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Guillaume Musso: La fille de Brooklyn

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Guillaume Musso La fille de Brooklyn
  • Название:
    La fille de Brooklyn
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions XO
  • Жанр:
  • Год:
    2016
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2845638082
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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La fille de Brooklyn: краткое содержание, описание и аннотация

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Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer. L'horizon scintillait. C'est là qu'Anna m'a demandé : Vous auriez répondu quoi, vous ? Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l'aimerais quoi qu'elle ait pu faire. Du moins, c'est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d'une main fébrile, et m'a tendu une photo. — C'est moi qui ai fait ça. Abasourdi, j'ai contemplé son secret et j'ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours. Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot. Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu. Et depuis, je la cherche. Intrigue diabolique, personnages uniques et attachants, suspense de tous les instants : avec , Guillaume Musso signe l'un de ses romans les plus ambitieux et les plus réussis. À propos de La fille de Brooklyn : « Si j'avais commis le pire, m'aimerais-tu malgré tout ? » Intense et captivant, un cold case aussi addictif qu'une grande série télé. « Un suspense insoutenable ! Attention, une fois le roman ouvert, vous ne le lâcherez plus jusqu'à savoir qui est vraiment cette fille de Brooklyn. Nuits blanches en perspective… » Marc Fernandez,

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— Ma décision est prise, Tad, lança Joyce. Tu peux t’en aller à présent.

Elle lui tourna brusquement le dos, s’éloignant dans le couloir, mais Tad n’était pas disposé à baisser les bras sans réagir. Il lui courut après, la rejoignit dans la salle de bains.

— Joyce, écoute-moi ! cria-t-il en l’attrapant par les épaules. Je comprends parfaitement la peine qui te submerge, mais tu n’es pas obligée de me détruire pour autant.

En cherchant à se libérer de son emprise, elle le frappa au visage avec ses poings. Surpris, il commença à la secouer.

— Ressaisis-toi, bon sang ! Ressaisis-toi !

— C’est trop tard, s’étrangla l’autre.

— Pourquoi ?

— J’ai déjà contacté une journaliste.

— Tu as fait quoi ?

Elle hoqueta :

— J’ai rencontré une journaliste du Herald . Florence Gallo. Elle va révéler la vérité.

— La vérité, c’est que tu es une sale petite garce !

Longtemps contenue, la colère de Copeland explosait tandis que Joyce cherchait toujours à se débattre. Il la gifla.

— Au secours, Florence ! Au secours !

Animé d’une rage folle, Copeland la secoua plus fort avant de la projeter brutalement en arrière.

Joyce ouvrit la bouche pour hurler, mais elle n’en eut pas le temps. Elle tomba à la renverse, tendant désespérément le bras pour se raccrocher à quelque chose. L’arrière de son crâne percuta la vasque tranchante du lavabo. Un craquement sec, comme celui d’une branche de bois mort, résonna dans la pièce. Médusé, dépassé par son geste, Copeland resta cloué sur place. Le temps ralentit jusqu’à se figer. Longtemps. Puis il reprit son cours par brusques saccades.

Le corps de Joyce était allongé sur le sol. L’homme politique se jeta à son chevet, mais il comprit très vite qu’il était trop tard. En état de choc, il resta agenouillé une bonne minute, prostré, muet, sidéré, les mains et les bras agités de tremblements. Puis les digues sautèrent :

— Je l’ai tuée ! hurla-t-il en s’effondrant en larmes.

Il avait perdu le contrôle pendant seulement trois secondes ! Trois secondes qui venaient de faire basculer sa vie dans l’horreur.

La tête enfouie dans ses mains, il laissa la vague de panique déferler et le submerger. Puis la terreur reflua et il reprit peu à peu ses esprits. Il décrocha son portable pour prévenir la police. Il avait commencé à pianoter le numéro lorsqu’il s’arrêta net. Une interrogation le taraudait : pourquoi Joyce avait-elle hurlé pour appeler cette journaliste à la rescousse ? Il quitta la salle de bains pour retourner dans le salon. Là, il ouvrit les tiroirs et les portes de l’armoire ; il inspecta les rideaux, les bibelots et les meubles. Il mit moins de deux minutes pour trouver le portable scotché sous le guéridon et s’empressa de l’éteindre.

Cette découverte eut sur lui un effet étrange. Elle le métamorphosa, transformant ses sentiments. À présent, il n’avait plus du tout l’intention de se rendre, de courber la tête ou de faire acte de contrition. Il se persuada facilement qu’il n’était coupable de rien. À bien y réfléchir, c’était lui la véritable victime. Il allait se battre et vendre chèrement sa peau. Après tout, la vie lui avait toujours souri. Ce n’était peut-être pas aujourd’hui que sa bonne étoile allait l’abandonner.

Sur son téléphone, il composa le numéro de ladite bonne étoile, restée dans la voiture garée devant la maison.

— Zorah, viens vite ! Et amène Blunt avec toi. Discrètement.

— Qu’est-ce qui se passe, Tad ? demanda la voix à l’autre bout du fil.

— Il y a un problème avec Joyce.

Le monde se divise en deux…

Anna

Aujourd’hui

Dimanche 4 septembre 2016

Les murs suintaient. L’humidité était partout. L’air empestait le moisi et la pourriture.

Allongée sur le sol glacé, à côté d’une flaque d’eau stagnante, Anna respirait faiblement. Ses deux mains étaient menottées à une épaisse tuyauterie en fonte grise, ses chevilles ligotées par un serre-flex. Un bâillon lui déchirait la commissure des lèvres. Ses bras tremblaient, ses genoux s’entrechoquaient, ses flancs étaient ankylosés et perclus de douleur.

L’obscurité était presque complète, à l’exception d’un mince filet de lumière pâle qui filtrait d’une fissure dans le toit et permettait de deviner les murs de la prison. L’endroit était un poste électrique ferroviaire depuis longtemps désaffecté. Une tour de vingt mètres carrés au sol et de plus de dix mètres de hauteur qui avait autrefois abrité un transformateur EDF.

Même calfeutrée dans le local de l’ancien transfo, Anna entendait le bruit lointain des trains et de la circulation. Elle était enfermée là depuis presque trois jours. Inerte, le cerveau embrouillé, elle essaya de se remémorer une fois de plus l’enchaînement des événements qui l’avait conduite ici.

Tout était allé si vite. Trop vite pour qu’elle comprenne le sens de ce qui lui arrivait. À Antibes, tout avait commencé par cette dispute, cet affrontement violent avec Raphaël qui s’était terminé dans les larmes. L’homme qu’elle aimait n’avait pas été capable d’écouter son secret et l’avait abandonnée, une réaction qui l’avait accablée et anéantie.

Depuis qu’elle savait qu’elle portait un enfant, elle ne cessait de se répéter qu’il n’était pas raisonnable de fonder une famille sur un mensonge. Aussi, lorsque Raphaël était revenu à la charge, s’était-elle volontairement moins défendue que d’habitude. Bien qu’elle ait prétendu le contraire dans leur conversation, elle était presque soulagée à la perspective de lui dire la vérité. Encouragée par ses paroles faussement compréhensives, elle avait même brièvement espéré qu’il l’aiderait à surmonter la situation inextricable dans laquelle elle vivait depuis des années.

Mal lui en avait pris. Se sentant abandonnée et désemparée, elle avait laissé libre cours à sa colère, renversant la bibliothèque qui, en tombant, avait brisé la table basse en verre. Puis elle avait commandé une voiture pour l’aéroport et était rentrée à Paris.

Elle était arrivée chez elle, à Montrouge, vers une heure du matin. En entrant dans son appartement, elle avait tout de suite senti une présence derrière elle, mais à peine s’était-elle retournée qu’un objet s’était abattu sur son crâne. Lorsqu’elle avait repris connaissance, elle se trouvait prisonnière dans le local d’un garde-meuble.

Quelques heures plus tard, une voiture folle avait défoncé la porte du box. Mais ce n’était pas pour la délivrer. Au contraire, c’était pour la placer en détention ici, au terme d’un bref voyage dans le coffre d’un 4 × 4. Des alentours de cet endroit, elle n’avait pu apercevoir que quelques images fugaces : une étendue sans fin de terrains vagues cernée d’un enchevêtrement d’autoroutes et de voies ferrées. L’homme qui l’avait conduite ici s’appelait Stéphane Lacoste, mais il travaillait pour le compte d’un certain Richard Angeli. En écoutant leurs conversations, Anna avait compris qu’ils étaient flics et cela ne l’avait pas rassurée. Une autre chose la terrifiait : à plusieurs reprises, Angeli l’avait appelée « Carlyle ». Une identité que personne ne connaissait. Pourquoi le passé refaisait-il surface aussi brutalement ? Pourquoi le pire recommençait-il : l’enfermement, l’effroi, le bonheur saccagé ?

À force de pleurer, elle n’avait plus de larmes. Elle était au bord de l’épuisement. Son cerveau tournait à vide. Elle évoluait au milieu d’un brouillard accablant. Des nappes couleur de cendre qui l’enveloppaient jusqu’à l’asphyxier. La transpiration et la crasse figeaient et collaient ses vêtements.

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