Les Mille Et Une Nuits Tome II
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«Un lieu si agréable aurait causé de l’admiration à mon frère, s’il eût eu l’esprit plus content qu’il ne l’avait. Il avança et entra dans une salle richement meublée et ornée de peintures à feuillages d’or et d’azur, où il aperçut un homme vénérable avec une longue barbe blanche, assis sur un sofa à la place d’honneur, ce qui lui fit juger que c’était le maître de la maison. En effet, c’était le seigneur Barmécide lui-même, qui lui dit d’une manière obligeante qu’il était le bienvenu, et qui lui demanda ce qu’il souhaitait. «Seigneur, lui répondit mon frère d’un air à lui faire pitié, je suis un pauvre homme qui a besoin de l’assistance des personnes puissantes et généreuses comme vous.» Il ne pouvait mieux s’adresser qu’à ce seigneur qui était recommandable par mille qualités.
«Le Barmécide parut étonné de la réponse de mon frère, et portant ses deux mains à son estomac, comme pour déchirer son habit en signe de douleur: «Est-il possible, s’écria-t-il, que je sois à Bagdad et qu’un homme tel que vous soit dans la nécessité que vous dites? Voilà ce que je ne puis souffrir.» À ces démonstrations, mon frère, prévenu qu’il allait lui donner une marque singulière de sa libéralité, lui donna mille bénédictions et lui souhaita toute sorte de biens. «Il ne sera pas dit, reprit le Barmécide, que je vous abandonne, et je ne prétends pas non plus que vous m’abandonniez.
– Seigneur, répliqua mon frère, je vous jure que je n’ai rien mangé d’aujourd’hui.
– Est-il bien vrai, repartit le Barmécide, que vous soyez à jeun à l’heure qu’il est? Hélas! le pauvre homme, il meurt de faim! Holà, garçon, ajouta-t-il en élevant la voix, qu’on apporte vite le bassin et l’eau, que nous nous lavions les mains.» Quoique aucun garçon ne parût et que mon frère ne vit ni bassin ni eau, le Barmécide, néanmoins, ne laissa pas de se frotter les mains comme si quelqu’un eût versé de l’eau dessus, et en faisant cela il disait à mon frère: «Approchez donc, lavez-vous avec moi.» Schacabac jugea bien par là que le seigneur Barmécide aimait à rire, et comme il entendait lui-même raillerie, et qu’il n’ignorait pas la complaisance que les pauvres doivent avoir pour les riches, s’ils en veulent tirer bon parti, il s’approcha et fit comme lui.
«Allons, dit alors le Barmécide, qu’on apporte à manger et qu’on ne nous fasse point attendre.» En achevant ces paroles, quoiqu’on n’eût rien apporté, il commença de faire comme s’il eût pris quelque chose dans un plat, de porter à sa bouche et de mâcher à vide en disant à mon frère: «Mangez, mon hôte, je vous en prie, agissez aussi librement que si vous étiez chez vous. Mangez donc; pour un homme affamé il me semble que vous faites la petite bouche.
– Pardonnez-moi, Seigneur, lui répondit Schacabac en imitant parfaitement ses gestes, vous voyez que je ne perds pas de temps et que je fais assez bien mon devoir.
– Que dites-vous de ce pain? reprit le Barmécide; ne le trouvez-vous pas excellent?
– Ah! Seigneur, repartit mon frère, qui ne voyait pas plus de pain que de viande, jamais je n’en ai mangé de si blanc et de si délicat.
– Mangez-en donc tout votre soûl, répliqua le seigneur Barmécide; je vous assure que j’ai acheté cinq cents pièces d’or la boulangère qui me fait de si bon pain.»
Scheherazade voulait continuer, mais le jour qui paraissait l’obligea de s’arrêter à ces dernières paroles. La nuit suivante elle poursuivit de cette manière:
CLVIII NUIT.
«Le Barmécide, dit le barbier, après avoir parlé de l’esclave sa boulangère et vanté son pain, que mon frère ne mangeait qu’en idée, s’écria: «Garçon, apporte-nous un autre plat. Mon brave hôte, dit-il à mon frère, encore qu’aucun garçon n’eût paru, goûtez de ce nouveau mets et me dites si jamais vous avez mangé du mouton cuit avec du blé mondé, qui fût mieux accommodé que celui-là.
– Il est admirable, lui répondit mon frère: aussi je m’en donne comme il faut.
– Que vous me faites de plaisir! reprit le seigneur Barmécide; je vous conjure, par la satisfaction que j’ai de vous voir si bien manger, de ne rien laisser de ce mets, puisque vous le trouvez si fort à votre goût.» Peu de temps après, il demanda une oie à la sauce douce, accommodée avec du vinaigre, du miel, des raisins secs, des pois chiches et des figues sèches; ce qui fut apporté comme le plat de viande de mouton. «L’oie est bien grasse, dit le Barmécide, mangez-en une cuisse et une aile. Il faut ménager votre appétit, car il vous revient encore beaucoup d’autres choses.» Effectivement, il demanda plusieurs autres plats de différentes sortes, dont mon frère, en mourant de faim, continua de faire semblant de manger; mais ce qu’il vanta plus que tout le reste, fut un agneau nourri de pistaches, qu’il ordonna qu’on servît, et qui fut servi de même que les plats précédents. «Oh! pour ce mets, dit le seigneur Barmécide, c’est un mets qu’on ne mange point ailleurs que chez moi: je veux que vous vous en rassasiiez.» En disant cela, il fit comme s’il eût eu un morceau à la main, et l’approchant de la bouche de mon frère: «Tenez, lui dit-il, avalez cela, vous allez juger si j’ai tort de vous vanter ce plat.» Mon frère allongea la tête, ouvrit la bouche, feignit de prendre le morceau, de le mâcher et de l’avaler avec un extrême plaisir. «Je savais bien, reprit le Barmécide, que vous le trouveriez bon.
– Rien au monde n’est plus exquis, repartit mon frère. Franchement, c’est une chose délicieuse que votre table.
– Qu’on apporte à présent le ragoût, s’écria le Barmécide; je crois que vous n’en serez pas moins content que de l’agneau. Hé bien! qu’en pensez-vous?
– Il est merveilleux, répondit Schacabac; on y sent tout à la fois l’ambre, le clou de girofle, la muscade, le gingembre, le poivre et les herbes les plus odorantes; et toutes ces odeurs sont si bien ménagées que l’une n’empêche pas qu’on ne sente l’autre: quelle volupté!
– Faites honneur à ce ragoût, répliqua le Barmécide; mangez-en donc, je vous en prie. Holà! garçon, ajouta-t-il en haussant la voix, qu’on nous donne un nouveau ragoût.
– Non pas, s’il vous plaît, interrompit mon frère; en vérité, Seigneur, il n’est pas possible que je mange davantage: je n’en puis plus.
– «Qu’on desserve donc, dit alors le Barmécide, et qu’on apporte les fruits.» Il attendit un moment, comme pour donner le temps aux officiers de desservir; après quoi, reprenant la parole: «Goûtez de ces amandes, poursuivit-il, elles sont bonnes et fraîchement cueillies.» Ils firent l’un et l’autre de même que s’ils eussent ôté la peau des amandes et qu’ils les eussent mangées. Après cela, le Barmécide, invitant mon frère à prendre d’autres choses: «Voilà, lui dit-il, de toutes sortes de fruits, des gâteaux, des confitures sèches, des compotes: choisissez ce qu’il vous plaira. Puis, avançant la main comme s’il lui eût présenté quelque chose: Tenez, continua-t-il, voici une tablette excellente pour aider à faire la digestion.» Schacabac fit semblant de prendre et de manger: «Seigneur, dit-il, le musc n’y manque pas.
– Ces sortes de tablettes se font chez moi, répondit le Barmécide, et en cela comme en tout ce qui se fait dans ma maison, rien n’est épargné.» Il excita encore mon frère à manger: «Pour un homme, poursuivit-il, qui étiez encore à jeun lorsque vous êtes entré ici, il me paraît que vous n’avez guère mangé.
– Seigneur, lui repartit mon frère, qui avait mal aux mâchoires à force de mâcher à vide, je vous assure que je suis tellement rempli que je ne saurais manger un seul morceau davantage.
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