Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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Carl a très envie de l’envoyer promener, mais parlementer avec ce type serait un gaspillage d’intelligence. Cet homme n’est même pas un utilisateur Freemee. Il s’exécute donc et le suit dans la rue.

Garée en double file, une berline sombre attend. L’homme lui ouvre la portière. Carl prend place sur la banquette arrière. L’agent s’assoit à l’avant.

« Où va-t-on ? »

Pas de réponse.

Quelques rues plus loin, ils pénètrent dans un parking souterrain. Au troisième niveau, la voiture se gare dans un coin sombre et recule.

« On descend », dit le fonctionnaire.

Probablement n’y a-t-il pas de caméras ici, pense Carl.

Malgré le modus operandi des plus curieux, il n’éprouve pas la moindre inquiétude. S’ils voulaient attenter à sa vie, ils procéderaient autrement.

Ils embarquent dans un véhicule beige aux vitres teintées. La berline disparaît dans les entrailles du parking. Deux minutes plus tard, les voilà de nouveau à l’air libre. À la sortie, deux voitures se mettent devant eux, trois derrière. Carl se demande si elles font toutes partie du convoi.

Au cours du trajet entre Brooklyn et Manhattan, personne ne parle. Ils empruntent le Brooklyn Bridge. Carl réfléchit froidement à la manière dont il pourra répondre à Pennicott. À plusieurs reprises déjà il a songé à cet entretien. Que Pennicott soit au courant de son expérience change naturellement la situation initiale. Il y a peu de solutions.

Le chauffeur entre dans le garage de l’hôtel Waldorf Astoria. Carl songe qu’il doit s’y trouver un endroit discret et pas surveillé pour les VIP.

Un ascenseur les conduit au quarantième étage. Ils arrivent dans une suite de style art déco. On voit étinceler la skyline à travers les vitres. Erben Pennicott est installé dans un imposant canapé, devant les fenêtres, éclairé par deux halogènes. Il porte un pantalon de détente et une chemise dont le dernier bouton est ouvert, sans cravate.

À ses côtés est assis Henry Emerald. Il est, comme à son habitude, tiré à quatre épingles.

« C’est très simple, commence immédiatement celui-ci. Comme tu le sais, EmerSec est un partenaire solide des services de sécurité américains depuis des années. Lorsque Erben est venu me voir aujourd’hui et m’a proposé de faire participer Freemee à l’architecture de la défense des États-Unis, donc de l’ensemble du monde occidental, j’ai pris ça comme un honneur. »

Malgré la proposition insistante qu’on lui fait de s’installer dans un des confortables fauteuils, Carl reste debout. Il contourne le canapé et se tient derrière les deux hommes, qui doivent ainsi se tourner pour le voir.

« Ça confirme le sérieux avec lequel on considère Freemee, continue Henry. Les personnes les plus importantes sont de notre côté.

— Freemee doit jouer un rôle très particulier », fait Erben en se levant.

Carl est conscient qu’il s’agit d’autre chose, de bien plus que de la coopération normale des entreprises avec la NSA ou d’autres services.

« Qu’en est-il des morts dont vous me parliez ? lance-t-il brusquement.

— Ah ! fait Erben. Ne parlons plus du passé. Pensons à l’avenir. Et Freemee a un avenir radieux ! Tous les deux, vous allez gagner énormément d’argent. Plus que quiconque n’en a jamais gagné ! »

Carl laisse le chef d’état-major parler. Ne lui accordant que peu d’intérêt, il se tourne vers le panorama et regarde la ville. Erben et Henry ne sont que des reflets dans les vitres.

« Henry m’a confirmé ce que je soupçonnais en recevant les données. »

Erben fait le tour du canapé. Il mesure quasiment une tête de plus que Carl. Il s’installe sur le dossier du canapé.

« Vous avez créé un instrument d’une puissance rare, lui dit-il d’un ton reconnaissant. Surtout si son développement continue de la sorte. Quatre cents millions d’utilisateurs d’ici la fin de l’année, deux milliards dans deux ans, d’après les prévisions. Impressionnant ! »

Carl le fixe.

« Henry et moi sommes d’avis que nous devons mettre en place de grandes synergies. » Il fait un geste de sa main droite. « Entre les capacités de l’État… » Un geste de la main gauche, « …et celles de Freemee. » Il joint les mains.

Henry acquiesce.

« J’ignore de quelles capacités de l’État vous parlez, rétorque froidement Carl. Si vous pensez que vous savez tout de tout le monde… C’est aussi le cas avec nos utilisateurs. Mais contrairement à vous, ils nous y autorisent. Je dirais même plus, ils le veulent ! Pour mieux se connaître, pour avoir des conseils plus avisés afin de mener une vie meilleure. Et, bien sûr, pour augmenter la valeur de leurs données.

— Nos facultés, par exemple, à espionner des individus gênants et à les faire disparaître, dit Erben. J’ai entendu dire que vous vous plaigniez des dernières vidéos de Zero au même titre que nous », dit-il en adressant un regard lourd de sens à Henry. « Je sais aussi que nos hommes ont trouvé une piste sérieuse. Curieusement, elle mène à votre entreprise…

— À Freemee ? C’est absurde !

— Ça a à voir avec des chutes d’eau…

— Vous me soupçonnez ?

— Dieu m’en garde ! Je n’insinue rien. C’est sans doute un pur hasard. Je veux dire par là que nous avons aussi nos qualités.

— Du coup, on doit faire de vous le prochain président des États-Unis. C’est ça ?

— Les présidents ont toujours été faits ainsi, Carl », dit Henry pour rompre le silence qui s’est installé. « Seuls les moyens changent. Et de notre point de vue, il y a toujours eu des avantages à avoir un président comme ami.

— Tu as raison. » Carl adresse un sourire à Erben. « Un président à notre grâce.

— Je pense que c’est une situation gagnant-gagnant pour nous tous, répond le chef d’état-major. Et Freemee pourra continuer à fonctionner comme auparavant.

— De mon point de vue, dit Carl avec lassitude, il se pourrait qu’il soit le dernier président.

— Ça se peut. » Erben esquisse un sourire. « À quoi bon voter pour un président, ou qui que ce soit, si, à l’avenir, nous savons ce que veulent les gens ? Un petit groupe peut influencer la masse. Et quand bien même il ne le pourrait plus, parce que le système serait devenu trop complexe, tout le monde connaît, grâce à ManRank et à des outils semblables, les opinions de la population à propos de certaines valeurs. Il n’est pas besoin de représentants du peuple, mais d’un simple appareil administratif pour lire et concrétiser les souhaits des gens à partir de ManRank. Cette administration serait composée des gens les plus aptes selon le classement de ManRank. Les algorithmes décideraient. Ce serait la même chose pour toute l’économie, pour tous les métiers, etc. L’homme en tant qu’animal pensant se détrône lui-même de sa place en haut de l’échelle de la création. Nous allons devoir définir un nouvel être humain. » Il rit. « Les programmes le définiront pour nous. En gros.

— En gros », répond Carl. Pennicott est un opposant coriace. « Et pourquoi voulez-vous alors devenir président ?

— Parce que je me suis promis de l’être il y a des années.

— Je comprends, dit Carl. Cochez la case président.

— Et comme les choses ne vont pas aussi vite, reprend Pennicott, nous allons devoir encore élire quelques présidents.

— Après avoir informé tes collègues du conseil d’administration de tes expériences, tu voulais mettre dans la confidence quelques-uns de tes programmeurs les plus importants, interrompt Henry. À cette occasion, nous accueillerons également quelques experts d’Erben. Ainsi, ils pourront accompagner les développements à venir.

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