Les Mille Et Une Nuits Tome II

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– Hélas? seigneur, répondit-elle en tremblant, qui êtes-vous? Je ne me souviens pas de vous avoir jamais vu.

– Je suis, dit-il, celui chez qui tu entras l’autre jour pour te laver et faire ta prière d’hypocrite; t’en souvient-il?» Alors elle se mit à genoux pour lui demander pardon; mais il la coupa en quatre pièces.

«Il ne restait plus que la dame, qui ne savait rien de ce qui venait de se passer chez elle. Il la chercha, et la trouva dans une chambre où elle pensa s’évanouir quand elle le vit paraître. Elle lui demanda la vie, et il eut la générosité de la lui accorder. «Madame, lui dit-il, comment pouvez-vous être avec des gens aussi méchants que ceux dont je viens de me venger si justement?

– J’étais, lui répondit-elle, la femme d’un honnête marchand, et la maudite vieille, dont je ne connaissais pas la méchanceté, me venait voir quelquefois: «Madame, me dit-elle un jour, nous avons de belles noces chez nous; vous y prendriez beaucoup de plaisir, si vous vouliez nous faire l’honneur de vous y trouver.»

– Je me laissai persuader. Je pris mon plus bel habit avec une bourse de cent pièces d’or; je la suivis; elle m’amena dans cette maison, où je trouvai ce noir qui me retint par force; il y a trois ans que j’y suis avec bien de la douleur.

– De la manière dont ce détestable noir se gouvernait, reprit mon frère, il faut qu’il ait amassé bien des richesses.

– Il y en a tant, repartit-elle, que vous serez riche à jamais si vous pouvez les emporter: suivez-moi et vous le verrez.» Elle conduisit Alnaschar dans une chambre où elle lui fit voir effectivement plusieurs coffres pleins d’or, qu’il considéra avec une admiration dont il ne pouvait revenir. «Allez, dit-elle, et amenez assez de monde pour emporter tout cela.» Mon frère ne se le fit pas dire deux fois; il sortit, et ne fut dehors qu’autant de temps qu’il lui en fallut pour assembler dix hommes. Il les emmena avec lui; et en arrivant à la maison, il fut fort étonné de trouver la porte ouverte; mais il le fut bien davantage, lorsque étant entré dans la chambre où il avait vu les coffres, il n’en trouva pas un seul. La dame, plus rusée et plus diligente que lui, les avait fait enlever et avait disparu elle-même. À défaut des coffres, et pour ne s’en pas retourner les mains vides, il fit emporter tout ce qu’il put trouver de meubles dans les chambres et dans les garde-meubles, où il y en avait beaucoup plus qu’il ne lui en fallait pour le dédommager des cinq cents pièces d’or qui lui avaient été volées. Mais en sortant de la maison, il oublia de fermer la porte. Les voisins, qui avaient reconnu mon frère et vu les porteurs aller et venir, coururent avertir le juge de police de ce déménagement qui leur avait paru suspect. Alnaschar passa la nuit assez tranquillement; mais le lendemain matin, comme il sortait du logis, il rencontra à sa porte vingt hommes des gens du juge de police qui se saisirent de lui. «Venez avec nous, lui dirent-ils; notre maître veut vous parler.» Mon frère les pria de se donner un moment de patience, et leur offrit une somme d’argent pour qu’ils le laissassent échapper; mais au lieu de l’écouter, ils le lièrent et le forcèrent à marcher avec eux. Ils rencontrèrent dans une rue un ami de mon frère, qui les arrêta et s’informa d’eux pour quelle raison ils l’emmenaient; il leur proposa même une somme considérable pour le lâcher, et rapporter au juge de police qu’ils ne l’avaient pas trouvé; mais il ne put rien obtenir d’eux, et ils menèrent Alnaschar au juge de police.»

Scheherazade cessa de parler en cet endroit, parce qu’elle remarqua qu’il était jour. La nuit suivante elle reprit le fil de sa narration, et dit au sultan des Indes:

CLVII NUIT.

«Sire, quand les gardes, poursuivit le barbier, eurent conduit mon frère devant le juge de police, ce magistrat lui dit: «Je vous demande où vous avez pris tous les meubles que vous fîtes porter hier chez vous.

– Seigneur, répondit Alnaschar, je suis prêt à vous dire la vérité; mais permettez-moi auparavant d’avoir recours à votre clémence, et de vous supplier de me donner votre parole qu’il ne me sera rien fait.

– Je vous la donne, répliqua le juge.» Alors mon frère lui raconta sans déguisement tout ce qui lui était arrivé, et tout ce qu’il avait fait depuis que la vieille était venue faire sa prière chez lui, jusqu’à ce qu’il ne trouva plus la jeune dame dans la chambre où il l’avait laissée après avoir tué le noir, l’esclave grecque et la vieille. À l’égard de ce qu’il avait fait emporter chez lui, il supplia le juge de lui en laisser au moins une partie pour le récompenser des cinq cents pièces d’or qu’on lui avait volées.

«Le juge, sans rien promettre à mon frère, envoya chez lui quelques-uns de ses gens pour enlever tout ce qu’il y avait; et lorsqu’on lui eut rapporté qu’il n’y restait plus rien, et que tout avait été mis dans son garde-meuble, il commanda aussitôt à mon frère de sortir de la ville, et de n’y revenir de sa vie; parce qu’il craignait que, s’il y demeurait, il n’allât se plaindre de son injustice au calife. Cependant Alnaschar obéit à l’ordre sans murmurer, et sortit de la ville pour se réfugier dans une autre. En chemin, il fut rencontré par des voleurs qui le dépouillèrent et le mirent nu comme la main. Je n’eus pas plus tôt appris cette fâcheuse nouvelle, que je pris un habit et allai le trouver où il était. Après l’avoir consolé le mieux qu’il me fut possible, je le ramenai et le fis entrer secrètement dans la ville, où j’en eus autant de soin que de mes autres frères.

HISTOIRE DU SIXIÈME FRÈRE DU BARBIER.

«Il ne me reste plus à vous raconter que l’histoire de mon sixième frère, appelé Schacabac, aux lèvres fendues. Il avait eu d’abord l’industrie de bien faire valoir les cent drachmes d’argent qu’il avait eues en partage de même que ses autres frères; de sorte qu’il s’était vu fort à son aise; mais un revers de fortune le réduisit à la nécessité de demander sa vie. Il s’en acquittait avec adresse, et il s’étudiait surtout à se procurer l’entrée des grandes maisons par l’entremise des officiers et des domestiques, pour avoir un libre accès auprès des maîtres, et s’attirer leur compassion.

«Un jour qu’il passait devant un hôtel magnifique, dont la porte élevée laissait voir une cour très-spacieuse où il y avait une foule de domestiques, il s’approcha de l’un d’entre eux et lui demanda à qui appartenait cet hôtel. «Bon homme, lui répondit le domestique, d’où venez-vous, pour me faire cette demande? Tout ce que vous voyez ne vous fait-il pas connaître que c’est l’hôtel d’un Barmécide [1]?» Mon frère, à qui la générosité et la libéralité des Barmécides étaient connues, s’adressa aux portiers, car il y en avait plus d’un, et les pria de lui donner l’aumône.» Entrez, lui dirent-ils, personne ne vous empêche, et adressez-vous vous-même au maître de la maison, il vous renverra content.»

«Mon frère ne s’attendait pas à tant d’honnêteté; il en remercia les portiers, et entra avec leur permission dans l’hôtel, qui était si vaste, qu’il mit beaucoup de temps à gagner l’appartement du Barmécide. Il pénétra enfin jusqu’à un grand bâtiment en carré d’une très-belle architecture, et entra par un vestibule qui lui fit découvrir un jardin des plus propres avec des allées de cailloux de différentes couleurs qui réjouissaient la vue. Les appartements d’en bas, qui régnaient à l’entour, étaient presque tous à jour. Ils se fermaient avec de grands rideaux pour garantir du soleil, et on les ouvrait pour prendre le frais quand la chaleur était passée.

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