Sifnos, archipel des Cyclades, le 12 octobre 2021
Vente exceptionnelle d’une œuvre monumentale de Sean Lorenz à New York
9 octobre 2019 | AFP
Christie’s New York mettra en vente ce soir au rockefeller Plaza une œuvre monumentale du peintre américain Sean Lorenz, décédé en 2015. rebaptisée La 22 e Pénélope , la pièce est un ancien wagon de métro parisien entièrement recouvert d’une fresque sensuelle représentant Pénélope Kurkowski, l’épouse et la muse du peintre. réalisée en 1992, à l’arrivée en France de l’artiste new-yorkais, l’œuvre a été peinte dans la plus totale illégalité et n’a été redécouverte que récemment lors de la disparition tragique de Mme Kurkowski, qui a choisi de mettre fin à ses jours dans ce wagon en décembre 2016.
S’est ensuivie une longue et âpre bataille judiciaire entre la régie des transports parisiens et Bernard Benedick, l’exécuteur testamentaire et l’unique héritier de Sean Lorenz, pour déterminer à qui appartenait l’œuvre d’art. ce n’est que récemment que les deux parties ont trouvé un accord permettant la vente d’aujourd’hui.
Il ne serait pas étonnant que l’œuvre établisse un nouveau record , affirme un représentant de la maison d’enchères. Déjà de son vivant, la cote de Lorenz était élevée, mais elle s’est envolée depuis son décès. De son côté, M. Benedick insiste sur le caractère exceptionnel de cette pièce jamais exposée : les 21 tableaux représentant Pénélope Kurkowski ont tous été détruits dans un incendie en 2015. Ce wagon est, à ma connaissance, le seul témoignage pictural encore existant de la relation hors normes qui a uni Lorenz à son ex-épouse.
Balayant les critiques concernant l’aspect un peu macabre de cette œuvre particulière, le galeriste juge qu’on lui fait un mauvais procès : cette œuvre cristallise la quintessence de l’amour et de la beauté , juge-t-il avant de conclure, philosophe : pour échapper à la brutalité d’une époque gouvernée par la technologie, la bêtise et la rationalité économique, nous reste-t-il d’autres armes que l’art, la beauté et l’amour ?
Ne cherchez pas Sean Lorenz dans les musées et les galeries d’art contemporain, il est la cristallisation de plusieurs peintres dont j’apprécie le travail, et qui n’ont heureusement pas connu un destin aussi tragique.
Inutile aussi de vous rendre quai Voltaire pour explorer la boutique de Jean-Michel Fayol, son personnage, fictif, m’a été en partie inspiré par la lecture d’articles sur l’entreprise Kremer Pigmente, créée par Georg Kremer, ainsi que par celle de médias en ligne évoquant la collection de pigments du Straus Center for Conservation and Technical Studies à Cambridge, dont on dit qu’elle est unique au monde.
Enfin, certains d’entre vous auront remarqué dans ce roman le passage furtif de personnages ou l’évocation de lieux nés dans mes précédents livres. J’espère que ces quelques clins d’œil vous feront sourire. Ils sont en tout cas, chers lecteurs, le témoignage de ma reconnaissance pour votre présence fidèle.
Albert Camus, L’été, Gallimard, 1954.
Phrase dite par Audrey Hepburn dans Sabrina de Billy Wilder, 1954.
Voir L’Appel de l’ange , Éditions XO, 2011 ; Pocket, 2012.
Fédor Dostoïevski, Souvenirs de la maison des morts, traduit par Louise Desormonts et Henri Mongault, Gallimard, 1936.
« Ici s’achève mon chemin. »
Ernest Hemingway, Pour qui sonne le glas, adaptée de la traduction de Denise van Moppès, Gallimard, 1961.
Jesse Kellerman, Les Visages, traduit par Julie Sibony, Sonatine, 2009.
Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias, 1917.
William Shakespeare, The Life and Death of Richard the Third, 1592.
auteur/compositeur Georges Brassens, Le Pluriel, 57 SARL, 1966.
auteur/ compositeur Jacques Brel, Orly, 1977.
auteur/compositeur Léo Ferré, Avec le temps, Méridian éditions et Mathieu Ferré et Cie, 1970.
Pablo Picasso, Cahiers d’art, 1935. Jean-Luc Godard, Histoires du cinéma, Gallimard, 1990.
Jean-Luc Godard, Histoires du cinéma, Gallimard, 1990
Charles Baudelaire, Any Where Out of The World, poème 48 dans Le Spleen de Paris, 1869.
Oscar Wilde, Lady Windermere’s Fan, 1893.
Sigmund Freud, Essais de psychanalyse appliquée, « Une difficulté de la psychanalyse », traduit par Marie Bonaparte et E. Marty, Collection Idées, Gallimard, 1971.
Jean-Paul Sartre, L’Être et le Néant, collection Tel, Gallimard, 1976.
Arthur Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie, 1851.
« Parce que j’ai une bonne tête. Et parce que j’ai prétendu que j’étais votre mari. »
Bill Bratton, patron historique du NYPD de 1994 à 1996 et de 2014 à 2016.
Pablo Picasso cité par Françoise Gilot dans Vivre avec Picasso, Calmann-Lévy, 1964.
Grand centre commercial de Harlem.
Simone de Beauvoir, L’Amérique au jour le jour, Gallimard, 1957.
Chaîne de drugstores généralement ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Johann Wolfgang von Goethe, Le Roi des aulnes, traduit par Jacques Porchat, 1861.
Bundespolizei , la police fédérale allemande.
Johann Wolfgang von Goethe, Le Roi des aulnes, traduit par Charles Nodier (1780–1844).
Friedrich Nietzsche, Par-delà le bien et le mal, traduit par Cornélius Heim, Gallimard, 1971.
University of Florida.
René Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque, Grasset, 1977.
Antonin Artaud, Van Gogh, le suicidé de la société, Gallimard, 1990.
Bateau de nuit.
Ronde de nuit.