Franck Thilliez - Deuils de miel

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Une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Pour le commissaire Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur… et la sienne.
« Conduite du récit pied au plancher, imagination diabolique, rebondissements en rafale. Outrance dramatique, frénésie du rythme, suréclairage des détails, le lecteur n'a pas de répit. »
Michel Abescat —
Cet ouvrage a reçu le prix Sang d'Encre des lycéens

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— Il faut… essayer encore ! Alexis U… Nathalie R… Roland D…

Elle soupira de lassitude.

— Non… Non… et… N… Attendez ! J'ai un Roland Dumortier ! Avant-hier en milieu d'après-midi !

Mon cœur partit en fanfare.

— Pour… Pour quelle raison ?

— Fièvre et fortes suées. Un simple coup de chaleur…

Le virage d'une enquête criminelle, jailli des lèvres d'une toubib qui ne se doutait de rien.

— Ce… n'est peut-être qu'un hasard, un simple hasard… Continuons ! Thierry H, Arnaud P, Valérie U…

Elle cessa de taper au clavier.

— Mais que cherchez-vous exactement ?

— Poursuivez, s'il vous plaît ! Je répète, Thierry H, Arnaud P, Valérie U…

— Doucement, commissaire… Non… Non… Et non…

— René G… Yvonne G…

Une nouvelle expression de surprise écarquilla ses yeux.

— C'est dingue ça ! Ils sont venus hier tous les deux pour… un coup de chaleur !

Elle fit courir son doigt sur l'écran, fronçant les sourcils.

— Mais… c'est assez curieux… une minute !

— Quoi ? Quoi !

De rides lui barrèrent le front.

— Avez-vous un… Christian Valentin sur votre liste, une… Laurette Boidin et un… Michel Vortreux ?

Christian V, Laurette B, Michel V. Je hochai vivement la tête, au bord de l'asphyxie. Le docteur m'invita derrière son bureau, avec de petits gestes rapides de la main.

— Comment avez-vous deviné ? haletai-je.

— Voyez ! Toutes ces personnes habitent un lieu-dit, situé sur les hauteurs, à une quinzaine de kilomètres d'ici…

— Seigneur ! C'est pas possible ! Dites-moi que j'hallucine !

— Excusez-moi, commissaire, mais… C'est quoi le problème ? Je…

— La Trompette blanche… Ces gens habitent tous La Trompette blanche !

— Et alors ?

Je portai mes paumes à mes joues. J'avais l'impression que mon corps se vidait de son sang. Alors, au son de la trompette, le fléau se répandra. La Trompette blanche…

— Commissaire ? Commissaire ?

Une douleur brûla en moi, une profonde déchirure des chairs. Les noms, cette encre aveugle sur du papier, prenaient subitement vie. Des hommes, des femmes étaient peut-être en train de mourir. Je voyais encore le cadavre de Viviane Tisserand, nu, foudroyé par cette maladie ignoble. Des millions de parasites dans son organisme, détruisant un à un ses globules rouges, escaladant les viscères jusqu'à frapper son cerveau. Je posai une main sur mon ventre, instinctivement, parce que cette saloperie y avait peut-être grossi et une grande vague nauséeuse remonta jusque dans ma gorge. Je me pliai en deux. Mon front se tartinait de sueur, mes yeux bouillaient dans leurs orbites. Le médecin m'attrapa par l'épaule.

— Que se passe-t-il ? Commissaire !

— Il faut… aller vérifier, tout de suite… Tout de suite…

— Vérifier quoi ?

— Le paludisme !

— Mais que…

— Un moyen ! Est-ce qu'il y a un moyen rapide de savoir si quelqu'un est contaminé ?

Elle se cabra brusquement.

— Mais lâchez-moi, bon sang ! Qu'est-ce qui vous prend ?

Je levai les bras en l'air.

— Ex… excusez-moi ! Mais des personnes sont en danger ! Dites-moi s'il y a un moyen de savoir si on est infecté par cette putain de maladie !!!

Impossible de maîtriser mes mains, prises de violents soubresauts. Mon interlocutrice recula, un pas derrière l'autre, partagée entre terreur et incompréhension.

— II… faudrait voir avec le service des maladies infectieuses. Je…

— Faites ! Qu'on ramène ce qu'il faut ! Vite ! Vite !

Elle se mordit les lèvres.

— Je ne sais pas à quoi vous jouez mais… Attendez ici !

Je ne tenais plus en place. Mon corps partait en lambeaux, les afflux de sang poussaient les parois de mes veines. Cinquante-deux noms, étalés sur le papier comme autant de pierres tombales. Un carnage démesuré.

Elle réapparut avec un type balèze, genre gardien de phare, qui portait une mallette en aluminium. Docteur Flament.

— Qu'est-ce que c'est que ce bordel ! furent ses premiers mots.

— Commissaire Sharko, DCPJ de Paris. Vous avez de quoi tester là-dedans ?

Il hocha la tête, se forçant un peu.

— J'ai des kits de Parachecks, utilisés par les équipes mobiles qui partent pour…

— Parfait. Allons-y ! envoyai-je en m'élançant vers l'entrée.

Mais Flament ne bougea pas d'un millimètre. Sa grosse moustache noire mangeait ses lèvres pincées.

— Avant, vous m'expliquez ce qui se passe ! répliqua-t-il d'une voix très grave. Vous débarquez ici, exigez un tas d'informations, agressez presque ma consœur, me demandez de vous suivre pour… vérifier si des patients sont atteints du paludisme ? Ça n'a aucun sens ! Où sont vos collègues ?

Je le harponnai par la manche.

— Je vous jure que vous allez comprendre ! Mais s'il vous plaît, suivez-moi ! Des vies sont enjeu !

Le colosse hésita, puis finit par s'adresser à la toubib.

— Je reste joignable sur mon portable !

Elle acquiesça, bouche bée.

Nous fonçâmes sur l'asphalte, remontâmes la longue bâtisse de pédiatrie jusqu'à ma voiture. Une fois assis, Flament posa sa petite valise sur ses genoux.

— Voilà… les adresses que… votre collègue m'a données… haletai-je en lui tendant un imprimé. Nous devons nous rendre… à La Trompette blanche et… voir si ces gens… réagissent à votre test paludique…

À l'arrière, la petite regroupa ses genoux contre sa poitrine.

— C'est un docteur ! Pourquoi tu ramènes un docteur ici ? Tu essaies de me jouer un mauvais tour !

Je me retournai brusquement.

— Toi, ce n'est pas le moment, OK ? Il n'est pas là pour toi ! Il veut juste m'aider !

Je passai la marche arrière et fis crisser mes pneus.

— Ne faites pas attention à… ma nièce, justifiai-je en fixant mon rétroviseur. Je joue les baby-sitters, on ne devait normalement pas bouger mais il y a eu un imprévu. Je ne pensais pas que la journée serait aussi… agitée…

Le médecin serra si fort son attaché-case que les jointures de ses poings blanchirent.

— Elle… a l'air… charmante…

Il était devenu blanc comme la mort.

— Un problème ? dis-je en l'observant en coin. Vos mains… Elles… tremblent très fort…

— Pou… Pourriez-vous… vous arrêter à l'entrée ? Je dois… signaler ma sortie…

Je fronçai les sourcils. Sa voix trahissait une peur bleue.

— Signaler votre sortie ? Mais… Ça n'a aucun sens !

Il parlait sans me regarder, un pli inquiet sur les lèvres.

— C'est… la procédure…

— Pourquoi me mentez-vous ?

— Je… je ne vous mens pas…

Alors que je ralentissais au niveau du poste de garde, il me lança sa mallette au visage et se jeta sur moi, les deux bras en avant. J'eus le temps d'enfoncer par réflexe la pédale de frein.

— Mais ! Arrêtez !!!

Il me domina de tout son poids, comprimant ma joue contre la vitre. Une main m'agrippait les cheveux, une autre appuyait sur ma pomme d'Adam. Je parvins à envoyer un coup de boule sur le côté, il y eut alors un bruit d'os broyé.

Dans un long cri rauque, il pressa encore, de plus en plus fort, alors que des clameurs montaient de l'extérieur. Je m'arquai violemment, sa tête percuta le plafond et il finit sur son siège, à moitié groggy.

Devant, la barrière s'abaissait, deux hommes couraient dans ma direction.

Je démarrai en trombe, grillai le feu et fonçai droit dans l'avenue, laissant le grand vaisseau blanc dans mon rétroviseur. Je secouai le médecin par sa blouse.

— Mais qu'est-ce qui vous a pris ?

Flament déplia un mouchoir sur son nez, un bras levé pour se protéger.

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