Stuart Neville - Le silence pour toujours

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Après avoir été grièvement blessé dans une fusillade, l’inspecteur Jack Lennon voit sa vie partir à la dérive. Un jour, Rea Carlisle, une ex-petite amie, lui demande de l’aide. Rea, fille d’un politicien influent, a hérité de la maison d’un oncle qu’elle n’a jamais vraiment connu. En triant les affaires du défunt, elle tombe sur un album relié en cuir. Son contenu la remplit d’effroi. Page après page, elle découvre un catalogue de meurtres avec mèches de cheveux, ongles et autres souvenirs macabres. Impossible pour elle d’aller trouver la police vu la position de son père ; mais au moment où elle s’apprête à rencontrer Jack Lennon, l’album disparaît…
Les terribles fantômes de Belfast n’ont pas fini de hanter les vivants.
STUART NEVILLE
Les Fantômes de Belfast « Il n’oublie jamais le cœur humain qui bat derrière la plus grande noirceur. » Val McDermid « Le thriller psychologique et la procédure policière se combinent en un roman haletant signé par un maître du genre. » Publishers Weekly

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Lennon sentait ses os menus à travers son gilet d’écolière. Peu de temps après qu’il eut repris Ellen avec lui, après la mort de sa mère, il s’aperçut qu’elle voyait et percevait des choses dont elle n’aurait pas dû être informée, des secrets auxquels elle n’avait jamais eu accès mais que, étrangement, elle connaissait. Il aurait aimé parler d’intuition, comme Susan, mais il savait que c’était plus que cela. Il s’efforçait de ne pas trop y penser : c’eût été mettre en péril sa santé mentale déjà fragile, et Ellen avait appris à garder ce genre de prémonitions pour elle.

Mais là…

Alors que les antalgiques commençaient à émousser la hache plantée dans sa tête, il déclara : « Tu ne vas nulle part. Qu’est-ce que je ferais sans toi ? »

Il n’osait pas se poser cette question trop souvent. Ellen était le fil qui le rattachait à la vie. Aux heures les plus froides de la nuit, elle le protégeait des terrifiantes possibilités qui assaillaient son esprit.

Six mois plus tôt, il s’en était fallu d’un cheveu pour lui. Il avait accumulé un stock d’antalgiques, vendus avec ou sans ordonnance, en quantité suffisante pour arrêter le cœur d’un cheval. Combien pourrait-il en avaler avec de la vodka ? s’était-il demandé. Quelle dose devrait-il absorber pour passer de l’autre côté ? Il avait vu assez de suicides pour savoir que c’était une mort affreusement laide. À l’idée qu’Ellen le découvrirait peut-être, avec du vomi séché autour de la bouche, il avait jeté la plupart des cachets dans les toilettes. Mais pas tous.

Il remerciait parfois Dieu qu’on lui eût retiré son arme de service au moment de sa mise à pied. Un officier de police était privé de son Glock 17 lorsqu’il commettait une infraction touchant à l’usage des armes à feu, et la mesure s’appliquait évidemment à Lennon, bien qu’il se trouvât en état de légitime défense quand il avait abattu un autre agent. Serait-il encore en vie s’il avait eu son arme avec lui ?

« Ni toi ni moi n’allons nulle part », dit-il.

Ellen leva les yeux vers lui. Sans un mot, mais parler était inutile.

Elle descendit du lit et partit, laissant Lennon avec l’impression d’avoir menti, même s’il était convaincu de dire la vérité.

8

La chaise craqua sous son poids lorsque Rea s’assit. Elle se sentait plus lourde, comme si les mots qu’elle venait de lire s’étaient insinués sous sa peau, pareils à des fragments de plomb qui la tiraient vers le bas.

Elle plaqua une main sur sa bouche. Son estomac, glacé, liquide, menaçait encore une fois de lui remonter dans la gorge. Elle sortit son portable de sa poche.

« Allô ? répondit sa mère.

— C’est moi. Je suis encore chez Raymond. Il faut que tu viennes.

— Mais je ne suis pas habillée, dit Ida. Je suis en train de me faire couler un bain.

— S’il te plaît. Viens tout de suite.

— Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

— Vite. S’il te plaît.

— Très bien. Mais tu pourrais tout de même me dire ce qui t’arrive. Je suis inquiète maintenant.

— Dépêche-toi », dit Rea, et elle raccrocha.

Elle eut soudain froid en percevant un souffle d’air, comme si la maison avait respiré. Depuis combien de temps était-elle assise ici ? Le mince trait de lumière qui filtrait autour du store fermé s’était assombri jusqu’à disparaître.

Un frisson lui parcourut la peau, ses poils se hérissèrent. Encore ce courant d’air.

Il y avait quelqu’un dans la maison.

La certitude se figea en elle comme un noyau dur, indélogeable. Elle demeura immobile, pétrifiée sur la chaise, fixant la porte ouverte et le palier baigné d’une étrange lumière bleu-gris à l’approche du soir.

Un craquement en bas.

Quelque chose avait craqué , oui. Sans aucun doute.

La tête lui tournait, et Rea comprit alors seulement qu’elle avait retenu son souffle. Elle expira en serrant les dents, reprit une grande inspiration. Son cœur cognait dans sa poitrine ; elle posa une main entre ses seins pour le calmer.

Qu’est-ce que tu fais ? pensa-t-elle. Tu restes assise ici ? Ou tu vas voir ?

Elle se leva. Ses jambes tremblaient sous l’assaut de l’adrénaline.

« Il y a quelqu’un ? lança-t-elle. Qui est là ? »

Elle tendit l’oreille. Aucune réponse.

Encore un craquement.

« Putain… » murmura-t-elle.

Elle s’approcha de la porte, le plus silencieusement possible sur le plancher nu. Chaque pas lui paraissait un coup de tonnerre. Elle s’arrêta sur le seuil, écouta encore.

Rien. Mais toujours cet air froid sur sa joue.

« Il y a quelqu’un ? »

Pas de réponse.

Elle s’avança de quelques mètres jusqu’au haut de l’escalier.

« Je sais que vous êtes là. J’ai appelé la police. Partez avant qu’elle arrive. »

Sa voix résonna dans la cage d’escalier et le vestibule. L’écho lui renvoya les paroles d’une petite fille effrayée.

Bon, se dit-elle. Ça leur fera peur.

Mais à qui ? Et était-ce vraiment quelqu’un ? L’absolue certitude qui l’avait envahie un instant auparavant commençait à s’effriter. Il n’y avait probablement personne. C’était une vieille maison, un siècle au moins, et les vieilles maisons craquaient et étaient pleines de courants d’air. Tout le monde savait cela. Se sentant un peu idiote, et de plus en plus hardie, Rea descendit l’escalier.

Il y aura un chat, pensa-t-elle. Un chat qui détalera en crachant et me foutra une peur bleue. À ce moment-là, je me retournerai, et je me retrouverai nez à nez avec Jason Voorhees ou Freddy Krueger brandissant un putain de couteau.

Le temps que Rea pose le pied sur la dernière marche, tous les intrus, méchants, créatures aux armes diverses et autres peurs enfantines s’étaient volatilisés. Elle bascula l’interrupteur du vestibule. Les sacs-poubelle étaient toujours alignés contre le mur, prêts pour la décharge. Ils attendraient un jour de plus.

Crac .

Son cœur fit un bond, elle pivota sur ses talons. Alors, elle comprit.

La porte d’entrée oscillait dans la brise, les gonds grinçaient. Mais oui, bien sûr. Son père avait promis de la faire réparer et montré qu’il fallait pousser fort pour qu’elle ferme.

Rea donna un bon coup de hanche. La clé était toujours dans la serrure. Elle la tourna, entendit le cliquetis du cylindre.

Elle partit vers l’arrière de la maison, allumant les lumières sur son passage, et entra dans la cuisine. Un horrible lino à fleurs, des portes de placards et des tiroirs qui auraient dû être remplacés depuis vingt ans. Un tube fluorescent au plafond qui rendait la pièce encore plus laide. Debout devant l’évier en plastique marron, elle se servit un verre d’eau, et, tout en promenant son regard sur le jardin, se demanda si elle aurait le courage de retourner au registre et aux pages manuscrites qui attendaient en haut.

Ce qu’elle fit quelques minutes plus tard.

Elle lut une histoire à propos d’un garçon nommé Andrew.

Andrew
27 mars 1994

Je n’ai jamais su le nom de famille d’Andrew. Sa disparition n’a pas été signalée. Personne n’a remarqué son absence, pas même son compagnon le soir où je l’ai embarqué. Du moins, personne ne s’est risqué à prévenir la police.

Il n’était pas prévu. Je n’avais rien préparé. Je ne l’ai pas suivi, pas épié. C’est arrivé tout seul.

Je devrais peut-être avoir du regret, mais le regret est une émotion que je ne comprends pas. Je comprends la colère, le désir. Parfois, je crois que je connais l’amour, cette sensation si énorme à l’intérieur de moi que j’ai peur d’exploser. Est-ce que tu éprouves cela aussi, parfois ?

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