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Frédéric Dard: Rendez-vous chez un lâche

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Rendez-vous chez un lâche» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1959, ISBN: 2-265-00770-6, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Триллер / Современная проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Rendez-vous chez un lâche

Rendez-vous chez un lâche: краткое содержание, описание и аннотация

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Deux coqs vivaient en paix… Une petite bourgeoise vient troubler l'existence de François Givet, un peintre homosexuel en ménage avec Riton, garçon sympathique, qui le protège farouchement. Ce jeune prolo, mi-voyou, mi-ange gardien, feint de s'amuser de cette liaison naissante et, à ses yeux, contre nature, entre son ami et cette doctoresse trop séduisante pour être honnête. En réalité, Riton a peur et pressent un drame imminent. Une lutte sourde se déclare entre ces trois personnages. Et voilà la guerre allumée… Derrière l'intrigue criminelle, les doubles jeux et les mensonges, Frédéric Dard dévoile avec une extraordinaire acuité le drame intime d'un homme qui n'aime pas les femmes et fait preuve d'une intuition pénétrante dans un domaine qui lui est, a priori, étranger.

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— Vous êtes terriblement irritante, docteur !

Mon orgueil se rebiffait. Cette graine de faculté qui passait sa vie à étudier l’urine de ses contemporains et qui venait me faire de la morale à domicile, critiquer ma maison et mon œuvre, jeter le désarroi dans mon esprit était décidément insupportable.

Elle s’est levée et a tiré sur sa robe.

— Je m’en rends compte, monsieur Givet. Je ne sais ce qui m’a pris, jamais je n’ai parlé à quelqu’un comme je viens de le faire. Mais je vous admire trop pour ne pas être absolument franche avec vous. Je peux avoir mon imperméable, s’il vous plaît ?

Je suis allé à la porte.

— Achille !

Le domestique ne se trouvait pas dans les parages. J’ai pris moi-même le manteau de pluie à la patère du hall pour le rapporter à Danièle Carbonin. J’ai voulu l’aider à le passer, mais elle a pirouetté afin d’éviter mon aide.

— Encore merci pour la visite ! a-t-elle dit en bouclant sa ceinture.

— Et encore merci pour vos conseils !

— J’espère ne pas vous avoir fait perdre trop de temps. À huit cent mille francs les vingt centimètres carrés, vos minutes doivent valoir cher, vous n’avez jamais fait le calcul ?

Elle voulait sortir, mais j’étais resté devant la porte, lui barrant involontairement le passage. Je la détaillais consciencieusement.

— Pourquoi me fixez-vous de la sorte, monsieur Givet ?

— Je pense qu’en allant chez vous au début de l’après-midi, j’étais persuadé que vous alliez m’apprendre une mauvaise nouvelle.

— Moi ?

— Oui, à cause de mon sang… une nouvelle du genre cancer, quoi ! Mais je ne m’attendais pas à cette mauvaise nouvelle-là. D’ailleurs, pour qu’une nouvelle soit vraiment mauvaise, il faut qu’elle soit imprévisible, n’est-ce pas !

— Franchement je ne comprends pas. Que vous ai-je donc appris de fâcheux ? a-t-elle objecté.

— Eh bien, je ne sais pas encore au juste, il va falloir que je rumine cela. Mais vous pouvez partir tranquille : vous laissez des traces derrière vous, cher docteur. Je pense pouvoir faire seul cette analyse-là et je peux affirmer d’ores et déjà qu’elle sera positive.

Elle gardait les bras ballants le long de son corps. Son regard était triste.

— Mon Dieu, vous ai-je peiné ?

— Prétendez-vous me faire croire que vous ne l’avez pas fait exprès ?

— Je le prétends. J’ai essayé de vous dire ce que je pensais, dans votre intérêt, et encore une fois parce que je vous admire…

— Bigre, vous avez l’admiration impitoyable.

Nous avons cherché d’autres choses à nous dire, mais nous n’avions plus envie de nous égratigner. Nous étions désenchantés et fatigués l’un de l’autre. J’ai dégagé la porte, elle est sortie.

Lorsqu’elle a eu fait trois pas, j’ai retrouvé le souci des convenances et je me suis hâté de la rejoindre pour la raccompagner.

Sa Vespa barrait l’allée principale. Je pense que c’était la vue de cet engin qui m’avait déprimé lors de son arrivée. Ça lui donnait un côté un peu populo. Elle aurait pu, au contraire, ressembler à une étudiante avec ce deux-roues bleu aux chromes étincelants. Mais non, là-dessus elle avait l’air d’une petite facturière en week-end.

Elle a soulevé l’arrière de la Vespa pour dégager le support, puis elle s’est mise à la pousser gauchement en direction de la porte. Je lui ai ouvert. On ne s’est pas regardé.

— Au revoir, docteur.

— Au revoir, monsieur Givet.

J’ai refermé le vantail et je suis revenu à pas lents vers ma tour. Mais je me suis arrêté à mi-chemin car sa Vespa, de l’autre côté du mur, émettait de lamentables pétarades. J’ai attendu un instant encore. Le moteur toussait de plus en plus creux. Ce genre de toux n’était pas guérissable sans un traitement sérieux, il n’y avait pas besoin d’être un mécanicien chevronné pour le comprendre.

D’ailleurs elle n’a pas insisté. La cloche d’entrée a retenti et je suis allé ouvrir.

— Vous êtes en panne ?

Elle n’avait plus du tout la même physionomie. Elle paraissait effrayée.

— Oui. Je crois que votre jeune ami a détraqué ma Vespa.

— C’est fâcheux, je vous prie de l’excuser. Nous allons téléphoner au mécanicien de la place pour qu’il vienne vous dépanner.

Son effroi a augmenté.

— Oh ! non…

— Mais pourtant…

Elle a regardé l’heure à ma montre, d’un geste spontané, en me saisissant l’avant-bras. Cela m’a causé la même sensation que la veille, dans son cabinet, lorsque j’avais posé le dos de ma main sur son genou pour la prise de sang.

— Mon Dieu !

— Vous êtes pressée ?

— Terriblement !

— Je croyais que votre labo était fermé le mercredi après-midi ?

— Justement. Mon mari doit passer me prendre à quatre heures précises pour m’emmener à Paris comme tous les mercredis. C’est notre jour, vous comprenez ?

Je comprenais qu’elle était morte de frayeur, mais je n’arrivais pas à m’expliquer pourquoi.

— Eh bien, il n’est que quatre heures moins vingt, ma chère amie !

Elle était dans un état qui abolit toute pudeur.

— C’est que… Il est très jaloux et si je ne suis pas à la maison… S’il apprend par le mécanicien qu’il connaît bien que… S’il…

Elle se tordait les mains. Jamais je n’avais rencontré une femme aussi affolée. Elle devait avoir épousé un drôle de type, vraiment. J’ai eu pitié d’elle parce qu’elle était infiniment pitoyable. Et puis, confusément, je lui savais gré de ne pas tricher. Elle avait peur et elle le disait sans détour.

— Aidez-moi, nous allons charger votre moto dans le coffre de ma voiture et je vais vous emmener chez vous. Nous arriverons avant votre mari.

— Jamais ma Vespa ne tiendra dans le coffre !

— Si, en le laissant ouvert !

— Mais on va nous voir !

— Je ferai le tour par le chemin de la Seine. Allez, venez !

En route, je brûlais de l’interroger sur ce terrible époux, mais je conduisais tellement vite que je ne pouvais distraire une parcelle de mon attention. À quatre heures moins dix, nous étions dans la petite rue bordant l’autre face de son pavillon. J’ai descendu la Vespa tandis qu’elle s’escrimait avec la serrure rouillée de la porte de derrière.

— Merci !

Elle est entrée, roulant ridiculement sa machine. La porte s’est refermée. J’ai écouté son pas rapide sur le gravier d’une allée. Qu’est-ce que ça voulait dire ? L’aventure me paraissait étrange tout à coup et j’oubliais ses sarcasmes pour m’apitoyer sur le sort de Danièle Carbonin.

J’ai piloté ma voiture à faible allure jusqu’à la rue principale. Je n’avais pas envie de m’éloigner. Une vilaine curiosité me tenaillait. À quelques mètres du laboratoire — en face — il y avait une boutique de photographe. J’y suis entré pour acheter des pellicules-couleurs. J’ai discuté avec le marchand des mérites de l’Agfacolor, et des temps d’exposition idéaux pour les contre-jours, mais tout en parlant je surveillais à travers les étagères de la vitrine la grille du laboratoire. Quelques minutes plus tard « il » est arrivé au volant d’une vieille Aronde… Je l’ai vu descendre de son siège ; c’était un homme assez quelconque, courtaud, avec la tête un peu rentrée dans des épaules trop larges pour sa taille. Il devait avoir dix bonnes années de plus qu’elle, peut-être même davantage.

S’il y a des unions inexplicables, celle-là en était une ! Décidément cette Danièle Carbonin était une fille très imprévue.

CHAPITRE V

Riton chantait à tue-tête en malmenant une tige de fer rougie. À la façon dont il s’égosillait, j’ai compris qu’il m’avait vu revenir et qu’il avait choisi ce moyen tonitruant pour me dire les cinq lettres. Lorsque j’ai eu refermé la porte du colombier, il ne s’est pas arrêté de chanter et il a fait comme si je n’étais pas là. Alors je me suis assis sur une caisse, j’ai croisé les jambes et attendu qu’il fût aphone. Des étincelles blanches jaillissaient de la barre de fer chauffée. J’aimais ce spectacle ; le mystère du feu m’a toujours fasciné. Comme ses nerfs ne valaient pas les miens, il a fini par envoyer promener son manteau dans l’atelier.

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