Stanislas Petrosky - Je m’appelle Requiem et je t’…

Здесь есть возможность читать онлайн «Stanislas Petrosky - Je m’appelle Requiem et je t’…» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Marly-le-Roi, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Éditions Lajouanie, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Je m’appelle Requiem et je t’…: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Je m’appelle Requiem et je t’…»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m’appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ?
Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n’ai rien à voir avec eux, d’autant que j’ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons.
Bon pas tous, parce que je dois d’abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu’ils dandinent du prose et qu’ils ont des yeux de biche.
Chasser le diable et ses comparses n’est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre.
Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas…
L'individu qui se cache derrière le pseudonyme de Stanislas Petrosky est français et vit en Normandie, à quelques kilomètres du Havre. Sa profession, thanatopracteur, n'est probablement pas pour rien dans son goût pour le crime et l'humour… noir. Cet auteur atypique voue un culte immodéré à Frédéric Dard. Sa plume est trempée dans la même encre. Résultat, on se passionne, on se gondole, on frémit, bref on se régale. La preuve c'est Nadine Monfils, la mère de Mémé Cornemuse et d'Evis Cadillac qui signe la préface. Biographie de l'auteur

Je m’appelle Requiem et je t’… — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Je m’appelle Requiem et je t’…», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

J’hésite un instant, une fois de plus, puis merde, il joue le jeu, je dois le jouer aussi.

— Régis, ce type, il me cherche, je suis persuadé que je lui ai donné la communion dimanche…

— La communion ? Rappelle-moi s’il te plaît, l’eucharistie comme vous dites, c’est bien le partage du corps du Christ qui absout les péchés, enfin un truc dans le genre ?

— Fais pas chier…

— Bon sans déconner Estéban, tu prends quelques affaires et tu te tires du presbytère, ça pue ton affaire. Tu vas crécher à l’hôtel en attendant, pas de risque inutile. Ce sont de vrais méchants, on a vu de quoi ils sont capables.

— Tu as raison, allez, je file, je vais ramasser quelques fringues, prendre une piaule et je vais me calmer les nerfs en poussant un peu de fonte, ça va me faire du bien.

Je quitte mon pote et sa gueule de croque-mort et comme le garçon sérieux que je suis, je sinue à travers la ville avant de rejoindre le club de fitness. Bien sûr que je vais me défouler, mais je viens surtout marauder. Souviens-toi que j’ai trouvé la carte de ce club dans les fouilles du grand con, Martine le fréquentait. Et surtout vu la carrure de la poutre de Bamako, il doit faire de la musculation, et pas qu’un peu. Alors je vais croire à mon destin, ou mieux, me dire que le Patron va peut-être se bouger l’étole et me filer un coup de pouce.

J’enfile ma tenue moule-bite et j’entre dans la salle. Plus de peuple que précédemment. La bécane de la dernière fois est prise, je me rabats sur un banc de développé couché, je regarde quand même combien il y a sur les barres, histoire de ne pas avoir l’air trop con à ne pouvoir les soulever.

— Vous avez l’habitude de ce genre d’exercice ?

Je me retourne et vois la nana de la dernière fois, pas le boudin truffé à la bourgeoise, non l’autre, la coach.

— Je m’appelle Cécile, je travaille ici. je suis là pour vous aider à vous entraîner, à ne pas avoir de problème d’où ma question. Un accident est vite arrivé.

— Enchanté Cécile, moi c’est Alix, comme Alix Karol l’as des services secrets du tiers-monde [13] Si tu n’as jamais lu ce chef d’œuvre de Patrice Dard, finis mon livre et cours te l’offrir. . Pas trop l’habitude de ce genre d’exercices, mais je pratique la musculation depuis pas mal de temps.

— Cela ce voit, vous êtes bien sculpté. Je pense que l’on peut commencer avec vingt kilos de poids, la barre en fait dix, cela vous fait trente en tout. On augmentera ensuite si besoin.

Continue à me dire que je suis bien foutu en me regardant dans les yeux avec les tétons qui pointent et je vais te sculpter un obélisque dans le calcif…

— C’est vous la pro Cécile.

Je m’allonge et écoute les conseils, puis je me mets en mouvement. Ce n’est que trente kilos, mais au bout de vingt-cinq allers-retours, tu les sens passer. Elle reste à côté de moi, me surveille. J’essaie quand même de regarder ce qui se passe autour de moi discrètement.

— Ça va ? On peut augmenter un peu, on passe à quarante ?

— Oui pas de souci…

Là tu vois, je m’en veux, c’est parti plus vite que prévu. C’est de la logorrhée précoce, de l’éjaculat verbal, de la connerie. Pour impressionner, faire le kéké, j’ai dit oui. Déjà que ça commençait à tirer, je vais être ridicule. Pis merde, je ne peux plus dire non maintenant, on verra bien.

Elle dévisse les arrêts, les retire, enfourne un disque de cinq kilos de chaque côté, resserre le tout.

— Allez Alix, faites-moi des merveilles.

Accompagne-moi dans les vestiaires, sous la douche, où tu veux et je vais t’en faire des prouesses, je vais t’en coller des tractions, des extensions, des expulsions, des propulsions, je vais te travailler les fessiers moi. Putain c’est lourd cette merde. Je me concentre, faut penser à autre chose, pas à la douleur dans mes pectoraux, oublier mes bras, regarder ailleurs. Je suis là pour ça en plus.

— Ben alors, on n’a pas la force ?

Bordel de chiérie, heureusement que la miss est là. In extremis elle a rattrapé la barre que j’ai failli me foutre sur la gueule. Un peu plus fini le Requiem, ad patres , retour à la maison mère en voyage express. Le con ! Cécile n’a pas l’air comme ça avec sa carcasse de musaraigne, ses bras aussi épais que des baguettes chinoises, mais elle a sauvé ton curé, mon poteau.

Ne va surtout pas croire que j’ai eu une baisse de tonus, une défaillance, pas de ça chez moi. Tu as vu la bête ? Non c’est simplement que je viens de voir entrer un drôle de zig dans la salle. Quand je disais qu’il fallait que le Vieux me file un coup de piston, ben c’est fait.

Le type a le cheveu gris, taillé ras, tu vois que la gonflette fait partie de sa vie, le moindre de ses muscles est saillant, habitué à bosser. Il est sur une bécane qui doit servir à muscler les cuisses et les mollets. Adossé à la machine, les jambes en l’air, il pousse sur un bloc qui grâce à une poulie entraîne de la fonte. Il a l’air d’en chier. Mais surtout dans l’effort son cuissard remonte, ça y est, tu entraves ?

Tu comprends pourquoi j’ai lâché la barre ? Voilà, il a un cilice tatoué. Je ne vois qu’une ébauche de là où je suis, mais elle aussi est ornée d’un dessin. Une Totenkopf surmontée d’une rune d’Odal, ça en dit lourd sur le guignol. Un double symbole du troisième Reich sur l’épaule, affiché sans honte, faut oser !

— Je ne sais pas ce que j’ai fait Cécile, je ne comprends pas, elle m’a échappé des mains. Merci.

— Je suis là pour ça, mais faites attention. Alix ? Alix vous m’écoutez ?

Je vais te dire, là j’ai dû retomber de cinq à dix points dans son estime. En effet elle m’observe légèrement choquée, faut te dire que moi aussi je suis en mode observateur, le type a fini son exercice et je mate… son entrejambe, non pas que d’un coup je décide de virer ma cuti, c’est simplement que quand tu planques un salami de cinq livres dans ton slip, ça se voit. Je voulais juste être sûr que ce soit bien lui et pas juste un connard de neo-nazi en séance de sport.

— Ne me dites pas que c’est ça qui vous a déconcentré, c’est impressionnant, je vous le concède, mais tout de même Alix…

Là j’ai l’air con, voilà qu’elle me prend pour un amateur de goupillon, non pas que j’ai quelque chose contre mais… Le premier qui me traite d’homophobe prend ma main dans la gueule, type belle entrecôte avec os, y en a un peu plus j’vous le mets quand même ? Non c’est seulement que je préférerais qu’elle ait une image plus hétéro de moi. Même si je n’ai pas les mensurations démentielles du poney humain je me défends quand même coté tirelipimpon…

— Non, je vous dis, un étourdissement, je ne sais pas…

Je ne peux pas l’envoyer paître, cela risquerait de me faire remarquer, et j’envisage un autre avenir avec cette petite, genre étirements approfondis.

Une voix de crécelle retentit dans la salle :

— Cécile, Cécile mon petit, s’il vous plaît !

— Je vais devoir vous laisser Alix, je suis désolée, mais madame la baronne me demande…

Tiens qui voilà ? La pile de pneus embagousée qui se prenait en photos toutes les cinq minutes.

Elle se radine, encore plus tue l’amour que la dernière fois, en roulant du dargeot. C’est un cauchemar. Je te jure qu’elle se prend pour une pin-up. Putain, même chez Olida, ils n’en voudraient pas.

— Qui est cette dame Cécile ? Elle est vraiment noble ?

Elle éclate de rire.

— Elle l’est autant que je suis prix Nobel de physique… c’est une grosse mythomane. Chaque jour elle nous parle d’un nouveau diplôme, d’un nouveau contrat avec tel éditeur, tel scénariste. À l’écouter, elle peint, écrit, recherche, découvre. Mais elle est riche, très riche, et elle lâche beaucoup dans le club où elle joue les stars, et le Patron veut que l’on soit aux petits oignons avec elle, je vais donc vous laisser.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Je m’appelle Requiem et je t’…»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Je m’appelle Requiem et je t’…» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Хорхе Борхес - Deutsches Requiem
Хорхе Борхес
Stanislas Petrosky - L'amante d'Étretat
Stanislas Petrosky
Stanislas Lem - Retour des étoiles
Stanislas Lem
Stanislas Lem - L'invincible
Stanislas Lem
Stanislas Lem - Solaris
Stanislas Lem
Robert Crais - Los Ángeles requiem
Robert Crais
libcat.ru: книга без обложки
Алексей Караковский
Hubert Selby - Requiem for a Dream
Hubert Selby
libcat.ru: книга без обложки
Евгений Елизаров
Отзывы о книге «Je m’appelle Requiem et je t’…»

Обсуждение, отзывы о книге «Je m’appelle Requiem et je t’…» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x