Marc Elsberg - Zero. Ils savent ce que vous faites

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Zero. Ils savent ce que vous faites: краткое содержание, описание и аннотация

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Londres, de nos jours. Un adolescent est abattu lors d’une course-poursuite. Ce drame conduit Cynthia Bonsant, journaliste au Daily, à enquêter sur les agissements de Freemee, société high-tech américaine spécialisée dans la collecte et l’analyse des données qui promet à ses dizaines de millions d’utilisateurs une vie meilleure grâce à ses applis. Mais dans un monde où réseaux sociaux, sites de e-commerce, caméras de sécurité et objets connectés sont les meilleurs alliés de la surveillance globale, le chemin qui mène à la vérité va se révéler aussi ardu que dangereux.
ILS SAVENT QUI NOUS SOMMES,
OÙ NOUS SOMMES —
ET CE QUE NOUS ALLONS FAIRE.

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Il se rendit bientôt compte qu’il passait pour un original arrogant. Il élabora des méthodes fondées sur l’étude de la gestuelle et des expressions faciales des gens autour de lui pour savoir ce qu’ils pensaient réellement. C’était comme des mathématiques. Les sourcils levés traduisent le scepticisme. Ou le désarroi. Il créa même son répertoire de mimiques, de gestes, d’attitudes pour les comparer et les déchiffrer. Jusqu’à ce que cette fille apparaisse un beau jour dans sa classe. Le professeur l’installa au premier rang et ne la traita pas comme les autres. Elle ne parlait pas beaucoup et lorsqu’elle prenait la parole, elle était très concise, et elle aussi passa vite pour être arrogante. Un jour, quelqu’un lui balança : « Tu irais parfaitement avec Carl ! » Ils n’avaient jusqu’alors quasiment jamais échangé un mot. Si elle n’avait pas fait le premier pas, rien n’aurait changé.

« Toi aussi t’es Asperger ?

— Je m’appelle Carl Montik », répondit-il sans comprendre. Il chercha ce que ça signifiait une fois chez lui.

Dès les premières lignes, il eut une révélation. Une heure plus tard, c’était un homme nouveau. Après une discussion avec ses parents et des examens chez un spécialiste, tout était devenu plus simple. Il a des difficultés à saisir et interpréter les sentiments des autres, raison pour laquelle il est renfermé. Il sait qu’il a besoin d’ordre et de routine. Lorsqu’il est excessivement nerveux, il est sujet à une crise d’ordre. Il lui faut une activité visant à ordonner son espace. C’est censé l’aider à se maîtriser. Il se redresse dans son siège.

Brickle est suffisamment intelligent et s’y connaît assez en programmation. En quelques jours, il peut coder un programme pour réunir les différentes données sur Internet. Carl n’a donc plus beaucoup de temps pour le faire renoncer. Freemee est un outil puissant mais pas rapide. Pour rendre effectifs des changements chez les utilisateurs, il faut des jours, des semaines, des mois. Il lui faut donc gagner du temps avec d’autres moyens.

Il ouvre le compte du jeune homme et change certains réglages afin que les Act Apps d’Eddie l’enchaînent plus encore. Jusqu’à présent, Eddie a toujours suivi les préconisations de Freemee.

Continue comme ça ! Dans ton propre intérêt.

Eddie est maintenant une affaire réglée. Reste la mère de sa copine, cette fouineuse de journaliste. Elle a besoin d’aide pour la mission qu’Alice a élaborée. Il appelle un de ses contacts. Malgré le fait qu’il fasse également nuit là où il habite, en Europe, ce dernier n’a pas la voix fatiguée ni endormie.

« Je te manque, pour que tu m’appelles à cette heure ? Ou alors c’est très important ? »

Les doigts d’Erben Pennicott glissent sur son verre à cocktail. Il aime la sensation du froid et de l’humidité sur sa peau, les traces laissées sur la paroi qui disparaissent ensuite les unes après les autres. Le cliquetis des couverts, la musique du club privé rendent impossible toute tentative d’épier la moindre conversation.

Erben se tient nonchalamment au bar. Il salue les gens qui vont et viennent. Il connaît presque toutes les personnes présentes, de même qu’il est connu de toutes. Ici, les membres sont triés sur le volet, Erben Pennicott n’a pas besoin de protection. Il est conscient que sa présence, peu après le President’s Day, de même que l’identité de son interlocuteur, sont des signes rassurants.

« Le Président aimerait savoir si la nouvelle vidéo de Zero contient des indices menant à ces types », commence Erben.

Il déteste ce sujet. Il considère comme une perte de temps de s’intéresser à ces activistes. « Ils manifestent, nous gouvernons », avait dit un jour un homme politique allemand. Leur coup d’éclat leur a permis d’accéder à une célébrité internationale, de devenir les porte-parole des faibles. Si le Président n’en faisait pas une affaire personnelle, Erben ne s’occuperait même pas de cette histoire. Il lui faut pourtant au moins poser la question.

« Pas encore, répond Jonathan Stem. Nos plus grands espoirs, jusqu’à maintenant, c’étaient les cartes de téléphonie dans les drones. Elles n’ont rien donné. La recherche d’empreintes numériques révèle des tendances mais ne peut encore nous conduire à une personne physique.

— Nous avons le système de surveillance le plus puissant de tous les temps et fait du monde entier un panoptique et nous ne trouvons rien ? »

L’autre hausse les épaules, navré. « Que nous puissions tout voir et entendre ne signifie pas que nous entendons et voyons tout. Tu connais les faiblesses du système. Une grande partie des données disparaît dans les entrailles de nos machines.

— Tu sais à quel point c’est important pour le Président. » Jon opine du chef. « Mais c’est d’autre chose que je veux te parler. Ça, c’est plus important encore. Freemee. Que sais-tu là-dessus ?

— Une start-up au succès fulgurant spécialisée dans la collecte et l’administration des données individuelles. S’ils continuent ainsi, ils compteront parmi les entreprises les plus rentables. »

Erben adresse un regard dur à son interlocuteur. Pendant un instant, ils écoutent la musique du club, s’assurant de n’être entendus de personne. « Nous devons contrôler cette boîte. »

Les yeux de Jon ne trahissent aucune réaction. Le chef d’état-major comprend cependant ce que cela signifie. Jon est malin, travailleur et s’y connaît pour régler les choses. Il tient les visions pour des maladies dont on ferait mieux de parler à son médecin. Ainsi, il ne voit pas bien ce à quoi pourrait leur servir Freemee, en quoi ça pourrait servir à Erben Pennicott. Ou à Jonathan Stem. Sceptique, il réfléchit à ce que vient de lui dire son interlocuteur.

« Nous ? » demande Jon.

Une manière de gagner du temps, se dit Erben.

« Toi, moi, le Président. Tu vois bien. »

S’il évoque le Président, c’est pour en appeler à la loyauté de Jon. Même s’il n’a rien à voir avec tout ça. Absolument rien, même. « Une des conditions rend la mission plus difficile. Une autre la simplifie.

— Ça s’équilibre, alors.

— Il est décisif que notre contrôle demeure indétectable. C’est ce qui la rend plus compliquée. Extérieurement, on ne doit rien voir. Les dirigeants doivent rester les mêmes dans un premier temps, en particulier Carl Montik. C’est le supercerveau de Freemee. Les investisseurs doivent continuer à se faire de l’argent. Environ une dizaine de sociétés d’investissement en capital-risque dont tous les propriétaires ne sont pas connus. C’est pareil d’ailleurs, ils ne doivent rien savoir. »

Au plus grand plaisir d’Erben, Jon ne peut parvenir, le temps d’une seconde, à masquer son désarroi.

« Voici ce qui rend l’entreprise plus simple : en réalité, il nous suffit de contrôler Carl Montik. C’est lui qui a créé et planifié ces systèmes. Lui qui a développé les algorithmes fondamentaux. Il coordonne et commande les programmeurs. »

Erben voit à la mine de son interlocuteur qu’il commence à saisir où il veut en venir. « Nous avons besoin d’un lien avec Montik. Direct, stable, sûr. Un lien secret auquel il sera rattaché sans opposer de résistance. Trouve un moyen, comme tu veux. Le plus tôt sera le mieux. »

LotsofZs:

Ce n’était peut-être pas très réfléchi.

Ils n’auraient pas dû se couvrir de ridicule.

ArchieT:

C’est eux qui l’ont fait de leur plein gré. Enregistrer leur mort !

Submarine:

Et la mère ?

ArchieT:

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