Les Mille Et Une Nuits Tome III
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Au bout de six mois, le prince Ahmed, qui avait toujours aimé et honoré le sultan son père, conçut un grand désir d’apprendre de ses nouvelles, et comme il ne pouvait le satisfaire qu’en s’absentant pour en aller apprendre lui-même, il en parla à Pari-Banou dans un entretien, et il la pria de vouloir bien le lui permettre. Ce discours alarma la fée, et elle craignit que ce ne fût un prétexte pour l’abandonner. Elle lui dit: «En quoi puis-je vous avoir donné du mécontentement, pour vous obliger de me demander cette permission? Serait-il possible que vous eussiez oublié que vous m’avez donné votre foi, et que vous ne m’aimassiez plus, moi qui vous aime si passionnément? Vous devez en être bien persuadé par les marques que je ne cesse de vous en donner.
«- Ma reine, reprit le prince Ahmed, je suis très-convaincu de votre amour et je m’en rendrais indigne si je ne vous en témoignais pas ma reconnaissance par un amour réciproque. Si vous êtes offensée de ma demande, je vous supplie de me la pardonner, il n’y a pas de réparation que je ne sois prêt à vous en faire. Je ne l’ai pas faite pour vous déplaire, je l’ai faite uniquement par un motif de respect envers le sultan mon père, que je souhaiterais de délivrer de l’affliction où je dois l’avoir plongé par une absence si longue, affliction d’autant plus grande, comme j’ai lieu de le présumer, qu’il ne me croit plus en vie. Mais puisque vous n’agréez pas que j’aille lui donner cette consolation, je veux ce que vous voulez, et il n’y a rien au monde que je ne sois prêt à faire pour vous complaire.»
Le prince Ahmed, qui ne dissimulait pas et qui l’aimait en son cœur aussi parfaitement qu’il venait de l’en assurer par ses paroles, cessa d’insister davantage sur la permission qu’il lui avait demandée, et la fée lui témoigna combien elle était satisfaite de sa soumission. Comme néanmoins il ne pouvait pas abandonner absolument le dessein qu’il s’était formé, il affecta de l’entretenir de temps en temps des belles qualités du sultan des Indes, et surtout des marques de tendresse dont il lui était obligé en son particulier, avec espérance qu’à la fin elle se laisserait fléchir.
Comme le prince Ahmed l’avait jugé, il était vrai que le sultan des Indes, au milieu des réjouissances à l’occasion des noces du prince Ali et de la princesse Nourounnihar, avait été affligé sensiblement de l’éloignement des deux autres princes ses fils. Il ne fut pas longtemps à être informé du parti que le prince Houssain avait pris d’abandonner le monde, et du lieu qu’il avait choisi pour y faire sa retraite. Comme un bon père, qui fait consister une partie de son bonheur à voir les enfants qui sont sortis de ses reins, particulièrement quand ils se rendent dignes de sa tendresse, il eût mieux aimé qu’il fût demeuré à la cour attaché à sa personne; comme néanmoins il ne pouvait pas désapprouver qu’il eût fait le choix de l’état de perfection auquel il s’était engagé, il supporta son absence avec patience. Il fit toutes les diligences possibles pour avoir des nouvelles du prince Ahmed; il dépêcha des courriers dans toutes les provinces de ses états, avec ordre aux gouverneurs de l’arrêter et de l’obliger à revenir à la cour; mais les soins qu’il se donna n’eurent pas le succès qu’il avait espéré, et ses peines, au lieu de diminuer, ne firent qu’augmenter. Souvent il s’en expliquait avec son grand vizir. «Vizir, disait-il, tu sais qu’Ahmed est celui des princes mes fils que j’ai toujours aimé le plus tendrement, et tu n’ignores pas les voies que j’ai prises pour parvenir à le retrouver, sans y réussir. La douleur que j’en sens est si vive que j’y succomberai à la fin si tu n’as compassion de moi. Pour peu d’égard que tu aies pour ma conservation, je te conjure de m’aider de ton secours et de tes conseils.»
Le grand vizir, non moins attaché à la personne du sultan que zélé à se bien acquitter de l’administration des affaires de l’état, en songeant aux moyens de lui apporter du soulagement, se souvint d’une magicienne dont on disait des merveilles. Il proposa de la faire venir et de la consulter. Le sultan y consentit, et le grand vizir, après l’avoir envoyé chercher, la lui amena lui-même.
Le sultan dit à la magicienne: «L’affliction où je suis depuis les noces du prince Ali, mon fils, et de la princesse Nourounnihar, ma nièce, de l’absence du prince Ahmed, est si connue et si publique que tu ne l’ignores pas sans doute. Par ton art et part ton habileté ne pourrais-tu pas me dire ce qu’il est devenu? Est-il encore en vie? où est-il? que fait-il? dois-je espérer de le revoir?»
La magicienne, pour satisfaire à ce que le sultan lui demandait, répondit: «Sire, quelque habileté que je puisse avoir dans ma profession, il ne m’est pas possible néanmoins de satisfaire sur-le-champ à la demande que Votre Majesté me fait. Mais si elle veut bien me donner du temps jusqu’à demain, je lui en donnerai la réponse.» Le sultan, en lui accordant ce délai, la renvoya avec promesse de la bien récompenser si la réponse se trouvait conforme à son souhait.
La magicienne revint le lendemain, et le grand vizir la présenta au sultan pour la seconde fois. Elle dit au sultan: «Sire, quelque diligence que j’aie apportée, en me servant des règles de mon art, pour obéir à Votre Majesté sur ce qu’elle désire savoir, je n’ai pu trouver autre chose sinon que le prince Ahmed n’est pas mort: la chose est très-certaine, et elle peut s’en assurer. Quant au lieu où il peut être, c’est ce que je n’ai pu découvrir.»
Le sultan des Indes fut obligé de se contenter de cette réponse, qui le laissa à peu près dans la même inquiétude qu’auparavant sur le sort du prince son fils.
Pour revenir au prince Ahmed, il entretint la fée Pari-Banou si souvent du sultan son père, sans parler davantage du désir qu’il avait de le voir, que cette affectation lui fit comprendre quel était son dessein. Aussi, comme elle se fut aperçue de sa retenue et de la crainte qu’il avait de lui déplaire après le refus qu’elle lui avait fait, elle inféra premièrement que l’amour qu’il avait pour elle, dont il ne cessait de lui donner des marques en toute rencontre, était sincère. Ensuite, en jugeant par elle-même de l’injustice qu’il y aurait de faire violence à un fils sur sa tendresse pour un père, en voulant le forcer à renoncer au penchant naturel qui l’y portait, elle résolut de lui accorder ce qu’elle voyait bien qu’il désirait toujours très-ardemment. Elle lui dit un jour: «Prince, la permission que vous m’aviez demandée d’aller voir le sultan votre père, m’avait donné une juste crainte que ce ne fût un prétexte pour me donner une marque de votre inconstance et pour m’abandonner, et je n’ai pas eu d’autre motif que celui-là pour vous la refuser. Mais aujourd’hui, aussi pleinement convaincue par vos actions que par vos paroles que je peux me reposer sur votre constance et sur la fermeté de votre amour, je change de sentiment et je vous accorde cette permission, sous une condition néanmoins, qui est de me jurer auparavant que votre absence ne sera pas longue, et que vous reviendrez bientôt. Cette condition ne doit pas vous faire de peine comme si je l’exigeais de vous par défiance: je ne le fais que parce que je sais qu’elle ne vous en fera pas, après la conviction où je suis, comme je viens de vous le témoigner, de la sincérité de votre amour.»
Le prince Ahmed voulut se jeter aux pieds de la fée pour lui mieux marquer combien il était pénétré de reconnaissance, mais elle l’en empêcha. «Ma sultane, dit-il, je connais tout le prix de la grâce que vous me faites, mais les paroles me manquent pour vous en remercier aussi dignement que je le souhaiterais. Suppléez à mon impuissance, je vous en conjure, et quoi que vous puissiez vous en dire à vous-même, soyez persuadée que j’en pense encore davantage. Vous avez eu raison de croire que le serment que vous exigez de moi ne me ferait pas de peine: je vous le fais d’autant plus volontiers qu’il n’est pas possible désormais que je vive sans vous. Je vais donc partir, et la diligence que j’apporterai à revenir vous fera connaître que je l’aurai fait, non pas par la crainte de me rendre parjure si j’y manquais, mais parce que j’aurai suivi mon inclination, qui est de vivre avec vous toute ma vie inséparablement; et si je m’en éloigne quelquefois sous votre bon plaisir, j’éviterai le chagrin que me pourrait causer une trop longue absence.»
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