Les Mille Et Une Nuits Tome II

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«- Je vous le promets encore, repartit la reine, et je vous répète par le même serment qu’hier, que vous et lui vous aurez tout sujet de vous louer de moi. Je vois bien que je ne vous suis pas encore assez connue, ajouta-t-elle: vous ne m’avez vue jusqu’à présent que le visage couvert; mais comme je trouve votre neveu digne de mon amitié, je veux vous faire voir que je ne suis pas indigne de la sienne.» En disant ces paroles, elle laissa voir au roi Beder, qui s’était approché avec Abdallah, une beauté incomparable. Mais le roi Beder en fut peu touché. En effet: «Ce n’est pas assez d’être belle, dit-il en lui-même, il faut que les actions soient aussi régulières que la beauté est accomplie.»

Dans le temps que le roi Beder faisait ces réflexions, les yeux attachés sur la reine Labe, le vieillard Abdallah se tourna de son côté, et en le prenant par la main, il le lui présenta. «Le voilà, madame, lui dit-il; je supplie Votre Majesté, encore une fois, de se souvenir qu’il est mon neveu, et de permettre qu’il vienne me voir quelquefois.» La reine le lui promit, et pour lui marquer sa reconnaissance, elle lui fit donner un sac de mille pièces d’or qu’elle avait fait apporter. Il s’excusa d’abord de le recevoir; mais elle voulut absolument qu’il l’acceptât, et il ne put s’en dispenser. Elle avait fait amener un cheval aussi richement harnaché que le sien, pour le roi de Perse. On le lui présenta, et pendant qu’il mettait le pied à l’étrier: «J’oubliais, dit la reine à Abdallah, de vous demander comment s’appelle votre neveu.» Comme il lui eut répondu qu’il se nommait Beder: «On s’est mépris, reprit-elle, on devait plutôt le nommer Schems.»

Dès que le roi Beder fut monté à cheval, il voulut prendre son rang derrière la reine; mais elle le fit avancer à sa gauche, et voulut qu’il marchât à côté d’elle. Elle regarda Abdallah, et après lui avoir fait une inclination de tête, elle reprit sa marche.

Au lieu de remarquer sur le visage du peuple une certaine satisfaction accompagnée de respect à la vue de sa souveraine, le roi Beder s’aperçut au contraire qu’on la regardait avec mépris, et même que plusieurs faisaient mille imprécations contre elle. «La magicienne, disaient quelques-uns, a trouvé un nouveau sujet d’exercer sa méchanceté: le ciel ne délivrera-il jamais le monde de sa tyrannie? Pauvre étranger? s’écriaient d’autres, tu es bien trompé si tu crois que ton bonheur durera longtemps: c’est pour rendre la chute plus assommante que l’on t’élève si haut.» Ces discours lui firent connaître que le vieillard Abdallah lui avait dépeint la reine Labe telle qu’elle était en effet. Mais comme il ne dépendait plus de lui de se tirer du danger où il était, il s’abandonna à la Providence et à ce qu’il plairait au ciel de décider de son sort.

La reine magicienne arriva à son palais, et quand elle eut mis pied à terre, elle se fit donner la main par le roi Beder, et entra avec lui, accompagnée de ses femmes et des officiers de ses eunuques. Elle lui fit voir elle-même tous les appartements, où il n’y avait qu’or massif, pierreries, et que meubles d’une magnificence singulière. Quand elle l’eut mené dans son cabinet, elle s’avança avec lui sur un balcon, d’où elle lui fit remarquer un jardin d’une beauté enchantée. Le roi Beder louait tout ce qu’il voyait avec beaucoup d’esprit, d’une manière néanmoins qu’elle ne pouvait se douter qu’il fût autre chose que le neveu du vieillard Abdallah. Ils s’entretinrent de plusieurs choses indifférentes, jusqu’à ce qu’on vînt avertir la reine que l’on avait servi.

La reine et le roi Beder se levèrent et allèrent se mettre à table. La table était d’or massif et les plats de la même matière. Ils mangèrent et ils ne burent presque pas jusqu’au dessert; mais alors la reine se fit remplir sa coupe d’or d’excellent vin, et après qu’elle eut bu à la santé du roi Beder, elle la fit remplir, sans la quitter, et la lui présenta. Le roi Beder la reçut avec beaucoup de respect, et, par une inclination de tête fort bas, il lui marqua qu’il buvait réciproquement à sa santé.

Dans le même temps, dix femmes de la reine Labe entrèrent avec des instruments, dont elles firent un agréable concert avec leurs voix, pendant qu’ils continuèrent de boire bien avant dans la nuit. À force de boire, enfin, ils s’échauffèrent si fort l’un et l’autre, qu’insensiblement le roi Beder oublia que la reine était magicienne, et qu’il ne la regarda plus que comme la plus belle reine qu’il y eût au monde. Dès que la reine se fut aperçu qu’elle l’avait amené au point qu’elle souhaitait, elle fit signe aux eunuques et à ses femmes de se retirer. Ils obéirent, et le roi Beder et elle couchèrent ensemble.

Le lendemain, la reine et le roi Beder allèrent au bain dès qu’ils furent levés, et au sortir du bain, les femmes qui y avaient servi le roi lui présentèrent du linge blanc et un habit des plus magnifiques. La reine, qui avait pris aussi un autre habit plus magnifique que celui du jour d’auparavant, vint le prendre, et ils allèrent ensemble à son appartement; on leur servit un bon repas, après quoi ils passèrent la journée agréablement à la promenade dans le jardin, et à plusieurs sortes de divertissements.

La reine Labe traita et régala le roi Beder de cette manière pendant quarante jours, comme elle avait coutume d’en user envers tous ses amants. La nuit du quarantième, qu’ils étaient couchés, comme elle croyait que le roi Beder dormait, elle se leva sans faire de bruit; mais le roi Beder, qui était éveillé, et qui s’aperçut qu’elle avait quelque dessein, fit semblant de dormir et fut attentif à ses actions. Lorsqu’elle fut levée, elle ouvrit une cassette, d’où elle tira une boîte pleine d’une certaine poudre jaune. Elle prit de cette poudre et en fit une traînée au travers de la chambre. Aussitôt cette traînée se changea en un ruisseau d’une eau très-claire, au grand étonnement du roi Beder. Il en trembla de frayeur, et il se contraignit davantage à faire semblant qu’il dormait, pour ne pas donner à connaître à la magicienne qu’il fût éveillé.

La reine Labe puisa de l’eau du ruisseau dans un vase, et en versa dans un bassin où il y avait de la farine, dont elle fit une pâte qu’elle pétrit fort longtemps; elle y mit enfin de certaines drogues qu’elle prit en différentes boîtes, et elle en fit un gâteau qu’elle mit dans une tourtière couverte. Comme, avant toute chose, elle avait allumé un grand feu, elle tira de la braise, mit la tourtière dessus; et pendant que le gâteau cuisait, elle remit les vases et les boîtes dont elle s’était servie en leur lieu, et à de certaines paroles qu’elle prononça, le ruisseau qui coulait au milieu de la chambre disparut. Quand le gâteau fut cuit, elle l’ôta de dessus la braise, et le porta dans un cabinet; après quoi elle revint coucher avec le roi Beder, qui sut si bien dissimuler, qu’elle n’eut pas le moindre soupçon qu’il eût rien vu de tout ce qu’elle venait de faire.

Le roi Beder, à qui les plaisirs et les divertissements avaient fait oublier le bon vieillard Abdallah, son hôte, depuis qu’il l’avait quitté, se souvint de lui et crut qu’il avait besoin de son conseil, après ce qu’il avait vu faire à la reine Labe pendant la nuit. Dès qu’il fut levé, il témoigna à la reine le désir qu’il avait de l’aller voir, et la supplia de vouloir bien le lui permettre. «Hé quoi! mon cher Beder, reprit la reine, vous ennuyez-vous déjà, je ne dis pas de demeurer dans un palais si superbe et où vous devez trouver tant d’agréments, mais de la compagnie d’une reine qui vous aime si passionnément, et qui vous en donne tant de marques?

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