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Frédéric Dard: Puisque les oiseaux meurent

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Frédéric Dard Puisque les oiseaux meurent

Puisque les oiseaux meurent: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici l'histoire d'un homme, d'une femme et d'un oiseau. Cette femme, une chanteuse célèbre, va mourir des suites d'un accident d'automobile. Du même coup, son mari apprend que « le monsieur qui était avec sa femme a été tué au volant ». La jalousie, soudain, réveille l'amour endormi. Un sentiment insoutenable, un enfer d'angoisse et de torture. Il n'y a pas un instant à perdre. Quelques jours, quelques heures pour revivre une vie entière, tuer le mensonge, regagner le temps perdu. C'est alors qu'un oiseau entre dans la chambre funèbre. Une petite bête jaune, un simple oiseau. La jeune femme qui agonise semble le connaître. On dirait qu'elle lui parle, qu'il entend, qu'ils se comprennent… C'est à devenir fou.

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Il attendit. Rien ne pouvait lui être annoncé de plus grave, sinon la mort de Lucienne. Or il venait de lui affirmer que…

— Je dois vous dire, monsieur Haller, que le monsieur qui se trouvait avec votre femme dans la voiture a été tué sur le coup.

La phrase descendit jusqu’à l’entendement de Laurent comme une espèce de majestueux parachute dans un ciel léger.

Il la « regarda » venir en quelque sorte et eut le temps de la contempler.

Une espèce de petite voix furtive répéta en lui : « Le monsieur qui se trouvait avec votre femme dans la voiture a été tué. »

Le monsieur qui…

Il regarda le gendarme. Le brigadier faisait semblant de classer des papiers pour lui dérober sa gêne.

Le monsieur qui se trouvait avec Lucienne.

Avec Lucienne la solitaire.

Lorsqu’elle partait en tournée, des camarades faisant partie du programme lui demandaient de voyager avec elle. Chaque fois, elle trouvait un prétexte pour refuser.

Il ne pensait à rien de précis. En lui tout était flou et froid. Il aurait voulu rester terré dans le bureau, en face de ce brigadier plein de tact. Mais la vie continuait, avec des attitudes à prendre, des formules à prononcer :

— Il s’agit certainement d’un artiste de la tournée, fit Laurent d’une voix pâle.

Son interlocuteur ouvrit une chemise en bristol vert et y prit un rapport.

— Il s’agit de M. Édouard Daurant.

Cela ne disait rien à Laurent. Il était certain de n’avoir jamais entendu ce nom.

Le brigadier parcourait le rapport dactylographié.

— M. Daurant est propriétaire d’un haras dans la région de Caen !

Un silence. Ce n’était pas du vrai silence car de l’extérieur, par la fenêtre grande ouverte, arrivaient les mille bruits d’une petite ville achevant une journée de juin.

Le silence ne régnait que dans l’esprit de Haller.

— Comment s’est produit l’accident ? demanda-t-il.

Le gendarme poussa un soupir qui détendit un peu l’atmosphère.

— Dans un virage. Des enfants jouaient sur le talus. L’un d’eux a fait mine de traverser la route au moment où votre femme arrivait. Elle a voulu l’éviter. Sa voiture a grimpé sur le remblai de la voie ferrée et a basculé. Le passager a été à demi éjecté par la vitre baissée. Il a eu la tête presque écrasée. Quant à Mme Haller, elle a pris le volant dans le ventre et c’est ce qui… Vraiment un accident stupide. Aux dires des témoins, elle ne roulait pas à plus de quatre-vingts et il n’y avait aucun autre véhicule sur la route… La fatalité, quoi !

— Oui, répéta Laurent : la fatalité.

Ils se levèrent d’un commun accord. Le brigadier ramassa son képi et, avant de s’en coiffer, essuya la bande de cuir intérieure avec son mouchoir.

CHAPITRE III

Cela ne correspondait pas du tout à la fameuse image que s’était faite Laurent. Lucienne n’avait pas de pansement à la tête. Les yeux grands ouverts, elle fixait le plafond de sa chambre sans ciller.

Son mari s’approcha d’elle et resta debout près du lit, les bras ballants.

« Je l’aime, se disait Laurent.Je l’aime comme je n’aimerai jamais plus personne. »

Il attendit un instant, espérant que sa présence attirerait l’attention de la jeune femme. Des larmes lui vinrent aux yeux. Ce n’était pas la première fois qu’il pleurait en contemplant Lucienne. Quelquefois, le matin, avant de la quitter pour gagner son cabinet de la rue Taitbout, il la regardait dormir un bon moment. Et alors, les mêmes larmes indéfinissables brouillaient sa vue.

— Lucienne…

Elle ne répondit pas, ne fit pas le moindre geste.

— Lucienne, mon chéri…

La porte s’ouvrit. Un chirurgien entra : jeune et fort dans sa blouse blanche aux manches relevées. Laurent sut que c’était un chirurgien et non un médecin à cette sorte d’assurance paisible qui se dégageait de sa personne. L’homme était capable de porter sans trembler les instruments les plus menus dans les plaies les plus délicates.

Il lui toucha le bras, et lui fit signe de le suivre à l’extérieur.

Haller obéit.

Dans le couloir, le brigadier, les mains au dos, parlait avec une infirmière.

Le chirurgien entraîna Laurent à l’écart.

— Vous êtes le mari ? On m’a dit que vous veniez d’arriver…

Il fixait Laurent presque professionnellement, comme s’il devait formuler un diagnostic à son sujet.

— Je préfère vous dire la vérité : elle est perdue…

Laurent hocha la tête. Son calme l’effrayait, il lui faisait mal comme la fatigue fait mal lorsqu’elle est trop intense.

Il était intimement incrédule. Ce médecin parlait d’un cas, d’un corps… Il ignorait que ce cas, que ce corps étaient le cas et le corps de Lucienne. Il ne savait pas que Laurent aimait trop Lucienne pour que Lucienne fût perdue. Mais Haller se rendait compte qu’il ne pouvait expliquer cette vérité première à son interlocuteur…

— Le foie est profondément touché. Rien à faire… Une lente hémorragie interne…

Il poursuivit son exposé, comme s’il l’eût fait à un élève.

— Elle peut vivre un jour ou deux… Trois peut-être… À votre place je… je l’emmènerais maintenant !

— Elle a perdu conscience ? demanda Laurent.

— À cause de l’anesthésique, mais sa lucidité reviendra et…

— Elle peut supporter le transport ?

— Au point où elle en est… Nous disposons d’une ambulance américaine pourvue d’une suspension spéciale…

Laurent évoqua fugitivement le salon de l’auto. À cause du mot suspension.

— Bon, alors faites le nécessaire, dit-il.

Il ouvrit son portefeuille.

— Voici mon adresse.

— Vous ne voyagerez pas avec elle ?

— Non.

Il avait répondu spontanément, d’instinct. Ce n’est qu’après cette réponse catégorique qu’il étudia la question. Mais il ne regretta pas. Il ne se sentait pas le courage de voyager aux côtés de cette Lucienne inconnue, inerte, et touchée à mort ; c’était au-dessus de ses forces.

— Vous la ferez accompagner, s’il vous plaît.

Le chirurgien acquiesça.

— Je voudrais téléphoner, docteur.

— Demandez au bureau, en bas.

Ils se séparèrent. Laurent fit signe au brigadier qu’il descendait. Il avait les jambes molles. Il pensa à Martine qui l’attendait dans ce petit café de sous-préfecture et il ressentit une espèce de réconfort à l’idée qu’elle était près de là.

Une jeune fille boutonneuse tapait à la machine dans un bureau vitré. Elle sentait le propre d’hôpital. Il se présenta. Elle prit aussitôt une expression navrée et murmura :

— Je suis très peinée, monsieur. J’ai tous « ses » disques…

Tous ses disques…

Pour une fois, il eut un peu de mémoire auditive. Il vit le 33 tours qui attendait sur le pick-up, à Villennes, et l’une des phrases qui y étaient gravées frappa ses oreilles.

Dans tes yeux clairs, j’avais mis mon cœur à t’aimer

— Je peux téléphoner à Paris ?

— Certainement. Quel numéro ?

Il se pinça le haut du nez. Il ne se souvenait plus du téléphone de Jo Bardin.

— Ça vous ennuierait de chercher dans l’annuaire le fil de l’Agence Élysée-Music-Hall ?

— Mais pas du tout.

Elle reportait sur Laurent un peu de son admiration pour Lucienne.

Dans tes yeux clairs, j’avais mis mon cœur à t’aimer

Une autre phrase le troublait. Pas une phrase de chanson, mais une phrase parlée qu’il avait entendue un instant auparavant.

Elle l’avait inconsciemment choqué. C’était le chirurgien qui l’avait prononcée en entrant dans la chambre de Lucienne : « Vous êtes le mari ? » avait-il demandé. Pourquoi cette question, au bout d’un moment, faisait-elle souffrir Laurent ?

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