Robert Heinlein - Sixième colonne

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Les États-Unis viennent de tomber sous les attaques des forces Panasiates. La population qui n’a pas été massacrée se voit réduite en esclavage par les forces du Céleste Empereur. Le monde occidental semble perdu. Pourtant, quelques scientifiques survivants, réfugiés dans une Citadelle inconnue des envahisseurs, s’efforcent d’organiser la résistance. A leur tête, Whitey Ardmore, un ancien publicitaire. Grâce à une extraordinaire découverte et à une rare maîtrise de la « guerre psychologique », ce dernier va tenter de renverser l’ennemi et de redonner au pays sa liberté.
Premier roman de science-fiction publié par Robert Heinlein, Sixième colonne contient en germe l’œuvre à venir : celle d’un auteur en prise avec son quotidien, fort d’une conscience politique mise au service d’une histoire menée tambour battant.

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Durant les minutes qui suivirent, Ardmore fut trop occupé pour pouvoir observer la ville. L’officier l’avait rattrapé et, entourés de l’escorte, ils prirent l’escalator pour descendre dans les entrailles de la cité. Ils passèrent ainsi devant bon nombre de portes gardées par des sentinelles qui, toutes, présentaient les armes à l’officier. Ardmore faisait comme si ces marques de respect s’adressaient à lui seul, et y répondait en donnant sa bénédiction aux soldats. L’officier s’en indignait, mais ne pouvait rien faire. Ce fut bientôt à qui répondrait le premier à un salut. Le commandant l’emporta finalement, mais, pour cela, il lui fallut saluer ses sentinelles ahuries avant même qu’elles aient pu présenter les armes.

Ardmore profita du moment de répit offert par un long couloir sans portes pour vérifier le fonctionnement du système de communication :

— Grand dieu Mota, dit-il, entends-tu ton serviteur ?

L’officier lui jeta un regard, mais ne fit aucun commentaire. Immédiatement, la voix étouffée lui répondit :

— Cinq sur cinq, chef. Le temple du capitole assure le relais.

C’était la voix de Thomas.

— Le Seigneur Mota parle et son serviteur entend. En vérité, il est écrit que les murs ont des oreilles…

— Vous voulez dire que les Chinetoques peuvent vous écouter ?

— Oui, en vérité, maintenant et pour toujours. Le Saveignaveur Mavotava cavompravend-t-il le javavavanavais ?

— Le javanais ? Oui, chef. Allez-y doucement, si vous pouvez.

— Cavest pavarfavait. Jave vavous ravecavontavactaveravai plavus tavard.

Satisfait, il arrêta là la conversation. Ardmore se disait que les Panasiates captaient et enregistraient peut-être déjà tout ce qu’il disait. C’est du moins ce qu’il espérait, car ce langage leur fournirait probablement un casse-tête qui leur ferait perdre leur temps. Pour pouvoir comprendre une langue quand elle est déformée, un homme a besoin de l’avoir apprise en grandissant au milieu de ceux qui la parlent.

Quand il avait ordonné que le grand prêtre de Mota soit amené devant lui, le prince royal avait été poussé autant par la curiosité que par l’inquiétude. Certes, ces histoires n’étaient pas tout à fait à son goût, mais il n’en estimait pas moins que ses conseillers se conduisaient en vieilles femmes hystériques. Il n’y avait aucun exemple de religion d’esclaves qui n’ait pas efficacement appuyé l’action des maîtres. Les esclaves avaient besoin d’un mur des lamentations ; ils allaient dans leurs temples prier leurs dieux de les délivrer de l’oppression et quand ils en ressortaient, détendus et réconfortés, ils partaient travailler dans les champs et les usines.

— Oui, avait remarqué un des conseillers du prince, mais ordinairement les dieux ne font rien pour exaucer leurs prières.

C’était vrai ; personne ne s’attendait à ce qu’un dieu descende de son piédestal pour intervenir directement dans les affaires de ses fidèles.

— Et qu’est-ce que ce dieu Mota a fait, si tant est qu’il a fait quoi que ce soit ? Quelqu’un l’a-t-il vu ?

— Non, Altesse Sérénissime, mais…

— Alors qu’a-t-il fait ?

— C’est difficile à dire. Il nous est impossible d’entrer dans leurs temples…

— N’ai-je pas donné ordre de ne pas perturber les esclaves pendant leur culte ? s’enquit le prince avec une dangereuse douceur.

— C’est exact, Altesse Sérénissime, parfaitement exact, se hâta-t-on de lui assurer, et vos ordres ont été exécutés. Mais votre police secrète n’a pas non plus réussi à pénétrer dans ces temples afin de pouvoir vous faire un rapport, même lorsqu’ils étaient très habilement déguisés.

— Vraiment ? Ils ont peut-être été maladroits. Qu’est-ce qui les a empêchés d’entrer ?

— C’est bien là l’ennui, Altesse Sérénissime, dit le conseiller en secouant la tête. Aucun d’eux n’arrive à se rappeler ce qui s’est passé.

— Qu’est-ce que vous dites là ? Mais c’est ridicule ! Que l’on m’amène un de ces agents et je l’interrogerai.

Le conseiller eut un geste expressif :

— Je suis désolé, sire, mais…

— Ah oui, oui, bien sûr… Qu’ils reposent en paix.

Il lissa le plastron de soie brodée qui couvrait son torse. Tandis qu’il réfléchissait, son regard rencontra un jeu d’échecs, aux curieuses pièces finement sculptées, qui était posé sur une table, à portée de sa main. Machinalement, le prince avança un pion. Non, ça n’était pas la solution. Les Blancs allaient avancer, et ensuite, faire échec et mat en quatre coups, alors qu’il lui en fallait cinq.

— Il serait peut-être bon de taxer ces gens-là, dit le prince en se retournant vers son conseiller.

— Nous avons déjà essayé…

— Sans ma permission ?

Jamais la voix du prince n’avait été plus douce. La sueur se mit à ruisseler sur le visage de son interlocuteur.

— Si cela se révélait être une erreur, Altesse Sérénissime, nous tenions à ce que l’erreur fût nôtre.

— Vous me croyez capable d’une erreur ?

Le prince était l’auteur du Règlement d’administration des races sujettes , rédigé pendant qu’il était jeune gouverneur de province en Inde.

— Très bien, passons. Vous les avez donc taxés, et lourdement, je présume. Quel a été le résultat ?

— Ils ont payé, sire.

— Triplez l’imposition.

— Je suis sûr qu’ils paieraient encore, car…

— Décuplez-la ! Élevez-en le montant jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus payer.

— Mais, Altesse Sérénissime, c’est bien là le problème. L’or avec lequel ils paient est chimiquement pur. Nos docteurs en matières séculières disent que cet or a été fabriqué, obtenu par transmutation. Il n’y a donc aucune limite à ce qu’ils peuvent payer. En fait, notre opinion, toujours sujette aux amendements de la Sagesse supérieure, se hâta d’ajouter l’homme en s’inclinant, est qu’il s’agit là, non point d’une religion, mais de l’action d’une force scientifique d’un type nouveau !

— Insinueriez-vous que ces barbares ont poussé les progrès scientifiques plus loin que la Race Élue ?

— Je vous en prie, Altesse Sérénissime, il est incontestable que ces gens-là ont découvert quelque chose, et que ce quelque chose démoralise votre peuple. La fréquence des suicides d’honneur s’est accrue de façon extrêmement alarmante, et nous recevons bien trop de demandes d’autorisation de retour dans notre pays natal.

— Vous avez su, sans nul doute, décourager de telles requêtes ?

— Oui, Altesse Sérénissime, mais cela n’a fait qu’engendrer un plus grand nombre de suicides d’honneur parmi les gens ayant été en contact avec les prêtres de Mota. J’ai peine à le dire, mais il semble que le fait d’entrer en relation avec ces gens-là suffise à déprimer vos sujets.

— Hmm, voyons… Je crois que je vais voir ce grand prêtre de Mota.

— Quand Votre Altesse Sérénissime désire-t-elle le voir ?

— Je vous le ferai savoir. En attendant, qu’il soit dit que mes savants docteurs, à condition, bien sûr, qu’ils n’aient pas déjà vécu un trop grand nombre d’années pour être utiles à quoi que ce soit, sauront faire les mêmes découvertes que les barbares et trouver un moyen d’en annihiler les effets.

— Son Altesse Sérénissime a parlé.

Le prince royal observa avec un vif intérêt Ardmore s’approcher de lui. Cet homme marchait sans crainte, et le prince était bien forcé de reconnaître qu’il émanait de lui une dignité inhabituelle chez les barbares. L’entrevue serait intéressante. Qu’était ce cercle lumineux au-dessus de sa tête ? Amusant, comme truc.

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