Franck Thilliez - Deuils de miel

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Une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Pour le commissaire Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur… et la sienne.
« Conduite du récit pied au plancher, imagination diabolique, rebondissements en rafale. Outrance dramatique, frénésie du rythme, suréclairage des détails, le lecteur n'a pas de répit. »
Michel Abescat —
Cet ouvrage a reçu le prix Sang d'Encre des lycéens

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— Wouiiiii !

Elle effectua un aller-retour vers le coffre.

— Mon livre de Fantômette ! Tu vois, je ne l'ai pas oublié ! Éloïse aussi les aimait bien, ces histoires !

J'inspirai profondément, décollai d'un mouvement bref la chemise trempée de mon corps et démarrai.

L'autre, à l'arrière, chantonnait Stewball , l'histoire de ce cheval blessé. Je la chantais tous les soirs à Éloïse, en la bordant… Comment cette gamine pouvait-elle savoir ? Cœurs à droite, elle et le tueur… Frêne lacéré… Ses apparitions nocturnes… Sa violence, sa gentillesse… Sa mère, jamais croisée… L'appartement vide du sept… Sept, encore sept… Quelque chose d'irrationnel imprégnait cette histoire. Mais quoi ?

Malgré ma colère, mon incompréhension, je ne pus m'empêcher, dans le rétroviseur, de la fixer avec cette tendresse d'instinct, de la voir s'ensommeiller, alors qu'autour, les collines gonflaient, les vallons se creusaient, déjà tourmentés par le grognement lointain des Alpes…

Chapitre vingt-sept

Les champs avaient craqué sous la poussée des roches, les routes s'étaient brusquement tordues, l'horizon s'était déchiré en une grande mâchoire affûtée, d'un noir presque effrayant dans la nuit furieuse. Puis l'aube avait grandi, tirant son lourd soleil par l'est. Dans cette poussière d'aurore, la vapeur blanche des échappements montait toute rose de la ville. Grenoble, alors, enflait de vie, frémissant dans le grand berceau des montagnes.

L'enfant, à l'arrière. Là, à la place d'Éloïse. Dans l'obscurité, je n'avais eu qu'à imaginer. Ma fille, allongée sur la banquette, endormie. Je l'aurais réveillée doucement, un bisou sur la joue. Elle aurait voulu son grand verre de lait, avec des morceaux de biscuits coupés dedans.

Fini, tout ça… L'imagination. Juste l'imagination…

Le centre hospitalier s'ancrait sur les hauteurs, au pied de la butte Bastille et en regard des eaux palpitantes de l'Isère. C'était un grand vaisseau spatial, dont le blanc cinglant des bâtiments ultramodernes luisait par-devant le bleu-gris du granit alpin.

À l'entrée, un gardien m'indiqua la direction de l'unité de soins pédiatriques. Sa voix sortit de ses rêves ma petite passagère, qui se frotta longuement les yeux avant de coller son front contre la vitre.

— Les montagnes !

— Exact ! Tu as bien roupillé, on dirait ?

— On est en vacances ?

— Puis quoi encore ?

Je me garai face à une immense barre aux fenêtres oblongues. Ma nuque était pleine de tension, mes muscles pareils à des cailloux. Je me versai une tasse de café tiède et agitai un paquet de biscuits par-dessus mon épaule.

— Des Petits-Beurres , ça te va ?

Elle secoua la tête.

— Et un verre d'eau ? Une banane ?

Même réponse muette.

— Comme tu veux, mais je laisse tout ici, si ça te tente… Bon… Tu vas m'attendre dans la voiture, OK ? Je devrais en avoir pour une heure maximum.

— Je veux venir avec toi ! répliqua-t-elle de sa voix grêle d'oisillon.

— Tut tut tut ! Rappelle-toi ce que tu as promis. Je t'ai emmenée mais, en retour, tu ne me déranges pas !

Elle abdiqua et se cala sagement dans le fond de la banquette, son livre de Fantômette ouvert entre les jambes.

Je piochai rapidement une chemise propre dans mon sac, me passai un filet d'eau sur le visage et lissai les plis de ma veste. Presque retapé à neuf, le vieux Sharko. Et pas tout à fait mort.

Dénicher rapidement l'interlocuteur adéquat dans un hôpital peut, pour la personne lambda, relever d'une mission impossible. Aussi fallait-il agir avec poigne. À la première blouse croisée, en l'occurrence une infirmière, j'exigeai de parler au chef de service dans les plus brefs délais. J'avais utilisé ma plus grosse voix, celle du flic sévère. Lorsque, de surcroît, elle lut Direction de la Police judiciaire de Paris sur ma carte et qu'elle entraperçut mon arme dans son holster, elle s'effeuilla presque.

J'eus alors droit au défilé des grades, à qui il fallait répéter encore et toujours la même histoire. Infirmière en chef, médecin, médecin-chef et, finalement, chef de service adjoint.

Cet dernier arborait un faux air du docteur Magoo. Crâne piqueté d'une poignée de cheveux, yeux luisants et une belle paire de baskets aux pieds. Son badge indiquait Docteur Cross.

— Je dois avouer que votre visite… me surprend un peu, fit-il en déchaussant ses lunettes. Nous sommes plutôt habitués aux brigades du coin. Mais là, direction de la police parisienne ? À… sept heures du matin ?

Une nuée d'infirmières s'était regroupée au bout du couloir. Ça chuchotait dur, mais la basse-cour se volatilisa quand Cross y alla à coups de regards furibonds. Je réajustai ma veste sur mes épaules et expliquai :

— Nous avons des raisons de penser qu'une personne que nous recherchons a été hospitalisée dans votre établissement. Et je suis ici pour le vérifier.

— Dans ce cas, nous allons régler cette affaire immédiatement. J'ai énormément de travail et très peu de temps pour le réaliser.

Le médecin me pria de le suivre et se dirigea d'un pas de grenadier derrière le comptoir de l'accueil pour s'installer devant un écran.

— Bien ! Allons-y ! Son nom ?

— Tout n'est malheureusement pas aussi simple. Je ne connais que son prénom… Et… cette hospitalisation remonte à vingt-cinq ans…

Le toubib se perdit dans un long sifflement.

— Ah d'accord ! Et… vous voulez que je fasse quoi ?

— Que vous consultiez vos archives. Cet enfant est resté plusieurs semaines dans le coma. II…

— Je vous arrête tout de suite, trancha Cross en éteignant son écran. Nous n'avons plus ces dossiers.

Une claque en pleine figure. Docteur Magoo enfouit ses mains dans les poches de sa blouse.

— Il y a des centaines et des centaines de mètres carrés d'archives mortes sous le sol de cet hôpital. Des rapports d'entrées, de sorties, de consultations, les protocoles opératoires, établis bien avant que l'informatique devienne monnaie courante. La plupart de ces dossiers sont en cours d'informatisation, mais le Code civil nous autorise à détruire ceux de plus de vingt ans. J'aime autant vous dire qu'on ne s'en prive pas.

Six heures de route dans les pattes pour s'entendre dire ça. Les veines gonflèrent toutes bleues sur mes avant-bras.

— Et les médecins, les infirmières qui se sont occupés de lui ? Vous avez bien les moyens de les retrouver, non ? Année 1980 ! Donnez-moi les noms, juste les noms !

Une femme débarqua avec un bébé dans les bras. Elle braillait plus que l'enfant.

— S'il vous plaît ! Quelqu'un ! Docteur ! Docteur !

— Les urgences ! lança-t-il en la regardant à peine. Il faut passer aux urgences pédiatriques avant de venir ici ! L'autre aile du bâtiment, sur la gauche !

— Mais ! Il a eu plus de quarante de fièvre ! Toute la nuit ! Docteur !

Une infirmière éloigna la mère affolée, sous l'œil mauvais de Cross.

— Des fièvres, des fièvres et encore des fièvres ! Les coups de chaleur engorgent nos urgences ! Ça n'arrête pas depuis quelques jours ! Jeunes, vieux, bambins. Tout le monde y passe. Fichue canicule !

Il recouvra son calme après de petits mouvements de poitrine, puis me reluqua d'un œil blasé.

— Bref, où en étions-nous ? Ah oui ! Un coma, il y a vingt-cinq ans… Et vous aimeriez rencontrer les praticiens de l'époque… Savez-vous combien de patients nous traitons par an, commissaire ? Plus de mille… Espérer déterrer des souvenirs vieux d'un quart de siècle relève de la pure utopie !

— C'est mon problème. Y a-t-il un moyen, oui ou non ?

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