Robert Heinlein - Sixième colonne

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Les États-Unis viennent de tomber sous les attaques des forces Panasiates. La population qui n’a pas été massacrée se voit réduite en esclavage par les forces du Céleste Empereur. Le monde occidental semble perdu. Pourtant, quelques scientifiques survivants, réfugiés dans une Citadelle inconnue des envahisseurs, s’efforcent d’organiser la résistance. A leur tête, Whitey Ardmore, un ancien publicitaire. Grâce à une extraordinaire découverte et à une rare maîtrise de la « guerre psychologique », ce dernier va tenter de renverser l’ennemi et de redonner au pays sa liberté.
Premier roman de science-fiction publié par Robert Heinlein, Sixième colonne contient en germe l’œuvre à venir : celle d’un auteur en prise avec son quotidien, fort d’une conscience politique mise au service d’une histoire menée tambour battant.

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— Peut-être, tout au moins pour certaines d’entre elles… Encore que leurs cadres craquent souvent très jeunes. Il me semble, en revanche, que pour tuer un général, il faudrait s’y prendre à la hache.

— On devrait tout de même pouvoir apprendre quelque chose d’utile par ce canal. Pourriez-vous me trouver quelques cadres supérieurs ?

Quinze minutes plus tard, un sélectionneur automatique parcourait les rangées de cartes perforées correspondant à chaque membre de l’organisation. On découvrit ainsi que plusieurs hommes ayant une expérience du grand patronat étaient en ce moment même dans la Citadelle, employés à des travaux administratifs de plus ou moins grande importance. On les convoqua, et on envoya des dépêches ordonnant à une douzaine d’autres individus de venir en “pèlerinage” au Temple suprême.

Le premier expert ainsi trouvé se révéla peu convaincant. C’était un homme très tendu, qui avait dirigé son entreprise selon les principes de la supervision unique, qui se rapprochait beaucoup de ce qu’Ardmore avait fait jusque là. Ses suggestions concernaient surtout la logistique basique et quotidienne, plutôt qu’une réelle évolution structurelle. Mais on finit par localiser plusieurs hommes plus calmes et posés, qui connaissaient, à la fois d’instinct et d’expérience, les principes généraux d’administration d’une grande structure.

L’un d’eux, ancien directeur général d’une grande firme de télécommunication, se trouva avoir étudié, par goût, les méthodes d’organisation militaire modernes. Ardmore en fit son chef d’état-major et, avec son aide, il sélectionna plusieurs autres hommes : Roebuck, l’ancien directeur des ressources humaines des grands magasins Sears, puis un homme qui avait été sous-secrétaire d’État permanent au ministère des Travaux publics sur la côte Est, et un ancien directeur général d’une compagnie d’assurances. D’autres hommes vinrent s’ajouter à mesure que cette méthode se développait.

Ce nouveau système se révéla excellent à l’usage. Ardmore eut, tout d’abord, du mal à s’y habituer, car il avait toujours mené sa barque seul, et qu’il se trouvait désorienté de se voir dissocié ainsi en plusieurs alter ego, qui étaient tous tenants de sa propre autorité, et qui signaient en son nom, “par procuration”. Mais, à la longue, il se rendit compte que ces hommes, en appliquant ses directives, arrivaient aux mêmes décisions que lui sans qu’il ait à intervenir. Et, ceux qui n’y parvenaient pas, il s’en débarrassa, sur les conseils de son chef d’état-major. Mais c’était étrange d’avoir suffisamment de temps pour regarder d’autres hommes faire son propre travail, selon ses propres méthodes, grâce au principe, si simple mais si efficace, de l’état-major général.

Ardmore était enfin libre de se consacrer au perfectionnement de son plan ou de s’occuper avec une extrême attention des cas d’espèce pour lesquels son état-major recourait à son expérience afin de créer de nouvelles procédures. Et il dormait en paix, sachant qu’un ou plusieurs de ses “autres cerveaux” continuaient à fonctionner et à veiller au grain. Il savait maintenant que, même s’il venait à être tué, son cerveau ainsi multiplié continuerait à mener à bien la mission.

Ce serait une erreur de croire que les autorités panasiates avaient regardé, avec une totale satisfaction, croître et s’étendre cette nouvelle religion, mais, au stade critique de son premier essor, elles ne s’étaient tout simplement pas rendues compte qu’elle pouvait être dangereuse. On n’avait pas pris garde à la mésaventure du défunt lieutenant qui avait été le premier à découvrir le culte de Mota, car on n’avait pas cru aux faits contenus dans son rapport.

Ayant, une fois pour toutes, établi leur droit de voyager et d’exercer leur culte, Ardmore et Thomas exhortèrent leurs missionnaires à faire preuve de tact et d’humilité envers les autorités locales, et à établir avec elles des relations amicales. L’or des prêtres de Mota était accueilli avec joie par les Panasiates qui avaient tant de peine à tirer des dividendes de ce pays affaibli et récalcitrant. De ce fait, ils étaient enclins à se montrer plus indulgents à l’égard de ces religieux qu’ils ne l’auraient été autrement. Ils estimaient, rationnellement, qu’un esclave aidant à équilibrer le budget était, par définition, un bon esclave. Ordre fut donné, au départ, d’encourager les prêtres de Mota, puisqu’ils concouraient au relèvement du pays.

Certes, quelques policiers panasiates et un ou deux fonctionnaires subalternes eurent des mésaventures très déconcertantes à l’occasion de leurs rapports avec les prêtres de Mota, mais comme ceux qui étaient victimes de ces incidents savaient qu’ils perdraient automatiquement la face en les révélant, ils préféraient de loin ne pas en parler.

Il fallut donc un certain temps et une accumulation de preuves indiscutables pour que les hautes autorités panasiates soient persuadées que tous les prêtres de Mota, sans exception, avaient certaines particularités gênantes, voire intolérables. On ne pouvait pas les toucher, ni même les approcher ; c’était comme s’ils étaient environnés par une pellicule de verre invisible, impalpable et incassable, sur laquelle les pistolets à vortex demeuraient sans effet. Ces prêtres se laissaient arrêter sans difficulté, mais pour quelque raison étrange, ils ne restaient jamais en prison. Enfin, ce qui était pire que tout, il était désormais clair que jamais, en aucune circonstance, un temple de Mota n’avait pu être inspecté par un Panasiate.

Cet état de fait ne pouvait être toléré.

9

Cet état de fait ne fut pas toléré. Le prince royal lui-même ordonna l’arrestation d’Ardmore.

Mais la chose fut faite de façon plus subtile que cela. On fit savoir au Temple suprême que le Petit-Fils du Ciel désirait voir le grand prêtre du Seigneur Mota se rendre auprès de lui. Le message atteignit Ardmore dans son bureau de la Citadelle et lui fut remis par son chef d’état-major, Kendig, qui, pour la première fois depuis leur association, montrait des signes d’agitation.

— Chef, dit-il d’une voix haletante, un croiseur aérien vient d’atterrir devant le temple et son commandant dit qu’il a ordre de vous ramener avec lui !

Ardmore posa les papiers qu’il était en train d’étudier :

— Hmm, dit-il, ça y est, l’heure est apparemment à l’action brutale. C’est un peu plus tôt que je ne l’espérais.

— Qu’allez-vous faire ? s’enquit Kendig, voyant Ardmore froncer les sourcils.

— Vous connaissez mes méthodes. Que vais-je faire, selon vous ?

— Je pense que vous allez probablement suivre cet homme, et c’est ce qui me tracasse. Je préférerais que vous n’en fassiez rien.

— Mais que puis-je faire d’autre ? Nous ne sommes pas encore prêts pour l’action directe, et un refus ne collerait pas avec mon personnage de prêtre de Mota. Ordonnance !

— Oui, major !

— Faites venir mon aide de camp, avec mes robes de cérémonie et tout mon attirail. Puis, présentez mes compliments au capitaine Thomas et dites-lui de me rejoindre ici immédiatement.

— Oui, major, dit l’ordonnance qui s’activait près du visiophone.

Tandis que son aide de camp l’aidait à s’habiller, Ardmore s’entretint avec Kendig et Thomas.

— Jeff, je remets tout ce bazar entre vos mains.

— Hein ?

— S’il arrive quelque chose qui me fasse perdre contact avec le quartier général, vous serez commandant en chef. Vous trouverez votre affectation, signée et scellée, dans mon bureau.

— Mais, chef…

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