Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Congo Requiem: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Congo Requiem»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.
Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité, jusqu'à Lontano, au cœur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.
Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi : L'Homme-Clou n'a pas dit son dernier mot. Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.
Une intrigue haletante, rebondissements incessants et imprévisibles, tension constante… Jonglant entre passé et présent, la suite survoltée et diabolique de
tient mieux que ses promesses !

Congo Requiem — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Congo Requiem», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ce vaccin, il existe ou non ?

— Il existe : nous l’avons mis au point. Hussenot depuis sa clinique de Chatou traitait directement avec les labos. Moi, je testais les analogues sur mes patients… volontaires.

La mare aux canards . L’institut Charcot avait bien été un centre d’expériences obscures et les soi-disant volontaires ne devaient pas être plus chauds pour traverser le campus que les soldats de 14 les lignes ennemies.

— Les tests étaient douloureux ?

— Le problème de ce type de traitement est qu’il faut d’abord injecter pas mal de produits pour saturer les récepteurs des neurones concernés. Ce qui signifie, dans un premier temps, un redoublement de violence chez le sujet avant que tout se calme pour de bon.

Erwan vit passer une image terrible : des fous violents rendus plus violents encore, des malades dont on aggravait la maladie pour mieux l’étouffer ensuite. Camisoles, cellules d’isolement, calmants : les mesures de répression et de contention avaient dû aller bon train dans les sous-sols de la « fabrique de monstres » qui n’avait jamais si bien porté son nom.

— Donnez-moi des dates.

— Nos travaux ont pris un tournant décisif dans les années 2000. Des résultats significatifs démontraient que nous étions sur la bonne voie. Malheureusement, Hussenot n’était plus fiable.

— C’est-à-dire ?

— Il avait changé d’humeur. Son divorce l’accaparait, l’obsédait même. Il ne pensait plus qu’à ses gamins, à sa clinique et au moyen de la faire fructifier. D’un coup, nos recherches fondamentales avaient perdu tout intérêt à ses yeux. Puis le destin s’en est mêlé : il est mort avec ses mômes dans un accident de voiture.

— Vous avez continué seul ?

Lassay inspira une grande bouffée d’air détrempé puis ouvrit les bras vers la mer. Un geste ridicule mais Erwan n’avait pas envie de rire. Ce pantin emphatique portait la responsabilité des meurtres qui se multipliaient depuis septembre.

— Pas le choix. Nos recherches pouvaient changer la face du monde !

— Vous vous rendez compte du sang que vous avez sur les mains ?

Le psy eut une moue sceptique :

— L’histoire des progrès scientifiques…

— Les faits, putain de dieu, coupa Erwan avec impatience.

— L’État m’a lâché : il faisait surtout confiance à Hussenot.

Il avait dit ces derniers mots avec dégoût, comme si un relent acide lui était remonté dans la gorge. Erwan était plutôt étonné : l’histoire du Pharmakon correspondait, mot pour mot, à celle que Viard lui avait racontée. Pour une fois, le faux jeton du marché d’Aligre avait joué franc jeu. Sans doute était-il convaincu de son impunité, comme le psychiatre lui-même.

— J’avais les analogues. J’avais les protocoles. Mais je manquais d’argent et j’ai vu le moment où tout allait capoter pour une histoire de pognon…

— Vous pouviez financer vos expériences avec les fonds de l’UMD…

— Impossible. On croule sous les audits et les ministères publics ne cessent de nous rogner les budgets.

Erwan comprit soudain ce qui était arrivé :

— C’est alors que les adorateurs de l’Homme-Clou ont sonné à votre porte.

— Exactement. C’était en 2009. Lartigues et ses complices m’ont proposé une fortune pour la moelle osseuse de Thierry Pharabot. C’était inespéré. J’ai tout de suite accepté.

— Combien vous ont-ils offert ?

Le psy ne répondit pas tout de suite. Lui qui avait manipulé le matériau le plus dangereux — le cerveau humain — et qui était à l’origine d’une dizaine de meurtres était pris d’un coup d’une pudeur absurde au sujet de l’argent.

— Combien, Lassay ?

— Cinq millions d’euros.

— Et nets d’impôts, avec ça.

— Je vous en prie. Tout ce que j’ai fait, je…

— Vous l’avez fait pour la science, on a compris. Que s’est-il passé ensuite ?

— J’ai pu réamorcer le protocole. Il m’a fallu deux ans encore pour affiner les réglages, les techniques d’ingestion, les analyses des effets secondaires, mais l’année dernière le Pharmakon était prêt.

De nouveau, Erwan capta la logique souterraine de l’histoire :

— Alors, vous avez choisi celui par qui le fric était arrivé : Pharabot lui-même.

— C’est sans doute la pire idée que j’aie jamais eue.

126

La pluie avait cessé. Ils marchaient maintenant à l’intérieur d’une crique dont le sable était jonché de coquillages brisés et de déchets délavés : fragments de filets, morceaux de polystyrène, tessons de verre… Les poubelles de la mer.

Ces détritus ne parvenaient pas à altérer la beauté du décor : l’anse formée par les rochers, ronds comme des bulles, prenait des reflets roses et mauves alors que les pins et les fougères en arrière-plan dessinaient une frise d’un vert profond.

— J’avais besoin d’un tueur chimiquement pur, reprit Lassay d’une voix forte pour couvrir le brouhaha de la mer toute proche, sans autre mobile que le goût du sang.

— Ce n’est pas le profil de Pharabot.

— Non. Sa violence était nourrie de peur et de croyances. Il n’éprouvait aucun plaisir à tuer ni à mutiler.

— Dans ces conditions, pourquoi l’avoir choisi ?

— Parce que je l’avais sous la main et que je l’avais officiellement fait mourir en 2009. Par ailleurs, il demeurait un meurtrier de… première catégorie, si je peux m’exprimer ainsi. Ses pulsions agressives étaient intactes. Sa violence ne connaissait aucun frein. Ni morale ni pitié. Les effets du Pharmakon sur un tel individu constituaient un test décisif.

Tu m’étonnes : qui peut le plus peut le moins .

— Juste une précision : en 2009, qui a signé le permis d’incinérer Pharabot ?

— Un vieux médecin du coin. Il a à peine regardé le corps. Il avait l’habitude des morts à Charcot.

— Mais qui a grillé au crématorium du Vern ?

— Personne. Plug a verrouillé lui-même le cercueil. Un billet aux ordonnateurs et en avant les flammes.

— Où avez-vous planqué Pharabot ?

— Dans un institut en Wallonie que je connaissais bien. Je payais sa pension : aucun problème. Quand le Pharmakon a été prêt, en février 2012, je l’ai fait revenir. Je l’ai placé en cellule d’isolement et j’ai renouvelé le personnel dans cette partie de l’unité. Un seul homme était habilité à s’occuper de lui.

— Plug.

— Exactement. Au printemps, j’ai commencé le traitement. Pharabot a plutôt bien réagi. Le problème était les effets secondaires. Je devrais plutôt parler, dans ce cas, d’effets premiers. Son agressivité est devenue… ingérable.

— Vous l’avez rendu plus fou encore.

Lassay prit sa mine désolée — celle qu’il avait dû travailler devant sa glace pour annoncer un décès aux familles ou son absence de résultats à ses bailleurs de fonds. Derrière lui, les nuages étaient de retour. Le ciel ressemblait à un immense paysage de montagnes grises inversées, pointant leurs sommets vers la ligne courbe et noire de la mer.

— Combien de temps a duré ce… préambule ?

— Je ne sais pas.

— Comment ça ?

— Pharabot s’est enfui avant la fin du traitement.

Maintenant, c’était limpide : ce con avait chimiquement excité la bête et l’avait laissée s’échapper, la rage aux lèvres. Comme disait Morvan : « On n’est jamais à l’abri du pire. »

— Pharabot s’était radouci. Ses accès de fureur s’espaçaient. J’ai pensé, à tort, que nous entrions dans la deuxième phase : celle du bridage. Bref, en septembre, il est parvenu à se sauver et à voler un Zodiac de l’hôpital.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Congo Requiem»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Congo Requiem» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «Congo Requiem»

Обсуждение, отзывы о книге «Congo Requiem» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x