Frédéric Dard - Vengeance !

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Vengeance !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dudly, une des terreurs du Michigan, est un vrai gangster qui s'est rapidement fait dans le milieu une réputation de « dur à cuire » et c'en est un ! Il a tué suffisamment de citoyens et pillé assez de banques pour que l'on puisse sans hésitation le classer dans l'inventaire des grands hors-la-loi de Détroit. Son principe : récompenser et punir ceux qui le méritent. Cette façon de procéder, si elle lui vaut de nombreuses reconnaissances, ne peut aussi manquer de lui attirer des haines aussi tenaces qu'implacables. Carlo, son plus fidèle homme de confiance, ne se lassera-t-il pas un jour d'un chef aussi tyrannique ? Pour arriver à ses fins il va attiser l'esprit de vengeance du jeune malfrat, Jerry Dorman… Avec Dudly, seigneur du crime, frissons, angoisse et mystère garantis !
Vengeance ! paraît sous le pseudonyme de Frédéric Charles, en 1953, aux Éditions Jacquier, à Lyon, dans la célèbre collection populaire « La Loupe ». Après les récentes parutions des œuvres de jeunesse de Frédéric Dard, les Éditions Fayard ont décidé de rééditer les titres de ces ouvrages policiers parus sous pseudonyme, qui n'ont jamais été publiés jusqu'à ce jour.

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Il retint son souffle et essaya d’accomplir l’extraordinaire exploit qui consistait à lever un bras.

Il y parvint. Il s’accrocha à un nouveau fil de fer. Encore un effort. Il parvint à glisser la lame ébréchée sous le fil.

Dorman suivait ces opérations comme un spectateur suit au cirque le numéro de la mort.

Et c’était un numéro de la mort ! Cet agonisant accomplissait une œuvre surhumaine et Dorman appréciait son effort.

C'était très beau, très grand.

Le fil cassa. Cette fois, plus par hasard que parce qu’il avait assuré son équilibre, Beuck ne tomba pas.

Dorman rua dans ses liens… Ça venait : il obtint du lâche. Il put remuer un bras.

Avec d’infinies précautions, il le glissa hors du cercle de fil de fer.

Puis il prit à pleines mains le fil et le tira.

Cela lui coupait la paume des mains, les doigts, mais il n’en avait cure. Il se libérait. Le papillon qui se dégage de la chrysalide doit éprouver cette suprême allégresse.

Il fut libre…

Il fit quelques mouvements d’assouplissement et respira profondément.

Ça gazait. Ça gazait même très bien, il se sentait tout à fait en forme.

Il se baissa.

— Hé, Beuck ! murmura-t-il.

Beuck ne répondit pas. Il était mort très calmement, agenouillé, le buste acagnardé contre la chaise. Il avait fini sa tâche. Son dernier sentiment avait été un sentiment de libération.

Dorman éprouva du chagrin. C’était la première fois depuis qu’il avait atteint l’âge d’homme que des larmes jaillissaient de ses yeux. C’étaient de bonnes larmes…

Il se baissa, saisit le couteau dans la main crispée du gros homme, puis il lui caressa doucement la tête.

— Merci, vieux, balbutia-t-il.

Il avait le couteau… Il ne pouvait pas espérer grand-chose, mais avec cette lame dans la main et l’énergie qui gonflait tout son être, il se sentait invincible… Les deux bandits seraient obligés de l’abattre pour le lui faire lâcher… Il ne serait pas question de tortures…

Peut-être qu’avec un peu de chance il pourrait porter un mauvais coup à Dudly ? Peut-être même… Mais il n’osait rêver une chose pareille…

Si au moins il pouvait bénéficier de l’effet de surprise !

Il eut une idée. Il monta sur la chaise et brisa l’ampoule électrique avec le manche du couteau.

Puis il descendit de son perchoir, saisit Beuck à bras-le-corps, parvint à l’asseoir sur la chaise, à sa place, et à l’y maintenir calé.

De cette façon, lorsque Dudly reviendrait, il ne verrait que la chaise et une silhouette. Il penserait que l’ampoule était grillée.

L'essentiel était que, pendant quelques secondes, il ne sût pas que Dorman avait recouvré sa liberté de mouvements…

Dorman frémit : il y avait un bruit de pas dans le couloir.

CHAPITRE XVII

Le chef

Dudly descendait les escaliers de la cave en triturant son revolver. L'heure de la vengeance avait sonné. Il allait enfin avoir avec Dorman cette « conversation » qu’il désirait depuis si longtemps.

Il était fier de lui, car cet instant crucial lui prouvait une fois de plus qu’il était un chef absolu.

Carlo le suivait, tête basse. Le fidèle collaborateur se sentait triste. Il avait beau essayer de secouer cet accablement, il ne pouvait se défaire de son air morose.

Dudly longea le couloir et s’arrêta devant la troisième cave. Il tourna la clef dans la serrure, ouvrit.

Puis il actionna le commutateur, mais la lumière ne se fit pas. Il fronça les sourcils et regarda vivement en direction de la chaise.

Il fut rassuré en apercevant la silhouette immobile.

— Carlo, dit-il, l’ampoule est grillée, va vite en chercher une autre.

Il ajouta :

— J’aime bien voir la gueule des gens qui me parlent !

Carlo, docile, fit demi-tour.

Pendant qu’il s’absentait, Dudly s’approcha de la chaise et frotta une allumette.

Il sursauta en avisant le cadavre rigide de Beuck.

Il lui fallut un certain temps pour réaliser que Dorman ne se trouvait plus sur la chaise où lui-même l’avait énergiquement ligoté.

C’était tellement inattendu, tellement énorme qu’il ne comprit pas… Pas assez vite.

Il eut le sentiment aigu qu’un danger le menaçait, il sortit son revolver et se retourna ; mais trop tard… Il éprouva un rude choc dans le dos et il en eut le souffle coupé. Il sut aussitôt ce qui lui arrivait : c’était un couteau ; un couteau que l’on venait de lui plonger dans les reins.

— Salaud ! grommela-t-il.

Plus que la douleur physique, la rage d’avoir été possédé par un petit tocard comme Dorman lui faisait mal.

Il acheva pourtant son mouvement de volte-face et leva son arme en direction d’une silhouette qui se ruait dans l’ombre.

Par trois fois il tira.

Puis son bras retomba, inerte, le long de son corps, et il demeura immobile, surpris par la curieuse langueur qui annihilait ses facultés.

Il avait mal et se sentait las.

Carlo arriva en courant. Il tenait une ampoule à la main.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-il.

Personne ne lui répondit.

Il s’affola, saisit l’ampoule précédente et se rendit compte qu’elle était brisée.

Le fait lui parut terriblement suspect.

— Hé, Dudly ! fit-il d’un ton étouffé. Réponds-moi, quoi !

Il ôta l’ampoule brisée de la douille, glissa la nouvelle, et une lumière crue inonda la pièce.

Il vit alors Dudly, debout au milieu de la cave. Mais un Dudly qu’il ne connaissait pas. Le chef de gang était d’une pâleur mortelle et chancelait.

— Qu’est-ce que tu as ? demanda Carlo.

L’autre secoua faiblement la tête.

Carlo aperçut alors le manche du couteau émergeant des vêtements de Dudly. Et il vit Dorman, blotti dans un coin de la cave, avec un bras ruisselant de sang.

Un étrange sourire illuminait la face étroite du petit gangster.

Il regarda Carlo.

— Je l’ai eu, fit-il. Beuck a pu me libérer avant de crever. Ce que je suis content !

Il regarda Dudly.

— Tu te croyais invincible, hein ? Et pourtant, un petit gars de rien du tout t’a eu… Tu vas y passer, Dudly… Si on retirait le couteau, tu serais mort… T’en as pour quelques minutes avant d’aller rejoindre le diable.

Il éclata d’un rire démentiel qui mit à vif les nerfs de Carlo.

Dudly recula d’un pas, puis de deux, et appuya son épaule gauche contre le mur. Il haleta :

— Carlo, fais parler cette petite ordure… Je veux qu’il te dise qui… qui l’avait payé pour me buter.

Carlo ne broncha pas.

— Tu as compris ? fit Dudly d’une voix faible mais mauvaise.

C'était toujours le chef, il fallait lui obéir.

Dorman haussa les épaules.

— Ne vous donnez pas la peine de me torturer, dit-il, je ne sais pas du tout quel homme bien intentionné voulait vous avoir, Dudly… J’ai reçu un coup de téléphone, tout s’est fait par téléphone. Mon interlocuteur ne voulait pas se mouiller. C’est lui qui a eu l’idée du cuisinier tué et de l’autre, à la gomme, pour vous empoisonner, car il tenait à ce que vous partiez en douceur… Il m’a envoyé du fric. Mais je ne l’ai jamais vu et j’ignore son nom…

Il ajouta :

— Et je le regrette : j’aurais voulu pouvoir vous dire le nom d’un homme qui vous hait au point de lâcher une si forte somme pour vous savoir en terre !

Dudly ferma les yeux. Cela bourdonnait dans sa tête. Il avait mal et peur… Peur de ce qui allait lui arriver.

Soudain il eut un léger soubresaut et il griffa le mur pour s’y retenir, mais le mur se dérobait sous ses doigts engourdis.

Il glissa de côté, lentement d’abord. Sa chute s’accéléra et il tomba brutalement, la tête en avant, sur le ciment.

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