Les Mille Et Une Nuits Tome III
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La magicienne, qui vit que la peine qu’elle se donnait était inutile, fut obligée de se contenter de la découverte qu’elle venait de faire. Elle revint en rendre compte au sultan, et en achevant de lui faire le récit de ses démarches, elle ajouta: «Sire, comme Votre Majesté peut le comprendre, après ce que je viens d’avoir l’honneur de lui marquer, il ne me sera pas difficile de lui donner toute la satisfaction qu’elle peut désirer touchant la conduite du prince Ahmed. Je ne lui dirai pas dès à présent ce que j’en pense: j’aime mieux le lui faire connaître d’une manière qu’elle ne puisse pas en douter. Pour y parvenir, je ne lui demande que du temps et de la patience, avec la permission de me laisser faire, sans s’informer des moyens dont j’ai dessein de me servir.»
Le sultan prit en bonne part les mesures que la magicienne prenait avec lui. Il lui dit: «Tu es la maîtresse, va et fais comme tu le jugeras à propos; j’attendrai avec patience l’effet de tes promesses.» Et afin de l’encourager, il lui fit présent d’un diamant d’un très-grand prix, en lui disant que c’était en attendant qu’il la récompensât pleinement, quand elle aurait achevé de lui rendre le service important dont il se reposait sur son habileté.
Comme le prince Ahmed, depuis qu’il avait obtenu de la fée Pari-Banou la permission d’aller faire sa cour au sultan des Indes, n’avait pas manqué d’être régulier à s’en acquitter une fois le mois, la magicienne, qui ne l’ignorait pas, attendit que le mois qui courait fût achevé. Un jour ou deux avant qu’il finît, elle ne manqua pas de se rendre au pied des rochers, à l’endroit où elle avait perdu de vue le prince et ses gens, et elle attendit là, dans l’intention d’exécuter le projet qu’elle avait imaginé.
Dès le lendemain, le prince Ahmed sortit à son ordinaire par la porte de fer, avec la même suite qui avait coutume de l’accompagner, et il arriva près de la magicienne, qu’il ne connaissait pas pour ce qu’elle était. Comme il eut aperçu qu’elle était couchée, la tête appuyée sur le roc, et qu’elle se plaignait comme une personne qui souffrait beaucoup, la compassion fit qu’il se détourna pour s’approcher d’elle, et qu’il lui demanda quel était son mal et ce qu’il pouvait faire pour la soulager.
La magicienne artificieuse, sans lever la tête, en regardant le prince d’une manière à augmenter la compassion dont il était déjà touché, répondit, par des paroles entrecoupées comme par une grande difficulté de respirer, qu’elle était partie de chez elle pour aller à la ville, et que dans le chemin elle avait été attaquée d’une fièvre si violente que les forces à la fin lui avaient manqué, et qu’elle avait été contrainte de s’arrêter et de demeurer dans l’état où il la voyait dans un lieu éloigné de toute habitation, et ainsi sans espérance d’être secourue.
«Bonne femme, reprit le prince Ahmed, vous n’êtes pas aussi éloignée du secours dont vous avez besoin que vous le croyez. Je suis prêt à vous le faire éprouver et à vous mettre, fort près d’ici, dans un lieu où l’on aura pour vous, non-seulement tout le soin possible, mais même où vous trouverez une prompte guérison. Pour cela, vous n’avez qu’à vous lever et qu’à souffrir qu’un de mes gens vous prenne en croupe.»
À ces paroles du prince Ahmed, la magicienne, qui ne feignait d’être malade que pour apprendre où il demeurait, ce qu’il faisait et quel était son sort, ne refusa pas le bienfait qu’il lut offrit de si bonne grâce; et pour marquer qu’elle acceptait l’offre, plutôt par son action que par des paroles, en feignant que la violence de sa maladie prétendue l’en empêchait, elle fit des efforts pour se lever. En même temps, deux cavaliers du prince mirent pied à terre, l’aidèrent à se lever sur ses pieds et la mirent en croupe derrière un autre cavalier. Pendant qu’ils remontaient à cheval, le prince, qui rebroussa chemin, se mit à la tête et arriva bientôt à la porte de fer, qui fut ouverte par un des cavaliers, qui s’était avancé. Il entra, et quand il fut arrivé dans la cour du palais de la fée, sans mettre pied à terre, il détacha un de ses cavaliers pour l’avenir qu’il voulait lui parler.
La fée Pari-Banou fit d’autant plus de diligence à venir, qu’elle ne comprenait pas quel motif avait pu obliger le prince Ahmed à revenir si tôt sur ses pas. Sans lui donner le temps de lui demander quel était ce motif: «Ma princesse, lui dit le prince en lui montrant la magicienne, que deux de ses gens venaient de mettre à terre, et qui la soutenaient par-dessous les bras, je vous prie d’avoir pour cette bonne femme la même compassion que moi. Je viens de la trouver dans l’état où vous la voyez, et je lui ai promis l’assistance dont elle a besoin. Je vous la recommande, persuadé que vous ne l’abandonnerez pas, autant par votre propre inclination qu’en considération de ma prière.»
La fée Pari-Banou, qui avait eu les yeux attachés sur la prétendue malade pendant que le prince Ahmed lui parlait, commanda à deux de ses femmes qui l’avaient suivie, de la prendre d’entre les mains des deux cavaliers, de la mener dans un appartement du palais, et de prendre pour elle le même soin qu’elles prendraient pour sa propre personne.
Pendant que les deux femmes exécutaient l’ordre qu’elles venaient de recevoir, Pari-Banou s’approcha du prince Ahmed, et en baissant la voix: «Prince, dit-elle, je loue votre compassion, digne de vous et de votre naissance, et je me fais un grand plaisir de correspondre à votre bonne intention; mais vous me permettrez de vous dire que je crains fort que cette bonne intention ne soit mal récompensée. Il ne me paraît pas que cette femme soit aussi malade qu’elle le fait paraître, et je suis fort trompée si elle n’est apostée exprès pour vous donner des mortifications. Mais que cela ne vous afflige pas, et quoi que l’on puisse machiner contre vous, persuadez-vous que je vous délivrerai de tous les piéges que l’on pourra vous tendre: allez, et poursuivez votre voyage.»
Ce discours n’alarma pas le prince Ahmed. «Ma princesse, reprit-il, comme je ne me souviens pas d’avoir fait mal à personne, et que je n’ai pas dessein d’en faire, je ne crois pas aussi que personne ait la pensée de m’en causer; quoi qu’il en puisse être, je ne cesserai pas de faire le bien toutes les fois que l’occasion s’en présentera.» En achevant, il prit congé de la fée, et en se séparant il reprit son chemin, qu’il avait interrompu à l’occasion de la magicienne, et en peu de temps il arriva avec sa suite à la cour du sultan des Indes, qui le reçut à peu près à son ordinaire, en se contraignant autant qu’il lui était possible pour ne rien faire paraître du trouble causé par les soupçons que les discours de ses favoris lui avaient fait naître.
Les deux femmes cependant que la fée Pari-Banou avait chargées de ses ordres, avaient mené la magicienne dans un très-bel appartement et meublé richement. D’abord elles la firent asseoir sur un sofa, où, pendant qu’elle était appuyée contre un coussin de brocart à fond d’or, elles préparèrent devant elle, sur le même sofa, un lit dont les matelas de satin étaient relevés d’une broderie de soie, les draps d’une toile des plus fines, et la couverture de drap d’or. Quand elles l’eurent aidée à se coucher (car la magicienne continuait de feindre que l’accès de fièvre dont elle était attaquée la tourmentait de manière qu’elle ne pouvait s’aider elle-même), alors, dis-je, une des deux femmes sortit, et revint peu de temps après avec une porcelaine des plus fines à la main, pleine d’une liqueur. Elle la présenta à la magicienne, pendant que l’autre femme l’aidait à se mettre sur son séant. «Prenez cette liqueur, dit-elle, c’est de l’eau de la fontaine des Lions, remède souverain pour quelque fièvre que ce soit. Vous en verrez l’effet en moins d’une heure de temps.»
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