Les Mille Et Une Nuits Tome II

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La femme emporta la cage, et sans avoir égard à l’ordre de la reine Labe, elle y mit de la mangeaille et de l’eau. Et cependant, comme elle était amie du vieillard Abdallah, elle envoya l’avertir secrètement de quelle manière la reine venait de traiter son neveu et de son dessein de les faire périr l’un et l’autre, afin qu’il donnât ordre à l’en empêcher et qu’il songeât à sa propre conservation.

Abdallah vit bien qu’il n’y avait pas de ménagement à prendre avec la reine Labe. Il ne fit que siffler d’une certaine manière, et aussitôt un grand génie à quatre ailes se fit voir devant lui et lui demanda pour quel sujet il l’avait appelé. «L’Éclair, lui dit-il (c’est ainsi que s’appelait ce génie), il s’agit de conserver la vie du roi Beder, fils de la reine Gulnare. Va au palais de la magicienne, et transporte incessamment à la capitale de la Perse la femme pleine de compassion à qui elle a donné la cage en garde, afin qu’elle informe la reine Gulnare du danger où est le roi son fils, et du besoin qu’il a de son secours; prends garde de ne la pas épouvanter en te présentant devant elle, et dis-lui bien de ma part ce qu’elle doit faire.»

L’Éclair disparut, et passa en un instant au palais de la magicienne. Il instruisit la femme, il l’enleva dans l’air et la transporta à la capitale de Perse, où il la posa sur le toit en terrasse qui répondait à l’appartement de la reine Gulnare. La femme descendit par l’escalier qui y conduisait, et elle trouva la reine Gulnare et la reine Farasche, sa mère, qui s’entretenaient du triste sujet de leur affliction commune. Elle leur fit une profonde révérence, et par le récit qu’elle leur fit, elles connurent le besoin que le roi Beder avait d’être secouru promptement.

À cette nouvelle, la reine Gulnare fut dans un transport de joie, qu’elle marqua en se levant de sa place et en embrassant l’obligeante femme, pour lui témoigner combien elle lui était obligée du service qu’elle venait de lui rendre. Elle sortit aussitôt et commanda qu’on fît jouer les trompettes, les timbales et les tambours du palais, pour annoncer à toute la ville que le roi de Perse arriverait bientôt. Elle revint et trouva le roi Saleh, son frère, que la reine Farasche avait déjà fait venir par une certaine fumigation. «Mon frère, lui dit-elle, le roi votre neveu, mon cher fils, est dans la Ville des Enchantements, sous la puissance de la reine Labe. C’est à vous, c’est à moi, d’aller le délivrer; il n’y a pas de temps à perdre.»

Le roi Saleh assembla une puissante armée des troupes de ses états marins, qui s’éleva bientôt de la mer. Il appela même à son secours les génies ses alliés, qui parurent avec une autre armée plus nombreuse que la sienne. Quand les deux armées furent jointes, il se mit à la tête avec la reine Farasche, la reine Gulnare et les princesses, qui voulurent avoir part dans l’action. Ils s’élevèrent dans l’air, et ils fondirent bientôt sur le palais et sur la Ville des Enchantements, où la reine magicienne, sa mère et tous les adorateurs du feu furent détruits en un clin d’œil.

La reine Gulnare s’était fait suivre par la femme de la reine Labe, qui était venue lui annoncer la nouvelle de l’enchantement et de l’emprisonnement du roi son fils, et elle lui avait recommandé de n’avoir pas d’autre soin dans la mêlée, que d’aller prendre la cage et de la lui apporter. Cet ordre fut exécuté comme elle l’avait souhaité: elle ouvrit la cage elle-même, elle tira le hibou dehors, et en jetant sur lui de l’eau qu’elle s’était fait apporter: «Mon cher fils, dit-elle, quittez cette figure étrangère et reprenez celle d’homme, qui est la vôtre!»

Dans le moment la reine Gulnare ne vit plus le vilain hibou: elle vit le roi Beder, son fils. Elle l’embrassa aussitôt avec un excès de joie qu’elle n’était pas en état de dire par ses paroles, dans le transport où elle était; ses larmes y suppléèrent d’une manière qui l’exprimait avec beaucoup de force. Elle ne pouvait se résoudre à le quitter, et il fallut que la reine Farasche le lui arrachât d’entre les bras pour l’embrasser à son tour. Après elle, il fut embrassé de même par le roi son oncle et par les princesses ses parentes.

Le premier soin de la reine Gulnare fut de faire chercher le vieillard Abdallah, à qui elle était obligée du recouvrement du roi de Perse. Dès qu’on le lui eut amené: «L’obligation que je vous ai, lui dit-elle, est si grande, qu’il n’y a rien que je ne sois prête à faire pour vous en marquer ma reconnaissance: faites connaître vous-même en quoi je le puis, vous serez satisfait. – Grande reine, reprit-il, si la dame que je vous ai envoyée veut bien consentir à la foi du mariage que je lui offre, et que le roi de Perse veuille bien me souffrir à sa cour, je consacre de bon cœur le reste de mes jours à son service.» La reine Gulnare se tourna aussitôt du côté de la dame, qui était présente, et comme la dame fit connaître par une honnête pudeur qu’elle n’avait pas de répugnance pour ce mariage, elle leur fit prendre la main l’un à l’autre, et le roi de Perse et elle prirent le soin de leur fortune.

Ce mariage donna lieu au roi de Perse de prendre la parole en l’adressant à la reine sa mère: «Madame, dit-il en souriant, je suis ravi du mariage que vous venez de faire: il en reste un auquel vous devriez bien songer.» La reine Gulnare ne comprit pas d’abord de quel mariage il entendait parler; elle y pensa un moment, et dès qu’elle l’eut compris: «C’est du vôtre que vous voulez parler, reprit-elle; j’y consens très-volontiers.» Elle regarda aussitôt les sujets marins du roi son frère et les génies qui étaient présents. «Partez, dit-elle, et parcourez tous les palais de la mer et de la terre, et venez nous donner avis de la princesse la plus belle et la plus digne du roi mon fils, que vous aurez remarqué.

«- Madame, reprit le roi Beder, il est inutile de prendre toute cette peine. Vous n’ignorez pas sans doute que j’ai donné mon cœur à la princesse de Samandal, sur le simple récit de sa beauté: je l’ai vue, et je ne me suis pas repenti du présent que je lui ai fait. En effet, il ne peut pas y avoir, ni sur la terre, ni sous les ondes, une princesse qu’on puisse lui comparer. Il est vrai que, sur la déclaration que je lui ai faite, elle m’a traité d’une manière qui eût pu éteindre la flamme de tout autre amant moins embrasé que moi de son amour; mais elle est excusable, et elle ne pouvait me traiter moins rigoureusement après l’emprisonnement du roi son père, dont je ne laissais pas d’être la cause, quoique innocent. Peut-être que le roi de Samandal aura changé de sentiment, et qu’elle n’aura plus de répugnance à m’aimer et à me donner sa foi dès qu’il y aura consenti.

«- Mon fils, répliqua la reine Gulnare, s’il n’y a que la princesse Giauhare au monde capable de vous rendre heureux, ce n’est pas mon intention de m’opposer à votre union, s’il est possible qu’elle se fasse. Le roi votre oncle n’a qu’à faire venir le roi de Samandal, et nous aurons bientôt appris s’il est toujours aussi peu traitable qu’il l’a été.»

Quelque étroitement que le roi de Samandal eût été gardé jusqu’alors depuis sa captivité par les ordres du roi Saleh, il avait toujours été traité néanmoins avec beaucoup d’égards, et il s’était apprivoisé avec les officiers qui le gardaient. Le roi Saleh se fit apporter un réchaud avec du feu, et il y jeta une certaine composition en prononçant des paroles mystérieuses. Dès que la fumée commença à s’élever, le palais s’ébranla, et l’on vit bientôt paraître le roi de Samandal avec les officiers du roi qui l’accompagnaient. Le roi de Perse se jeta aussitôt à ses pieds, et en demeurant le genou en terre: «Sire, dit-il, ce n’est plus le roi Saleh qui demande à Votre Majesté l’honneur de son alliance pour le roi de Perse, c’est le roi de Perse lui-même qui la supplie de lui faire cette grâce. Je ne puis me persuader qu’elle veuille être la cause de la mort d’un roi qui ne peut plus vivre s’il ne vit avec l’aimable princesse Giauhare.»

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