Les Mille Et Une Nuits Tome III
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Comme la fée Pari-Banou prononça ces dernières paroles d’un ton différent, en regardant même le prince Ahmed d’un air tendre, et en baissant aussitôt les yeux par modestie, avec une rougeur qui lui monta au visage, le prince n’eut pas de peine à comprendre de quel bonheur elle entendait parler. Il considéra tout d’une vue que Nourounnihar ne pouvait plus être à lui, et que la fée Pari-Banou la surpassait infiniment en beauté, en appas, en agréments, de même que par un esprit transcendant et par des richesses immenses, autant qu’il pouvait le conjecturer par la magnificence du palais où il se trouvait, et il bénit le moment où la pensée lui était venue de chercher une seconde fois la flèche qu’il avait tirée; et, en cédant au penchant qui l’entraînait du côté du nouvel objet qui l’enflammait: «Madame, reprit-il, quand je n’aurais toute ma vie que le bonheur d’être votre esclave et l’admirateur de tant de charmes, qui me ravissent à moi-même, je m’estimerais le plus heureux de tous les mortels. Pardonnez-moi la hardiesse qui m’inspire de vous demander cette grâce, et ne dédaignez pas, en me la refusant, d’admettre dans votre cour un prince qui se dévoue tout à vous.
«- Prince, repartit la fée, comme il y a longtemps que je suis maîtresse de mes volontés, du consentement de mes parents, ce n’est pas comme esclave que je veux vous admettre à ma cour, mais comme maître de ma personne et de tout ce qui m’appartient et peut m’appartenir, conjointement avec moi, en me donnant votre foi et en voulant bien m’agréer pour épouse. J’espère que vous ne prendrez pas en mauvaise part que je vous prévienne par cette offre. Je vous ai déjà dit que je suis maîtresse de mes volontés; j’ajouterai qu’il n’en est pas de même chez les fées que chez les dames envers les hommes, lesquelles n’ont pas coutume de faire de telles avances: elles tiendraient à grand déshonneur d’en user ainsi. Pour nous, nous les faisons, et nous tenons qu’on doit nous en avoir obligation.»
Le prince Ahmed ne répondit rien à ce discours de la fée, mais, pénétré de reconnaissance, il crut ne pouvoir mieux la lui marquer qu’en s’approchant pour lui baiser le bas de la robe. Elle ne lui en donna pas le temps, elle lui présenta la main, qu’il baisa; et, en retenant et en serrant la sienne: «Prince Ahmed, dit-elle, ne me donnez-vous pas votre foi comme je vous donne la mienne? – Eh! madame, reprit le prince, ravi de joie, que pourrais-je faire de mieux et qui me fît plus de plaisir? Oui, ma sultane, ma reine, je vous la donne avec mon cœur, sans réserve. – Si cela est, repartit la fée, vous êtes mon époux et je suis votre épouse. Les mariages ne se contractent pas parmi nous avec d’autres cérémonies: ils sont plus fermes et plus indissolubles que parmi les hommes, nonobstant les formalités qu’ils y apportent. Présentement, poursuivit-elle, pendant qu’on préparera le festin de nos noces pour ce soir, et comme apparemment vous n’avez rien pris d’aujourd’hui, on va vous apporter de quoi faire un léger repas, après quoi je vous ferai voir les appartements de mon palais, et vous jugerez s’il n’est pas vrai, comme je vous l’ai dit, que ce salon en est la moindre pièce.»
Quelques-unes des femmes de la fée, qui étaient entrées dans le salon avec elle, et qui comprirent quelle était son intention, sortirent, et peu de temps après apportèrent quelques mets et d’excellent vin.
Quand le prince Ahmed eut mangé et bu autant qu’il voulut, la fée Pari-Banou le mena d’appartement en appartement, où il vit le diamant, le rubis, l’émeraude et toute sorte de pierreries fines, employées avec les perles, l’agate, le jaspe, le porphyre et toutes sortes de marbres les plus précieux, sans parler des ameublements, qui étaient d’une richesse inestimable, le tout employé dans une profusion si étonnante que, bien loin d’avoir rien vu d’approchant, il avoua qu’il ne pouvait y avoir rien de pareil au monde. «Prince, lui dit la fée, si vous admirez si fort mon palais, qui, à la vérité, a de grandes beautés, que diriez-vous du palais des chefs de nos génies, qui sont tout autrement beaux, spacieux et magnifiques! Je pourrais vous faire admirer aussi la beauté de mon jardin; mais, ajouta-t-elle, ce sera pour une autre fois: la nuit approche, et il est temps de nous mettre à table.»
La salle où la fée fit entrer le prince Ahmed, et où la table était servie, était la dernière pièce du palais qui restait à faire voir au prince: elle n’était pas inférieure à aucune de toutes celles qu’il venait de voir. En entrant, il admira l’illumination d’une infinité de bougies, parfumées d’ambre, dont la multitude, loin de faire confusion, était dans une symétrie bien entendue, qui faisait plaisir à voir. Il admira de même un grand buffet chargé de vaisselle d’or, que l’art rendait plus précieuse que la matière, et plusieurs chœurs de femmes, toutes d’une beauté ravissante et richement habillées, qui commencèrent un concert de voix et de toutes sortes d’instruments les plus harmonieux qu’il eût jamais entendus. Ils se mirent à table, et comme Pari-Banou prit un grand soin de servir au prince Ahmed des mets les plus délicats, qu’elle lui nommait à mesure en l’invitant à en goûter, et comme le prince n’en avait jamais entendu parler et qu’il les trouvait exquis, il en faisait l’éloge, en s’écriant que la bonne chère qu’elle lui faisait surpassait toute celle que l’on faisait parmi les hommes. Il s’écria de même sur l’excellence du vin qui lui fut servi, dont ils ne commencèrent à boire, la fée et lui, qu’au dessert, qui n’était que de fruits, que de gâteaux et d’autres choses propres à le faire trouver meilleur.
Après le dessert, enfin, la fée Pari-Banou et le prince Ahmed s’éloignèrent de la table, qui fut emportée sur-le-champ, et s’assirent sur le sofa à leur commodité, le dos appuyé de coussins d’étoffe de soie, à grands fleurons de différentes couleurs, ouvrage à l’aiguille d’une grande délicatesse. Aussitôt un grand nombre de génies et de fées entrèrent dans la salle et commencèrent un bal des plus surprenants, qu’ils continuèrent jusqu’à ce que la fée et le prince Ahmed se levèrent. Alors les génies et les fées, en continuant de danser, sortirent de la salle et marchèrent devant les nouveaux mariés jusqu’à la porte de la chambre où le lit nuptial était préparé. Quand ils y furent arrivés, ils se rangèrent en haie pour les laisser entrer, après quoi ils se retirèrent et les laissèrent dans la liberté de se coucher.
La fête des noces fut continuée le lendemain, ou plutôt les jours qui en suivirent la célébration furent une fête continuelle, que la fée Pari-Banou, à qui la chose était aisée, sut diversifier par de nouveaux ragoûts et de nouveaux mets dans les festins, de nouveaux concerts, de nouvelles danses, de nouveaux spectacles et de nouveaux divertissements, tous si extraordinaires, que le prince Ahmed n’eût pu se les imaginer en toute sa vie parmi les hommes, quand elle eût été de mille ans.
L’intention de la fée ne fut pas seulement de donner au prince des marques essentielles de la sincérité de son amour et de l’excès de sa passion par tant d’endroits: elle voulut aussi lui faire connaître par-là que, comme il n’avait plus rien à prétendre à la cour du sultan son père et en aucun endroit du monde, sans parler de sa beauté ni des charmes qui l’accompagnaient, il ne trouverait rien de comparable au bonheur dont il jouissait auprès d’elle, afin qu’il s’attachât à elle entièrement, et que jamais il ne s’en séparât. Elle réussit parfaitement dans ce qu’elle s’était proposé: l’amour du prince Ahmed ne diminua pas par la possession, il augmenta à un point qu’il n’était plus en son pouvoir de cesser de l’aimer quand elle-même elle eût pu se résoudre à ne plus l’aimer.
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