Les Mille Et Une Nuits Tome II
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«- Puissante reine, repartit le roi Beder, quelque persuadé que je sois que Votre Majesté ne l’a fait que pour se divertir, je n’ai pu néanmoins me garantir de la surprise. Quel moyen aussi de s’empêcher de n’avoir pas au moins quelque émotion à des paroles capables de faire un changement si étrange? Mais, madame, laissons là ce discours, et puisque j’ai mangé de votre gâteau, faites-moi la grâce de goûter du mien.».
La reine Labe, qui ne pouvait mieux se justifier qu’en donnant cette marque de confiance au roi de Perse, rompit un morceau du gâteau et le mangea. Dès qu’elle l’eut avalé, elle parut toute troublée, et elle demeura comme immobile. Le roi Beder ne perdit pas de temps, il prit de l’eau du même bassin, et en la lui jetant au visage: «Abominable magicienne, s’écria-t-il, sors de cette figure et change-toi en cavale!»
Au même moment la reine Labe fut changée en une très-belle cavale, et sa confusion fut si grande de se voir ainsi métamorphosée, qu’elle répandit des larmes en abondance. Elle baissa la tête jusqu’aux pieds du roi Beder, comme pour le toucher de compassion. Mais quand il eût voulu se laisser fléchir, il n’était pas en son pouvoir de réparer le mal qu’il lui avait fait. Il mena la cavale à l’écurie du palais, où il la mit entre les mains d’un palefrenier, pour la faire seller et brider; mais de toutes les brides que le palefrenier présenta à la cavale, pas une ne se trouva propre. Il fit seller et brider deux chevaux, un pour lui et l’autre pour le palefrenier, et il se fit suivre par le palefrenier jusque chez le vieillard Abdallah, avec la cavale en main.
Abdallah, qui aperçut de loin le roi Beder et la cavale, ne douta pas que le roi Beder n’eût fait ce qu’il lui avait recommandé. «Maudite magicienne, dit-il aussitôt en lui-même avec joie, le ciel enfin t’a châtiée comme tu le méritais.» Le roi Beder mit pied à terre en arrivant et entra dans la boutique d’Abdallah, qu’il embrassa en le remerciant de tous les services qu’il lui avait rendus. Il lui raconta de quelle manière le tout s’était passé, et lui marqua qu’il n’avait pas trouvé de bride propre pour la cavale. Abdallah, qui en avait une à tous chevaux, en brida la cavale lui-même, et dès que le roi Beder eut renvoyé le palefrenier avec les deux chevaux: «Sire, lui dit-il, vous n’avez pas besoin de vous arrêter davantage en cette ville; montez la cavale et retournez en votre royaume. La seule chose que j’ai à vous recommander, c’est qu’au cas où vous veniez à vous défaire de la cavale, de vous bien garder de la livrer avec la bride.» Le roi Beder lui promit qu’il s’en souviendrait, et après qu’il lui eut dit adieu, il partit.
Le jeune roi de Perse ne fut pas plutôt hors de la ville, qu’il ne se sentit pas de joie d’être délivré d’un si grand danger et d’avoir à sa disposition la magicienne, qu’il avait eu un si grand sujet de redouter. Trois jours après son départ, il arriva à une grande ville. Comme il était dans le faubourg, il fut rencontré par un vieillard de quelque considération, qui allait à pied à une maison de plaisance qu’il y avait. «Seigneur, lui dit le vieillard en s’arrêtant, oserais-je vous demander de quel côté vous venez?» Il s’arrêta aussi pour le satisfaire, et comme le vieillard lui faisait plusieurs questions, une vieille survint, qui s’arrêta pareillement et se mit à pleurer en regardant la cavale avec de grands soupirs.
Le roi Beder et le vieillard interrompirent leur entretien pour regarder la vieille, et le roi Beder lui demanda quel sujet elle avait de pleurer. «Seigneur, reprit-elle, c’est que votre cavale ressemble si parfaitement à une que mon fils avait, et que je regrette encore pour l’amour de lui, que je croirais que c’est la même si elle n’était morte. Vendez-la-moi, je vous en supplie, je vous la paierai ce qu’elle vaut, et avec cela je vous en aurai une très-grande obligation.
«- Bonne mère, repartit le roi Beder, je suis fâché de ne pouvoir vous accorder ce que vous demandez: ma cavale n’est pas à vendre. – Ah! seigneur, insista la vieille, ne me refusez pas, je vous en conjure au nom de Dieu. Nous mourrions de déplaisir, mon fils et moi, si vous ne nous accordiez pas cette grâce. – Bonne mère, répliqua le roi Beder, je vous l’accorderais très-volontiers si je m’étais déterminé à me défaire d’une si bonne cavale; mais quand cela serait, je ne crois pas que vous en voulussiez donner mille pièces d’or: car en ce cas-là je ne l’estimerais pas moins. – Pourquoi ne les donnerais-je pas? repartit la vieille: vous n’avez qu’à donner votre consentement à la vente, je vais vous les compter.»
Le roi Beder, qui voyait que la vieille était habillée assez pauvrement, ne put s’imaginer qu’elle fût en état de trouver une si grosse somme. Pour éprouver si elle tiendrait le marché: «Donnez-moi l’argent, lui dit-il, la cavale est à vous.» Aussitôt la vieille détacha une bourse qu’elle avait autour de sa ceinture, et en la lui présentant: «Prenez la peine de descendre, lui dit-elle, que nous comptions si la somme y est. Au cas qu’elle n’y soit pas, j’aurai bientôt trouvé le reste, ma maison n’est pas loin.»
L’étonnement du roi Beder fut extrême quand il vit la bourse. «Bonne mère, reprit-il, ne voyez-vous pas que ce que je vous en ai dit n’est que pour rire? Je vous répète que ma cavale n’est pas à vendre.»
Le vieillard qui avait été témoin de tout cet entretien, prit alors la parole. «Mon fils, dit-il au roi Beder, il faut que vous sachiez une chose, que je vois bien que vous ignorez: c’est qu’il n’est pas permis en cette ville de mentir en aucune manière, sous peine de mort. Ainsi vous ne pouvez vous dispenser de prendre l’argent de cette bonne femme et de lui livrer votre cavale, puisqu’elle vous en donne la somme que vous avez demandée. Vous ferez mieux de faire la chose sans bruit, que de vous exposer au malheur qui pourrait vous en arriver.»
Le roi Beder, bien affligé de s’être engagé dans cette méchante affaire avec tant d’inconsidération, mit pied à terre avec un grand regret. La vieille fut prompte à se saisir de la bride et à débrider la cavale, et encore plus à prendre dans la main de l’eau d’un ruisseau qui coulait au milieu de la rue, et à la jeter sur la cavale, avec ces paroles: «Ma fille, quittez cette forme étrangère et reprenez la vôtre!» Le changement se fit en un moment, et le roi Beder, qui s’évanouit dès qu’il vit paraître la reine Labe devant lui, fût tombé par terre si le vieillard ne l’eût retenu.
La vieille, qui était mère de la reine Labe, et qui l’avait instruite de tous ses secrets de la magie, n’eut pas plutôt embrassé sa fille, pour lui témoigner sa joie, qu’en un instant elle fit paraître par un sifflement un génie hideux, d’une figure et d’une grandeur gigantesques. Le génie prit aussitôt le roi Beder sur une épaule, embrassa la vieille et la reine magicienne de l’autre, et les transporta en peu de moments au palais de la reine Labe, dans la Ville des Enchantements.
La reine magicienne en furie fit de grands reproches au roi Beder dès qu’elle fut de retour dans son palais. «Ingrat, lui dit-elle, c’est donc ainsi que ton indigne oncle et toi vous m’avez donné des marques de reconnaissance, après tout ce que j’ai fait pour vous! Je vous en ferai sentir, à l’un et à l’autre, ce que vous méritez.» Elle ne lui en dit pas davantage; mais elle prit de l’eau, et en la lui jetant au visage: «Sors de cette figure, dit-elle, et prends celle d’un vilain hibou!» Ses paroles furent suivies de l’effet, et aussitôt elle commanda à une de ses femmes d’enfermer le hibou dans une cage, et de ne lui donner ni à boire ni à manger.
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