Les Mille Et Une Nuits Tome II
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Les gardes de la reine Labe, habillés d’un habit uniforme, couleur de pourpre, montés et équipés avantageusement, passeront en quatre files, le sabre haut, au nombre de mille, et il n’y eut pas un officier qui ne saluât le vieillard en passant devant sa boutique. Ils furent suivis d’un pareil nombre d’eunuques, habillés de brocart et mieux montés, dont les officiers lui firent le même honneur. Après eux, autant de jeunes demoiselles, presque toutes également belles, richement habillées et ornées de pierreries, venaient à pied, d’un pas grave, avec la demi-pique à la main, et la reine Labe paraissait au milieu d’elles sur un cheval tout brillant de diamants, avec une selle d’or et une housse d’un prix inestimable. Les jeunes demoiselles saluèrent aussi le vieillard à mesure qu’elles passaient, et la reine, frappée de la bonne mine du roi Beder, s’arrêta devant la boutique. «Abdallah, lui dit-elle, c’est ainsi qu’il s’appelait, dites-moi, je vous prie, est-ce à vous cet esclave si bien fait et si charmant? Y a-t-il longtemps que vous avez fait cette acquisition?»
Avant de répondre à la reine, Abdallah se prosterna contre terre, et en se relevant: «Madame, lui dit-il, c’est mon neveu, fils d’un frère que j’avais, qui est mort il n’y a pas longtemps. Comme je n’ai pas d’enfants je le regarde comme mon fils, et je l’ai fait venir pour ma condition, et pour recueillir, après ma mort, le peu de bien que je laisserai.»
La reine Labe, qui n’avait encore vu personne de comparable au roi Beder, et qui venait de concevoir une forte passion pour lui, songea, sur ce discours, à faire en sorte que le vieillard le lui abandonnât. «Bon père, reprit-elle, ne voulez-vous pas bien me faire l’amitié de m’en faire un présent? Ne me refusez pas, je vous en prie: je jure par le feu et par la lumière que je le ferai si grand et si puissant, que jamais particulier au monde n’aura fait une si haute fortune! Quand j’aurais le dessein de faire mal à tout le genre humain, il sera le seul à qui je me garderai bien d’en faire. J’ai confiance que vous m’accorderez ce que je vous demande, plus sur l’amitié que je sais que vous avez pour moi, que sur l’estime que je fais et que j’ai toujours faite de votre personne.
«- Madame, reprit le bon Abdallah, je suis infiniment obligé à Votre Majesté de toutes les bontés qu’elle a pour moi, et de l’honneur qu’elle veut faire à mon neveu. Il n’est pas digne d’approcher d’une si grande reine; je supplie Votre Majesté de trouver bon qu’il s’en dispense.
«- Abdallah, répliqua la reine, je m’étais flattée que vous m’aimiez davantage, et je n’eusse jamais cru que vous dussiez me donner une marque si évidente du peu d’état que vous faites de mes prières. Mais je jure encore une fois par le feu et par la lumière, et même par ce qu’il y a de plus sacré dans ma religion, que je ne passerai pas outre que je n’aie vaincu votre opiniâtreté. Je comprends fort bien ce qui vous fait de la peine, mais je vous promets que vous n’aurez pas le moindre sujet de vous repentir de m’avoir obligée si sensiblement.»
Le vieillard Abdallah eut une mortification inexprimable par rapport à lui et par rapport au roi Beder, d’être forcé de céder à la volonté de la reine. «Madame, reprit-il, je ne veux pas que Votre Majesté ait lieu d’avoir si mauvaise opinion du respect que j’ai pour elle, ni de mon zèle pour contribuer à tout ce qui peut lui faire plaisir. J’ai une confiance entière dans sa parole, et je ne doute pas qu’elle ne me la tienne. Je la supplie seulement de différer à faire un si grand honneur à mon neveu jusqu’au premier jour qu’elle repassera. – Ce sera donc demain, repartit la reine.» Et en disant ces paroles, elle baissa la tête pour lui marquer l’obligation qu’elle lui avait, et reprit le chemin de son palais.
Quand la reine Labe eut achevé de passer avec toute la pompe qui l’accompagnait: «Mon fils, dit le bon Abdallah au roi Beder, qu’il s’était accoutumé d’appeler ainsi, afin de ne le pas faire connaître en parlant de lui en public, je n’ai pu, comme vous l’avez vu vous-même, refuser à la reine ce qu’elle m’a demandé avec la vivacité dont vous avez été témoin, afin de ne lui pas donner lieu d’en venir à quelque violence d’éclat ou secrète, en employant son art magique, et de vous faire, autant par dépit contre vous que contre moi, un traitement plus cruel et plus signalé qu’à tous ceux dont elle a pu disposer jusqu’à présent, comme je vous en ai déjà entretenu. J’ai quelque raison de croire qu’elle en usera bien, comme elle me l’a promis, par la considération toute particulière qu’elle a pour moi. Vous l’avez pu remarquer vous-même par celle de toute sa cour et par les honneurs qui m’ont été rendus. Elle serait bien maudite du ciel si elle me trompait; mais elle ne me tromperait pas impunément, et je saurais bien m’en venger.»
Ces assurances, qui paraissaient fort incertaines, ne firent pas un grand effet sur l’esprit du roi Beder. «Après tout ce que vous m’avez raconté des méchancetés de cette reine, reprit-il, je ne vous dissimule pas combien je redoute de m’approcher d’elle. Je mépriserais peut-être tout ce que vous m’en avez pu dire, et je me laisserais éblouir par l’éclat de la grandeur qui l’environne, si je ne savais déjà par expérience ce que c’est que d’être à la discrétion d’une magicienne. L’état où je me suis trouvé par l’enchantement de la princesse Giauhare, et dont il semble que je n’ai été délivré que pour rentrer presque aussitôt dans un autre, me la fait regarder avec horreur.» Ses larmes l’empêchèrent d’en dire davantage, et firent connaître avec quelle répugnance il se voyait dans la nécessité fatale d’être livré à la reine Labe.
«Mon fils, repartit le vieillard Abdallah, ne vous affligez pas. J’avoue qu’on ne peut pas faire un grand fondement sur les promesses et même sur les serments d’une reine si pernicieuse. Je veux bien que vous sachiez que tout son pouvoir ne s’étend pas jusqu’à moi. Elle ne l’ignore pas, et c’est pour cela, préférablement à toute autre chose, qu’elle a tant d’égards pour moi. Je saurai bien l’empêcher de vous faire le moindre mal, quand elle serait assez perfide pour oser entreprendre de vous en faire. Vous pouvez vous fier à moi, et pourvu que vous suiviez exactement les avis que je vous donnerai avant que je vous abandonne à elle, je vous suis garant qu’elle n’aura pas plus de puissance sur vous que sur moi.»
La reine magicienne ne manqua pas de passer le lendemain devant la boutique du vieillard Abdallah avec la même pompe que le jour d’auparavant, et le vieillard l’attendait avec un grand respect. «Bon père, lui dit-elle en s’arrêtant, vous devez juger de l’impatience où je suis d’avoir votre neveu auprès de moi, par mon exactitude à venir vous faire souvenir de vous acquitter de votre promesse. Je sais que vous êtes homme de parole, et je ne veux pas croire que vous ayez changé de sentiment.»
Abdallah, qui s’était prosterné dès qu’il avait vu que la reine s’approchait, se releva quand elle eut cessé de parler, et comme il ne voulait pas que personne entendît ce qu’il avait à lui dire, il s’avança avec respect jusqu’à la tête de son cheval, et en lui parlant bas: «Puissante reine, dit-il, je suis persuadé que Votre Majesté ne prend pas en mauvaise part la difficulté que je fis de lui confier mon neveu dès hier; elle doit avoir compris elle-même le motif que j’en ai eu. Je veux bien le lui abandonner aujourd’hui, mais je la supplie d’avoir pour agréable de mettre en oubli tous les secrets de cette science merveilleuse qu’elle possède au souverain degré. Je regarde mon neveu comme mon propre fils, et Votre Majesté me mettrait au désespoir si elle en usait avec lui d’une autre manière qu’elle a eu la bonté de me le promettre.
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