Les Mille Et Une Nuits Tome II
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Le roi de Samandal ne souffrit pas plus longtemps que le roi de Perse demeurât à ses pieds. Il l’embrassa, et en l’obligeant de se relever: «Sire, reprit-il, je serais bien fâché d’avoir contribué en rien à la mort d’un monarque si digne de vivre. S’il est vrai qu’une vie si précieuse ne puisse se conserver sans la possession de ma fille, vivez, sire, elle est à vous. Elle a toujours été très-soumise à ma volonté; je ne crois pas qu’elle s’y oppose.» En achevant ces paroles, il chargea un de ses officiers, que le roi Saleh avait bien voulu qu’il eût auprès de lui, d’aller chercher la princesse Giauhare, et de l’amener incessamment.
La princesse Giauhare était toujours restée où le roi de Perse l’avait rencontrée; l’officier l’y trouva, et on le vit bientôt de retour avec elle et ses femmes. Le roi de Samandal embrassa la princesse. «Ma fille, lui dit-il, je vous ai donné un époux; c’est le roi de Perse, que voilà, le monarque le plus accompli qu’il y ait aujourd’hui dans tout l’univers. La préférence qu’il vous a donnée par-dessus toutes les autres princesses nous oblige, vous et moi, de lui en marquer notre reconnaissance.
«- Sire, reprit la princesse Giauhare, Votre Majesté sait bien que je n’ai jamais manqué à la déférence que je devais à tout ce qu’elle a exigé de mon obéissance. Je suis encore prête à obéir, et j’espère que le roi de Perse voudra bien oublier le mauvais traitement que je lui ai fait: je le crois assez équitable pour ne l’imputer qu’à la nécessité de mon devoir.»
«Les noces furent célébrées dans le palais de la Ville des Enchantements, avec une solennité d’autant plus grande, que tous les amants de la reine magicienne, qui avaient repris leur première forme au moment qu’elle avait cessé de vivre, et qui en étaient venus faire leurs remerciements au roi de Perse, à la reine Gulnare et au roi Saleh, y assistèrent. Ils étaient tous fils de rois, ou princes, ou d’une qualité très-distinguée.
Le roi Saleh, enfin, conduisit le roi de Samandal dans son royaume et le remit en possession de ses états. Le roi de Perse, au comble de ses désirs, partit et retourna à la capitale de Perse avec la reine Giauhare, la reine Gulnare, la reine Farasche et les princesses; et la reine Farasche et les princesses y demeurèrent jusqu’à ce que le roi Saleh vint les prendre et les remena en son royaume sous les flots de la mer.
HISTOIRE DE GANEM, FILS D’ABOU AIOUB, SURNOMMÉ L’ESCLAVE D’AMOUR.
Sire, dit Scheherazade au sultan des Indes, il y avait autrefois, à Damas, un marchand qui, par son industrie et par son travail, avait amassé de grands biens, dont il vivait fort honorablement. Abou Aïoub, c’était son nom, avait un fils et une fille. Le fils fut d’abord appelé Ganem, et depuis surnommé l’Esclave d’amour. Il était très-bien fait, et son esprit, qui était naturellement excellent, avait été cultivé par de bons maîtres, que son père avait eu soin de lui donner. Et la fille fut nommée Force des Cœurs, parce qu’elle était pourvue d’une beauté si parfaite, que tous ceux qui la voyaient ne pouvaient s’empêcher de l’aimer.
Abou Aïoub mourut. Il laissa des richesses immenses. Cent charges de brocart et d’autres étoffes de soie, qui se trouvaient dans son magasin, n’en faisaient que la moindre partie. Les charges étaient toutes faites, et sur chaque balle on lisait en gros caractères: Pour Bagdad.
En ce temps-là, Mohammed, fils de Soliman, surnommé Zinebi, régnait dans la ville de Damas, capitale de Syrie. Son parent Haroun Alraschid, qui faisait sa résidence à Bagdad, lui avait donné ce royaume à titre de tributaire.
Peu de temps après la mort d’Abou Aïoub, Ganem s’entretenait avec sa mère des affaires de leur maison, et à propos des charges de marchandises qui étaient dans le magasin, il demanda ce que voulait dire l’écriture qu’on lisait sur chaque balle. «Mon fils, lui répondit sa mère, votre père voyageait tantôt dans une province et tantôt dans une autre, et il avait coutume, avant son départ, d’écrire sur chaque balle le nom de la ville où il se proposait d’aller. Il avait mis toutes choses en état pour faire le voyage de Bagdad, et il était prêt à partir, quand la mort…» Elle n’eut pas la force d’achever; un souvenir trop vif de la perte de son mari ne lui permit pas d’en dire davantage, et lui fit verser un torrent de larmes.
Ganem ne put voir sa mère attendrie sans être attendri lui-même. Ils demeurèrent quelques moments sans parler; mais il se remit enfin, et lorsqu’il vit sa mère en état de l’écouter, il prit la parole: «Puisque mon père, dit-il, a destiné ces marchandises pour Bagdad, et qu’il n’est plus en état d’exécuter son dessein, je vais donc me disposer à faire ce voyage. Je crois même qu’il est à propos que je presse mon départ, de peur que ces marchandises ne dépérissent, ou que nous ne perdions l’occasion de les vendre avantageusement.
La veuve d’Abou Aïoub, qui aimait tendrement son fils, fut fort alarmée de cette résolution, «Mon fils, lui répondit-elle, je ne puis que vous louer de vouloir imiter votre père; mais songez que vous êtes trop jeune, sans expérience, et nullement accoutumé aux fatigues des voyages. D’ailleurs voulez-vous m’abandonner et ajouter une nouvelle douleur à celle dont je suis accablée? Ne vaut-il pas mieux vendre ces marchandises aux marchands de Damas et nous contenter d’un profit raisonnable, que de vous exposer à périr?»
Elle avait beau combattre le dessein de Ganem par de bonnes raisons, il ne les pouvait goûter. L’envie de voyager et de perfectionner son esprit par une entière connaissance des choses du monde le sollicitait à partir, et l’emporta sur les remontrances, les prières et sur les pleurs même de sa mère. Il alla au marché des esclaves; il en acheta de robustes, loua cent chameaux, et s’étant enfin pourvu de toutes les choses nécessaires, il se mit en chemin avec cinq ou six marchands de Damas, qui allaient négocier à Bagdad.
Ces marchands, suivis de tous leurs esclaves, et accompagnés de plusieurs autres voyageurs, composaient une caravane si considérable, qu’ils n’eurent rien à craindre de la part des Bédouins, c’est-à-dire des Arabes qui n’ont d’autre profession que de battre la campagne, d’attaquer et piller les caravanes quand elles ne sont pas assez fortes pour repousser leurs insultes. Ils n’eurent donc à essuyer que les fatigues ordinaires d’une longue route, ce qu’ils oublièrent facilement à la vue de la ville de Bagdad, où ils arrivèrent heureusement.
Ils allèrent mettre pied à terre dans le khan le plus magnifique et le plus fréquenté de la ville; mais Ganem, qui voulait être logé commodément et en particulier, n’y prit pas d’appartement; il se contenta d’y laisser ses marchandises dans un magasin, afin qu’elles y fussent en sûreté. Il loua dans le voisinage une très-belle maison, richement meublée, où il y avait un jardin fort agréable par la quantité de jets d’eau et de bosquets qu’on y voyait.
Quelques jours après que ce jeune marchand se fut établi dans cette maison, et qu’il se fut entièrement remis de la fatigue du voyage, il s’habilla fort proprement et se rendit au lieu public où s’assemblaient les marchands pour vendre ou acheter des marchandises. Il était suivi d’un esclave qui portait un paquet de plusieurs pièces d’étoffes et de toiles fines.
Les marchands reçurent Ganem avec beaucoup d’honnêteté, et leur chef, ou syndic, à qui d’abord il s’adressa, prit et acheta tout le paquet au prix marqué par l’étiquette qui était attachée à chaque pièce d’étoffe. Ganem continua ce négoce avec tant de bonheur, qu’il vendait toutes les marchandises qu’il faisait porter chaque jour.
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