Les Mille Et Une Nuits Tome II
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Il ne lui restait plus qu’une balle, qu’il avait fait tirer du magasin et apporter chez lui, lorsqu’un jour il alla au lieu public; il en trouva toutes les boutiques fermées. La chose lui parut extraordinaire. Il en demanda la cause, et on lui dit qu’un des premiers marchands, qui ne lui était pas inconnu, était mort, et que tous ses confrères, suivant la coutume, étaient allés à son enterrement.
Ganem s’informa de la mosquée où se devait faire la prière, et d’où le corps devait être porté au lieu de sa sépulture; et quand on la lui eut enseignée, il renvoya son esclave avec son paquet de marchandises, et il prit le chemin de la mosquée. Il y arriva que la prière n’était pas encore achevée, et on la faisait dans une salle toute tendue de satin noir. On enleva le corps, que la parenté, accompagnée des marchands et de Ganem, suivit jusqu’au lieu de sa sépulture, qui était hors de la ville et fort éloigné. C’était un édifice de pierre en forme de dôme, destiné à recevoir les corps de toute la famille du défunt; et, comme il était fort petit, on avait dressé des tentes à l’entour, afin que tout le monde fût à couvert pendant la cérémonie. On ouvrit le tombeau, et l’on y posa le corps, puis on le referma. Ensuite l’iman et les autres ministres de la mosquée s’assirent en rond sur des tapis, sous la principale tente, et récitèrent le reste des prières. Ils firent aussi la lecture des chapitres de l’Alcoran, prescrits pour l’enterrement des morts. Les parents et les marchands, à l’exemple des ministres, s’assirent en rond derrière eux.
Il était presque nuit lorsque tout fut achevé. Ganem, qui ne s’était pas attendu à une si longue cérémonie, commençait à s’inquiéter, et son inquiétude augmenta quand il vit qu’on servait un repas en mémoire du défunt, selon l’usage de Bagdad. On lui dit même que les tentes n’avaient pas été tendues seulement contre l’ardeur du soleil, mais aussi contre le serein, parce qu’on ne s’en retournerait à la ville que le lendemain. Ce discours alarma Ganem. «Je suis étranger, dit-il en lui-même, et je passe pour un riche marchand; des voleurs peuvent profiter de mon absence et aller piller ma maison; mes esclaves mêmes peuvent être tentés d’une si belle occasion. Ils n’ont qu’à prendre la fuite avec tout l’or que j’ai reçu pour mes marchandises, où les irai-je chercher?» Vivement occupé de ces pensées, il mangea quelques morceaux à la hâte et se déroba finement à la compagnie.
Il précipita ses pas pour faire plus de diligence; mais, comme il arrive assez souvent que plus on est pressé, moins on avance, il prit un chemin pour un autre et s’égara dans l’obscurité, de manière qu’il était près de minuit quand il arriva à la porte de la ville. Pour surcroît de malheur, il la trouva fermée. Ce contre-temps lui causa une peine nouvelle, et il fut obligé de prendre le parti de chercher un endroit pour passer le reste de la nuit et attendre qu’on ouvrît la porte. Il entra dans un cimetière si vaste, qu’il s’étendait depuis la ville jusqu’au lieu d’où il venait. Il s’avança jusqu’à des murailles assez hautes qui entouraient un petit champ qui faisait le cimetière particulier d’une famille et où était un palmier. Il y avait encore une infinité d’autres cimetières particuliers, dont on n’était pas exact à fermer les portes. Ainsi Ganem, trouvant ouvert celui où il y avait un palmier, y entra et ferma la porte après lui. Il se coucha sur l’herbe et fit tout ce qu’il put pour s’endormir; mais l’inquiétude où il était de se voir hors de chez lui l’en empêcha. Il se leva, et après avoir, en se promenant, passé et repassé plusieurs fois devant la porte, il l’ouvrit sans savoir pourquoi. Aussitôt il aperçut de loin une lumière qui semblait venir à lui. À cette vue, la frayeur le saisit, il poussa la porte, qui ne se fermait qu’avec un loquet, et monta promptement au haut du palmier, qui, dans la crainte dont il était agité, lui parut le plus sûr asile qu’il pût rencontrer.
Il n’y fut pas plutôt, qu’à la faveur de la lumière qui l’avait effrayé, il distingua et vit entrer dans le cimetière où il était, trois hommes qu’il reconnut pour des esclaves à leur habillement. L’un marchait devant avec une torche, et les deux autres le suivaient chargés d’un coffre, long de cinq à six pieds, qu’ils portaient sur leurs épaules. Ils le mirent à terre, et alors un des trois esclaves dit à ses camarades: «Frères, si vous m’en croyez, nous laisserons là ce coffre et nous reprendrons le chemin de la ville. – Non, non, répondit un autre, ce n’est pas ainsi qu’il faut exécuter les ordres que notre maîtresse nous donne; nous pourrions nous repentir de les avoir négligés. Enterrons ce coffre, puisqu’on nous l’a commandé.» Les deux autres esclaves se rendirent à ce sentiment; ils commencèrent à remuer la terre avec des instruments qu’ils avaient apportés pour cela, et quand ils eurent fait une profonde fosse, ils mirent le coffre dedans, et le couvrirent de la terre qu’ils avaient ôtée. Ils sortirent du cimetière après cela et s’en retournèrent chez eux.
Ganem, qui du haut du palmier avait entendu les paroles que les esclaves avaient prononcées, ne savait que penser de cette aventure. Il jugea qu’il fallait que ce coffre renfermât quelque chose de précieux, et que la personne à qui il appartenait avait ses raisons pour le faire cacher dans ce cimetière; il résolut de s’en éclaircir sur-le-champ. Il descendit du palmier. Le départ des esclaves lui avait ôté sa frayeur. Il se mit à travailler sur la fosse, et il y employa si bien les pieds et les mains, qu’en peu de temps il vit le coffre à découvert; mais il le trouva fermé d’un gros cadenas. Il fut très-mortifié de ce nouvel obstacle, qui l’empêchait de satisfaire sa curiosité. Cependant il ne perdit point courage, et le jour, venant à paraître sur ces entrefaites, lui fit découvrir dans le cimetière plusieurs gros cailloux. Il en choisit un avec quoi il n’eut pas beaucoup de peine à forcer le cadenas. Alors, plein d’impatience, il ouvrit le coffre. Au lieu d’y trouver de l’argent, comme il se l’était imaginé, Ganem fut dans une surprise que l’on ne peut exprimer d’y voir une jeune dame d’une beauté sans pareille. À son teint frais et vermeil, et encore plus à une respiration douce et réglée, il connut qu’elle était pleine de vie; mais il ne pouvait comprendre pourquoi, si elle n’était qu’endormie, elle ne s’était pas réveillée au bruit qu’il avait fait en forçant le cadenas. Elle avait un habillement si magnifique, des bracelets et des pendants d’oreilles de diamants, avec un collier de perles fines si grosses, qu’il ne douta pas un moment que ce ne fût une dame des premières de la cour. À la vue d’un si bel objet, non-seulement la pitié et l’inclination naturelle à secourir les personnes qui sont en danger, mais même quelque chose de plus fort, que Ganem alors ne pouvait pas bien démêler, le porta à donner à cette jeune beauté tout le secours qui dépendait de lui.
Avant toutes choses, il alla fermer la porte du cimetière, que les esclaves avaient laissée ouverte. Il revint ensuite prendre la dame entre ses bras. Il la tira hors du coffre, et la coucha sur la terre qu’il avait ôtée. La dame fut à peine dans cette situation et exposée au grand air, qu’elle éternua, et qu’avec un petit effort qu’elle fit en tournant la tête, elle rendit par la bouche une liqueur dont il parut qu’elle avait l’estomac chargé. Puis, entr’ouvrant et se frottant les yeux, elle s’écria d’une voix, dont Ganem, qu’elle ne voyait pas, fut enchanté: «Fleur du Jardin, Branche de Corail, Canne de Sucre, Lumière du Jour, Étoile du Matin, Délices du Temps, parlez donc, où êtes-vous?» C’étaient autant de noms de femmes esclaves qui avaient coutume de la servir. Elle les appelait, et elle était fort étonnée de ce que personne ne répondait. Elle ouvrit enfin les yeux, et, se voyant dans un cimetière, elle fut saisie de crainte. «Quoi donc! s’écria-t-elle plus fort qu’auparavant, les morts ressuscitent-ils? Sommes-nous au jour du jugement? Quel étrange changement du soir au matin!»
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