Les Mille Et Une Nuits Tome II
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«Il faisait de profondes réflexions sur le grand bonheur qui venait de lui arriver, lorsqu’il entendit frapper à sa porte. Avant que d’ouvrir il demanda qui frappait, et ayant reconnu à la voix que c’était une femme, il ouvrit: «Mon fils, lui dit-elle, j’ai une grâce à vous demander: voilà le temps de la prière, je voudrais bien me laver pour être en état de la faire. Laissez-moi, s’il vous plaît, entrer chez vous, et me donnez un vase d’eau.» Mon frère envisagea cette femme et vit que c’était une personne déjà fort avancée en âge. Quoiqu’il ne la connût point, il ne laissa pas de lui accorder ce qu’elle demandait. Il lui donna un vase plein d’eau; ensuite il reprit sa place, et toujours occupé de sa dernière aventure, il mit son or dans une espèce de bourse longue et étroite, propre à porter à sa ceinture. La vieille, pendant ce temps-là, fit sa prière, et lorsqu’elle eut achevé, elle vint trouver mon frère, se prosterna deux fois en frappant la terre de son front, comme si elle eût voulu prier Dieu; puis, s’étant relevée, elle lui souhaita toute sorte de biens.»
L’aurore, dont la clarté commençait à paraître, obligea Scheherazade à s’arrêter en cet endroit. La nuit suivante elle reprit ainsi son discours, en faisant toujours parler le barbier:
CLV NUIT.
«La vieille souhaita donc toute sorte de biens à mon frère, et le remercia de son honnêteté. Comme elle était habillée assez pauvrement, et qu’elle s’humiliait fort devant lui, il crut qu’elle lui demandait l’aumône, et il lui présenta deux pièces d’or. La vieille se retira en arrière avec surprise, comme si mon frère lui eût fait une injure: «Grand Dieu! lui dit-elle, que veut dire ceci? Serait-il possible, seigneur, que vous me prissiez pour une de ces misérables qui font profession d’entrer hardiment chez les gens pour demander l’aumône? Reprenez votre argent, je n’en ai pas besoin, Dieu merci. J’appartiens à une jeune dame de cette ville, qui est pourvue d’une beauté charmante, et qui est avec cela très-riche; elle ne me laisse manquer de rien.»
«Mon frère ne fut pas assez fin pour s’apercevoir de l’adresse de la vieille, qui n’avait refusé les deux pièces d’or que pour en attraper davantage. Il lui demanda si elle ne pourrait pas lui procurer l’honneur de voir cette dame. «Très-volontiers, lui répondit-elle; elle sera bien aise de vous épouser, et de vous mettre en possession de tous ses biens, en vous faisant maître de sa personne. Prenez votre argent et suivez-moi.» Ravi d’avoir trouvé une grosse somme d’argent, et presque aussitôt une femme belle et riche, il ferma les yeux à toute autre considération. Il prit les cinq cents pièces d’or, et se laissa conduire par la vieille.
«Elle marcha devant lui, et il la suivit de loin jusqu’à la porte d’une grande maison où elle frappa. Il la rejoignit dans le temps qu’une jeune esclave grecque ouvrait. La vieille le fit entrer le premier, et passer au travers d’une cour bien pavée, et l’introduisit dans une salle dont l’ameublement le confirma dans la bonne opinion qu’on lui avait fait concevoir de la maîtresse de la maison. Pendant que la vieille alla avertir la dame, il s’assit, et comme il avait chaud, il ôta son turban et le mit près de lui. Il vit bientôt entrer la jeune dame, qui le surprit bien plus par sa beauté, que par la richesse de son habillement. Il se leva dès qu’il l’aperçut. La dame le pria d’un air gracieux de reprendre sa place, en s’asseyant près de lui. Elle lui marqua bien de la joie de le voir, et après lui avoir dit quelques douceurs: «Nous ne sommes pas ici assez commodément, ajouta-t-elle; venez, donnez-moi la main.» À ces mots, elle lui présenta la sienne, et le mena dans une chambre écartée où elle s’entretint encore quelque temps avec lui. Puis elle le quitta en lui disant: «Demeurez, je suis à vous dans un moment.» Il attendit; mais au lieu de la dame, un grand esclave noir arriva le sabre à la main, et regardant mon frère d’un œil terrible: «Que fais-tu ici? lui dit-il fièrement.» Alnaschar, à cet aspect, fut tellement saisi de frayeur, qu’il n’eut pas la force de répondre. L’esclave le dépouilla, lui enleva l’or qu’il portait, et lui déchargea plusieurs coups de sabre dans les chairs seulement. Le malheureux en tomba par terre, où il resta sans mouvement, quoiqu’il eût encore l’usage de ses sens. Le noir, le croyant mort, demanda du sel; l’esclave grecque en apporta plein un grand bassin; ils en frottèrent les plaies de mon frère, qui eut la présence d’esprit, malgré la douleur cuisante qu’il souffrait, de ne donner aucun signe de vie. Le noir et l’esclave grecque s’étant retirés, la vieille qui avait fait tomber mon frère dans le piège, vint le prendre par les pieds et le traîna jusqu’à une trappe qu’elle ouvrit. Elle le jeta dedans, et il se trouva dans un lieu souterrain avec plusieurs corps de gens qui avaient été assassinés. Il s’en aperçut dès qu’il fut revenu à lui; car la violence de sa chute lui avait ôté le sentiment. Le sel dont ses plaies avaient été frottées lui conserva la vie. Il reprit peu à peu assez de force pour se soutenir, et au bout de deux jours, ayant ouvert la trappe durant la nuit, et remarqué dans la cour un endroit propre à se cacher, il y demeura jusqu’à la pointe du jour. Alors il vit paraître la détestable vieille, qui ouvrit la porte de la rue et partit pour aller chercher une autre proie. Afin qu’elle ne le vît pas, il ne sortit de ce coupe-gorge que quelques moments après elle, et il vint se réfugier chez moi, où il m’apprit toutes les aventures qui lui étaient arrivées en si peu de temps.
«Au bout d’un mois il fut parfaitement guéri de ses blessures par les remèdes souverains que je lui fis prendre. Il résolut de se venger de la vieille qui l’avait trompé si cruellement. Pour cet effet, il fit une bourse assez grande pour contenir cinq cents pièces d’or, et au lieu d’or il la remplit de morceaux de verre.»
Scheherazade, en achevant ces derniers mots, s’aperçut qu’il était jour. Elle n’en dit pas davantage cette nuit. Mais le lendemain elle poursuivit de cette sorte l’histoire d’Alnaschar:
CLVI NUIT.
«Mon frère, continua le barbier, attacha le sac de verre autour de lui avec sa ceinture, se déguisa en vieille, et prit un sabre qu’il cacha sous sa robe. Un matin il rencontra la vieille qui se promenait déjà par la ville, en cherchant l’occasion de jouer un mauvais tour à quelqu’un. Il l’aborda, et contrefaisant la voix d’une femme: «N’auriez-vous pas, lui dit-il, un trébuchet à me prêter? Je suis une femme de Perse nouvellement arrivée. J’ai apporté de mon pays cinq cents pièces d’or; je voudrais bien voir si elles sont de poids.
– Bonne femme, lui répondit la vieille, vous ne pouviez mieux vous adresser qu’à moi. Venez, vous n’avez qu’à me suivre, je vous mènerai chez mon fils, qui est changeur; il se fera un plaisir de vous les peser lui-même pour vous en épargner la peine. Ne perdons pas de temps afin de le trouver avant qu’il aille à sa boutique.» Mon frère la suivit jusqu’à la maison où elle l’avait introduit la première fois, et la porte fut ouverte par l’esclave grecque.
«La vieille mena mon frère dans la salle, où elle lui dit d’attendre un moment, qu’elle allait faire venir son fils. Le prétendu fils parut sous la forme du vilain esclave noir: «Maudite vieille, dit-il à mon frère, lève-toi et me suis.» En disant ces mots, il marcha devant pour le mener au lieu où il voulait le massacrer. Alnaschar se leva, le suivit; et tirant son sabre de dessous sa robe, il le lui déchargea sur le cou par derrière si adroitement, qu’il lui abattit la tête. Il la prit aussitôt d’une main, et de l’autre il traîna le cadavre jusqu’au lieu souterrain, où il le jeta avec la tête. L’esclave grecque, accoutumée à ce manège, se fit bientôt voir avec le bassin plein de sel; mais quand elle vit Alnaschar le sabre à la main, et qui avait quitté le voile dont il s’était couvert le visage, elle laissa tomber le bassin et s’enfuit; mais mon frère, courant plus fort qu’elle, la joignit, et lui fit voler la tête de dessus les épaules. La méchante vieille accourut au bruit, et il se saisit d’elle avant qu’elle eût le temps de lui échapper. «Perfide, s’écria-t-il, me reconnais-tu?
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