Stuart Neville - Le silence pour toujours

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Après avoir été grièvement blessé dans une fusillade, l’inspecteur Jack Lennon voit sa vie partir à la dérive. Un jour, Rea Carlisle, une ex-petite amie, lui demande de l’aide. Rea, fille d’un politicien influent, a hérité de la maison d’un oncle qu’elle n’a jamais vraiment connu. En triant les affaires du défunt, elle tombe sur un album relié en cuir. Son contenu la remplit d’effroi. Page après page, elle découvre un catalogue de meurtres avec mèches de cheveux, ongles et autres souvenirs macabres. Impossible pour elle d’aller trouver la police vu la position de son père ; mais au moment où elle s’apprête à rencontrer Jack Lennon, l’album disparaît…
Les terribles fantômes de Belfast n’ont pas fini de hanter les vivants.
STUART NEVILLE
Les Fantômes de Belfast « Il n’oublie jamais le cœur humain qui bat derrière la plus grande noirceur. » Val McDermid « Le thriller psychologique et la procédure policière se combinent en un roman haletant signé par un maître du genre. » Publishers Weekly

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— Vous pensez que vous reprendrez le boulot un jour ?

— Ça m’étonnerait. Même si j’étais apte. Dès qu’ils auront trouvé un moyen de me dégager, ils le feront.

— Quand nous avons fouillé l’appartement de votre petite amie… »

Lennon lui décocha un regard dur. « Ce n’est pas ma petite amie.

— Bon, l’appartement où vous habitiez. J’ai trouvé le coffre-fort. J’ai regardé à l’intérieur.

— Et ?

— Je crois que si vous apportiez cette information à l’ACC, ou peut-être à l’Ombudsman, Dan Hewitt serait tenu de s’expliquer. Je n’ai pas déclaré le dossier dans la liste des pièces à conviction. Il est dans mon bureau. Vous pourrez le récupérer dès que nous aurons bouclé cette affaire. »

Il contempla la foule en bas. « Merci.

— Je comprends votre colère et la haine que vous lui vouez, dit Flanagan. Mais il y a deux manières de procéder, une bonne et une mauvaise. Quand vous passerez à l’action, j’espère que vous choisirez la bonne.

— Je ferai ce qui est nécessaire. Mais seulement quand je serai prêt.

— Sauf si vous préférez vous vautrer dans cette haine. Et que vous aimez votre colère, parce qu’elle vous détourne de vous-même et vous permet de ne pas vous regarder de trop près. »

Lennon eut un petit rire méprisant. « Je croirais entendre Susan.

— C’est quelqu’un de bien, j’ai l’impression.

— Oui. Je le pensais aussi. »

Flanagan étudia les rides sur le visage de Lennon, ses efforts pour cacher qu’il boitait. « Il paraît que vous étiez un bon policier, autrefois.

— Plus maintenant. »

Lennon ralluma son microphone et s’éloigna.

53

L’Étincelle descendit de l’autobus. Les hauts immeubles de Chichester Street emprisonnaient le grondement et les stridences de la circulation. Il lui semblait patauger dans le bruit comme dans une eau hérissée de vagues. Calant la bandoulière de son sac sur son épaule, il partit vers l’enclave moderne de Laganside Court, toute de pierre blanche et de verre, derrière laquelle se dressait le Waterfront Hall. Des flots de piétons le dépassaient, en direction du City Hall, ou bien, comme lui, marchant vers le centre commercial.

Il était envahi d’un calme étrange. Lui que la proximité des autres mettait en général mal à l’aise, qui détestait le contact de ces épaules frôlant les siennes. Ou le ridicule petit jeu de jambes que les gens exécutaient pour éviter de le bousculer. Leurs voix lui tapaient sur le système.

Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il se sentait en paix ici. Il percevait qu’une conclusion était proche, quelque chose de définitif. Ce qui viendrait ensuite, il l’ignorait. Une nouvelle vie, ou pas de vie du tout. Il acceptait l’une ou l’autre possibilité.

Dans tous les cas, ce serait radieux.

Au fond de son cœur, il savait que la mort de Raymond n’était pas la cause de son trouble. S’il était honnête envers lui-même, il reconnaissait qu’il n’allait pas bien depuis un moment. Dans son esprit. La maladie se manifestait par poussées. Pendant des semaines d’affilée, il se comportait presque comme un être humain normal. Raisonnable. Calme. Et puis il dérapait, son esprit lui échappait, la sagesse ne parvenait plus à s’imposer. Et il devenait dangereux, davantage pour lui-même que pour autrui.

Mais là, aujourd’hui, son esprit obéissait.

L’Étincelle regarda sa montre. Onze heures cinquante-quatre. Il aurait aimé arriver plus tôt, mais le bus avait été retardé à cause de travaux sur la voirie. Il accéléra le pas.

Moins d’une minute plus tard, au coin sud-est de Victoria Square, il atteignit l’entrée du grand magasin par lequel on pénétrait dans le centre commercial. Il franchit les portes, grimpa une courte volée de marches et déboucha dans un labyrinthe de présentoirs cristallins, sacs à main, gants, écharpes. De jeunes vendeuses trop maquillées rôdaient entre les étalages pour débusquer les clients. Il les évita et continua son chemin, délaissant les escalators qui menaient aux étages supérieurs, prêt-à-porter masculin, décoration pour la maison.

Au fond du magasin, la rangée de portes vitrées donnant sur l’atrium du centre commercial. À peine en eut-il poussé une que l’Étincelle remarqua aussitôt le changement sonore. D’un côté, des murmures assourdis et une discrète musique d’ambiance, de l’autre, les voix d’enfants et de leurs parents amplifiées par l’immense coupole de verre.

Autour de l’espace central, les étages s’élevaient comme les ponts d’un paquebot reliés par des escalators et des passerelles, dominés par l’observatoire tout en haut. L’endroit grouillait de monde, une armée de fourmis qui cherchaient désespérément à gaspiller leur argent.

L’argent. La seule chose dont il avait besoin maintenant.

L’Étincelle s’engagea dans le grand escalier central en spirale. À mi-hauteur, il consulta sa montre.

Encore deux minutes. Il ralentit l’allure, prit tout son temps pour monter. Patience, prudence.

54

« À l’entresol, dit Calvin. Il vient de monter. Je suis en haut avec Beattie, à côté du cinéma. On n’a pas eu le temps de bien voir, mais il me semble que ça pourrait être lui. »

Menton incliné vers le col de sa veste, Lennon répondit dans son micro. « Nous sommes en face de vous. Je n’ai aucune visibilité ici… Comment est-il habillé ? »

Il se dirigea vers l’escalator, Flanagan sur ses talons.

« Casquette de base-ball noire ou bleu marine, jean foncé, veste grise. Sac à dos rouge et noir sur l’épaule, de marque Adidas, je crois.

— On descend », dit Lennon, qui avait déjà atteint le niveau 2.

Tandis qu’il se frayait un chemin parmi la foule, Flanagan lui lança : « Doucement, Jack. Rappelez-vous ce qu’on a dit.

— Je ne le toucherai pas. »

À nouveau, la voix de Calvin dans son oreille. « Que personne ne bouge jusqu’à confirmation… »

Le sergent demanda à Flanagan : « Vous voulez que je vous rejoigne ?

— Pas encore, mais tenez-vous prêt. »

Une bande de jeunes garçons qui auraient dû être à l’école barrait l’accès à l’escalator conduisant au niveau 1. Lennon les bouscula, insensible à leurs imprécations. Flanagan fit de même et le suivit. Il descendit encore, jusqu’à l’entresol.

Elle se heurta à lui quand il s’immobilisa au pied de l’escalator. Seuls ou en groupes, des gens de tous âges déambulaient dans la galerie. Lennon chercha la casquette de base-ball.

« Où est-il ?

— Près des ascenseurs, répondit Calvin. Sur la droite, contre la rambarde. »

Lennon l’aperçut. Un homme mince, de dos, cheveux grisonnants qui dépassaient de la casquette.

« C’est lui ? interrogea Flanagan.

— Je ne sais pas. Je ne vois pas son visage. Peut-être… »

Flanagan lui prit le bras. « S’il a peur, il s’enfuira. On ne peut pas courir ce risque. »

Ils s’approchèrent de la rambarde, une dizaine de mètres derrière l’homme. Lennon s’avança encore.

« Alors… ? » La voix de Flanagan était à peine audible dans le brouhaha général.

« Je ne sais pas », répéta-t-il. Il se pencha par-dessus la rambarde pour essayer de voir l’homme de profil. « Je crois… Je ne suis pas sûr.

— Merde, dit Flanagan. Attendez. »

Retenant à nouveau Lennon par le bras, elle parla dans son micro. « Calvin, descendez.

— Vous l’avez identifié ? demanda Calvin.

— Pas à cent pour cent, mais dépêchez-vous. »

55

L’Étincelle consulta sa montre une dernière fois.

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