Les Mille Et Une Nuits Tome III
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Un mois après le retour du prince Ahmed, comme la fée Pari-Banou eut remarqué que, depuis ce temps-là, ce prince, qui n’avait pas manqué de lui faire le récit de son voyage, et de lui parler de l’entretien qu’il avait eu avec le sultan son père, dans lequel il lui avait demandé la permission de venir le voir de temps en temps; que ce prince, dis-je, ne lui avait parlé du sultan non plus que s’il n’eût pas été au monde, au lieu qu’auparavant il lui en parlait si souvent, elle jugea qu’il s’en abstenait par la considération qu’il avait pour elle. De là elle prit occasion un jour de lui tenir ce discours: «Prince, dites-moi, avez-vous mis le sultan votre père en oubli? Ne vous souvenez-vous plus de la promesse que vous lui avez faite d’aller le voir de temps en temps? Pour moi, je n’ai pas oublié ce que vous m’en avez dit à votre retour, et je vous en fais souvenir, afin que vous n’attendiez pas plus longtemps à vous acquitter de votre promesse, pour la première fois.
«- Madame, reprit le prince Ahmed sur le même ton enjoué que la fée, comme je ne me sens pas coupable de l’oubli dont vous me parlez, j’aime mieux souffrir le reproche que vous me faites, sans l’avoir mérité, que de m’être exposé à un refus en vous marquant à contre-temps de l’empressement pour obtenir une chose qui eût pu vous faire de la peine à me l’accorder. – Prince, lui dit la fée, je ne veux pas que vous ayez davantage de ces égards pour moi, et afin que semblable chose n’arrive plus, puisqu’il y a un mois que vous n’avez vu le sultan des Indes, votre père, il me semble que vous ne devez pas mettre entre les visites que vous aurez à lui rendre un plus long intervalle que d’un mois. Commencez donc dès demain, et continuez de même de mois en mois, sans qu’il soit besoin que vous m’en parliez, ou que vous attendiez que je vous en parle: j’y consens très-volontiers.»
Le prince Ahmed partit le lendemain avec la même suite, mais plus leste, et lui-même monté, équipé et habillé plus magnifiquement que la première fois, et il fut reçu par le sultan avec la même joie et avec la même satisfaction. Il continua plusieurs mois à lui rendre visite, et toujours dans un équipage plus riche et plus éclatant.
À la fin, quelques vizirs favoris du sultan, qui jugèrent de la grandeur et de la puissance du prince Ahmed par les échantillons qu’il en faisait paraître, abusèrent de la liberté que le sultan leur donnait de lui parler, pour lui faire naître de l’ombrage contre lui. Ils lui représentèrent qu’il était de la bonne prudence qu’il sût où le prince son fils faisait sa retraite, d’où il prenait de quoi faire une si grande dépense, lui à qui il n’avait assigné ni apanage ni revenu fixe, qui semblait ne venir à la cour que pour le braver, en affectant de faire voir qu’il n’avait pas besoin de ses libéralités pour vivre en prince, et qu’enfin il était à craindre qu’il ne fît soulever les peuples pour tenter de le détrôner.
Le sultan des Indes, qui était bien éloigné de penser que le prince Ahmed fût capable de former un dessein aussi pernicieux que celui que les favoris prétendaient lui faire accroire, leur dit: «Vous vous moquez; mon fils m’aime, et je suis d’autant plus sûr de sa tendresse et de sa fidélité, que je ne me souviens pas de lui avoir donné le moindre sujet d’être mécontent de moi.»
Sur ces dernières paroles, un favori prit occasion de lui dire: «Sire, quoique Votre Majesté, au jugement, général des plus sensés, n’ait pu prendre un meilleur parti que celui qu’elle a pris pour mettre d’accord les trois princes au sujet du mariage de la princesse Nourounnihar, qui sait si le prince Ahmed s’est soumis à la décision du sort avec la même résignation que le prince Houssain? Ne peut-il pas s’être imaginé qu’il la méritait seul, et que Votre Majesté, au lieu de la lui accorder préférablement à ses aînés, lui a fait une injustice en remettant la chose à ce qui en serait décidé par le sort?
«Votre Majesté peut dire, ajouta le malicieux favori, que le prince Ahmed ne donne aucune marque de mécontentement, que nos frayeurs sont vaines, que nous nous alarmons trop facilement, et que nous avons tort de lui suggérer des soupçons de cette nature contre un prince de son sang, qui peut-être n’ont pas de fondement. Mais, Sire, poursuivit le favori, peut-être aussi que ces soupçons sont bien fondés. Votre Majesté n’ignore pas que dans une affaire aussi délicate et aussi importante il faut s’attacher au parti le plus sûr. Qu’elle considère que la dissimulation, de la part du prince, peut l’amuser et la tromper, et que le danger est d’autant plus à craindre, qu’il ne paraît pas que le prince Ahmed soit fort éloigné de sa capitale. En effet, si elle y a fait la même attention que nous, elle a pu observer que toutes les fois qu’il arrive, lui et ses gens sont frais; leurs habillements, et les housses des chevaux avec leurs ornements, ont le même éclat que s’ils ne faisaient que de sortir de la maison de l’ouvrier. Leurs chevaux mêmes ne sont pas plus harassés que s’ils ne venaient que d’une promenade. Ces marques du voisinage du prince Ahmed sont si évidentes, que nous croirions manquer à notre devoir si nous ne lui en faisions notre humble remontrance, afin que, pour sa propre conservation et pour le bien de ses états, elle y ait tel égard qu’elle jugera à propos.»
Quand le favori eut achevé ce long discours, le sultan, en mettant fin à l’entretien, dit: «Quoi qu’il en soit, je ne crois pas que mon fils Ahmed soit aussi méchant que vous voulez me le persuader; je ne laisse pas néanmoins de vous être obligé de vos conseils, et je ne doute pas que vous ne me les donniez avec bonne intention.»
Le sultan des Indes parla de la sorte à ses favoris, sans leur faire connaître que leurs discours eussent fait impression sur son esprit. Il ne laissa pas néanmoins d’en être alarmé, et il résolut de faire observer les démarches du prince Ahmed sans en donner connaissance à son grand vizir; il fit venir la magicienne, qui fut introduite par une porte secrète du palais et amenée jusque dans son cabinet. Il lui dit: «Tu m’as dit la vérité quand tu m’as assuré que mon fils Ahmed n’était pas mort, et je t’en ai obligation; il faut que tu me fasses un autre plaisir. Depuis que je l’ai retrouvé, et qu’il vient à ma cour de mois en mois, je n’ai pu obtenir de lui qu’il m’apprît en quel lieu il s’est établi, et je n’ai pas voulu le gêner pour lui tirer son secret malgré lui. Mais je te crois assez habile pour faire en sorte que ma curiosité soit satisfaite sans que ni lui ni personne de ma cour en sachent rien. Tu sais qu’il est ici, et comme il a coutume de s’en retourner sans prendre congé de moi, non plus que d’aucun de ma cour, ne perds pas de temps, va dès aujourd’hui sur son chemin, et observe-le si bien que tu saches où il se retire et que tu m’en apportes la réponse.»
En sortant du palais du sultan, comme la magicienne avait appris en quel endroit le prince Ahmed avait trouvé sa flèche, dès l’heure même elle y alla, et se cacha près des rochers de manière qu’elle ne pouvait pas être aperçue.
Le lendemain, le prince Ahmed partit dès la pointe du jour, sans avoir pris congé ni du sultan ni d’aucun courtisan, selon sa coutume. La magicienne le vit venir, et elle le conduisit des yeux jusqu’à ce qu’elle le perdît de vue, lui et sa suite.
Comme les rochers formaient une barrière insurmontable aux mortels, soit à pied, soit à cheval, tant ils étaient escarpés, la magicienne jugea de deux choses l’une: que le prince se retirait ou dans une caverne, ou dans quelque lieu souterrain où des génies et des fées faisaient leur demeure. Quand elle eut jugé que le prince et ses gens devaient avoir disparu et être rentrés dans leur caverne ou dans le souterrain qu’elle s’était imaginé, elle sortit du lieu où elle s’était cachée, et elle alla droit à l’enfoncement où elle les avait vus entrer; elle y entra, et, en avançant jusqu’où il se terminait par plusieurs détours, elle regarda de tous les côtés, en allant et en revenant plusieurs fois sur ses pas. Mais, nonobstant sa diligence, elle n’aperçut aucune ouverture de caverne, non plus que la porte de fer qui n’avait pas échappé à la recherche du prince Ahmed. C’est que cette porte était apparente pour les hommes, et particulièrement pour certains hommes dont la présence pouvait être agréable à la fée Pari-Banou, et nullement pour les femmes.
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