme la plupart de ceux qu’il avait vus ici, vaguement élastique et manifestement imperméable, conçu pour pouvoir être lavé à grande eau. Dans un angle et en trois autres endroits de la pièce, le sol se soulevait pour former des espèces de champignons ou de gros galets qui tenaient lieu de sièges, celui de l’angle pouvant être élargi ou rétréci à volonté, au moyen d’un petit tableau sur lequel il suffisait également de presser pour faire naître toute une série de creux et de bosses, selon que l’on désirait un oreiller sous la tête, les bras, les genoux, les coudes, etc. Non loin de ce « lit », trois barres verticales et dorées commandaient à l’éclairage. En glissant la main entre les deux premières et en l’élevant ou l’abaissant, on en commandait l’intensité, tandis que le même geste, entre les deux dernières, permettait d’en faire passer les couleurs par toutes les nuances de l’arc-en-ciel. Le même appareil se trouvait non loin de la porte, à l’entrée ou, plus précisément, non loin du mur qui s’ouvrait pour former un passage ovale quand on approchait la main d’un petit dessin en forme de spirale qui en décorait la surface. À la tête du lit, le mur était vaguement convexe, le mur opposé, concave et l’on aurait nulle part trouvé un angle droit.

Il leur était reconnaissant de la compréhension attentionnée dont ils avaient fait preuve en lui accordant ce moment de solitude dont il avait grand besoin pour faire le point et se ressaisir. Il était tout à la fois reconnaissant, furieux, à l’aise, esseulé, effrayé, curieux et indigné ; un mélange qui devait absolument refroidir sous peine de devenir indigeste, voire explosif.

Dans le fond, mais à première vue, il était possible de prendre tout ça à la légère. Il avait perdu un monde ? Ma foi, bon débarras. Après tout, coup dur après coup dur, il commençait à en avoir sa claque et s’il avait jamais songé à un moyen de s’en sortir vivant, il aurait probablement sauté dessus. Ça tenait un peu du conte de fées, d’une certaine manière, non ?

Et puis il se demanda ce qui pouvait bien en rester. Était-elle venue, cette foutue guerre atomique ? Qu’est-ce qui peuplait son Taj Mahal ? Des termites, des particules alpha ? Est-ce que ce Gugusse avait finalement remporté les élections présidentielles, Dieu nous en préserve !

— Manman, es-tu morte ?

Le père de Charlie avait été si fier, quand son fils était né, qu’il avait planté un séquoia. Parfaitement, un séquoia géant, à West-field, New Jersey ! Imaginez un peu ! Au milieu de ce lotissement pourri, de ce tas de clapiers minables soigneusement conçus par des promoteurs et des architectes vicieux pour durer dix ans de moins que le crédit foncier d’encouragement à l’accès à la propriété, tu parles ! Et son père avait prévu ça, le séquoia dominant de ses cent mètres le tas de ruines. Mais voilà-t-il pas qu’il était mort, comme ça, sans prévenir, sans excuse — le père, pas le séquoia — laissant ses affaires dans un sacré bordel et ses primes d’assurance-vie impayées de sorte que Manman avait ramassé les quelques fétus qui surnageaient sur le naufrage et avait déménagé. Et quand Charlie avait eu dix-sept ans, poussé par il ne savait trop quelle force obscure, il était revenu, une espèce de pèlerinage. Et bien qu’il n’eût jamais connu son père, trouvant la maison toujours debout, un vrai taudis comme son père l’avait prévu, mais l’arbre bien vivant, bien debout, Charlie avait fait une chose bizarre : il avait touché le tronc rougeâtre et il avait dit : « Ça ne fait rien, papa, tu sais, ça ne fait rien. » Parce que Manman n’avait jamais manqué de rien, n’avait jamais eu le moindre souci, tant qu’il était vivant. Et peut-être que s’il avait vécu elle n’aurait jamais manqué de rien, jamais connu le moindre souci, jusqu’au bout. Seulement, elle était étrangement convaincue qu’il savait, là où il était, que souci après souci, humiliation après humiliation, il la regardait s’enfoncer dans la mouise. Et, dans son for intérieur, elle éprouvait pour lui les sentiments d’une épouse battue, dont l’amour est détruit, jour après jour, par la brutalité, la méchanceté d’un homme ; l’amour et toute la tolérance. Alors, vaguement, Charlie avait senti qu’il devait aller voir cet arbre et lui dire ce qu’il lui avait dit, comme si son père vivait dedans comme une putain d’hamadryade ou un truc de ce genre-là. C’était un souvenir gênant, qui le faisait toujours un peu rougir, mais il se souvenait, il se souvenait…

Parce qu’il pouvait être vachement haut, maintenant, ce putain d’arbre rouge. Voire, s’il était passé suffisamment de temps, il pouvait même être mort… Si la rouquine du Texas était devenue une grosse vieille au nez bouffé de vermine dans un quelconque port pétrolier, l’arbre devait être salement grand, déjà, et si Rachel (qu’est-ce qui avait bien pu lui arriver, à Rachel ?) était morte, alors cette vacherie de séquoia était probablement ce qu’il y avait de plus haut dans tout le New Jersey !

Eh ben, d’accord ! Maintenant il savait une des choses qu’il lui fallait déterminer. La distance. Quelle distance, combien de temps ? (Oh ! c’était pas que ça ferait une grosse différence. Vingt ans, le monde transformé et hostile, comme pour Rip Van Winkle ? Ou si c’était cent ans ? Ou si c’était mille ? Quelle différence, pour lui ?) Néanmoins : la première chose qu’il lui fallait savoir : combien de temps…

Et la question suivante se rapportait à lui, lui-même, en personne, Charlie Johns. Dans toute la mesure où il avait pu s’en rendre compte jusque-là, il n’y avait rien de semblable à lui, ici, à Ledom, rien que ces foutus Ledom eux-mêmes, quoi qu’ils puissent être. Et, précisément, qu’étaient-ils au juste ?

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