Franck Thilliez - Deuils de miel

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Une femme est retrouvée morte, agenouillée, nue, entièrement rasée dans une église. Sans blessures apparentes, ses organes ont comme implosé. Pour le commissaire Sharko, déjà détruit par sa vie personnelle, cette enquête ne ressemblera à aucune autre, car elle va l'entraîner au plus profond de l'âme humaine : celle du tueur… et la sienne.
« Conduite du récit pied au plancher, imagination diabolique, rebondissements en rafale. Outrance dramatique, frénésie du rythme, suréclairage des détails, le lecteur n'a pas de répit. »
Michel Abescat —
Cet ouvrage a reçu le prix Sang d'Encre des lycéens

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— J'espère qu'après ça, vous me ficherez la paix !

Il agita la bande-test, tout en posant sa main sur le front du patient, puis il se rigidifia brusquement quand le jaune clair vira au bleu cobalt.

— Sacré bon Dieu ! Comment est-il possible que…

— Quoi ! brailla Dumortier en se suçant l'index. Quoi !

Flament peina à retrouver sa voix.

— Cette couleur… prouve la présence d'antigène du plasmodium dans votre sang. Je suis désolé mais… vous avez… le paludisme…

Dumortier tressaillit, se perdit dans une expression de vacuité avant que la réalité ne le fouette violemment.

— Mais… Mais c'est pas possible ! C'est pas possible ! Toubib ! J'ai jamais quitté c'te place ! C'est une erreur ! Une putain d'erreur !

— Navré, souffla le docteur en secouant la tête. Mais le test est sûr à cent pour cent… Je ne peux pas dire… quel taux de parasite, mais la période d'incubation est passée. Nous allons vous hospitaliser. Maintenant…

Dumortier s'arracha de sa couche et lui agrippa la manche.

— Vous déconnez, docteur ! C'est pas vrai !

Il s'effondra sur son lit, à genoux, les paumes tournées au ciel, tandis que Flament s'approchait de moi en ôtant ses gants.

— Combien… de personnes avez-vous sur… votre liste ?

Je dépliai difficilement la feuille, les phalanges paralysées.

— Cinquante-deux…

— Seigneur Dieu !

Ça y était… Le fléau était ici, dans les foyers. On pouvait le sentir à la moiteur, à la douleur des visages. Cet air lourd, humide, souillé. Nous arrivions trop tard, bien trop tard…

Je me ressaisis et poussai les identités sous les yeux hagards de Dumortier.

— Je suis sincèrement désolé, monsieur… Mais… vous devez me dire si vous connaissez ces personnes.

Il serra un drap entre ses poings, les traits décomposés, avant d'acquiescer lentement.

— Odette Fanien… Gérard Greux… Frédéric Tavernier… Oui… tous… Ils habitent… ici… au pied des collines…

Une nouvelle quinte de toux le plia en deux. Je m'assis sur le lit, les jambes fébriles. Aujourd'hui plus que jamais, je détestais mon métier.

— Commissaire… Qu'est-ce qui se passe ici ? s'éberlua le médecin, la bandelette bleue entre ses mains agitées.

Je sortis mon téléphone portable.

— Ce village est en train de mourir… Ne… ne passez aucun coup de fil tant que je n'ai pas joint mes supérieurs…

Chapitre vingt-neuf

Leclerc avait accusé un sacré coup à l'autre bout de la ligne. Une fois seul, je lui avais expliqué que le palu avait touché un lieu-dit sur les hauteurs de Grenoble et que, pour le moment, nous ignorions l'étendue des dégâts.

Une chose était cependant certaine. Le délai d'incubation avait explosé. Si les personnes atteintes ne mouraient pas, elles traîneraient les fièvres et les malaises jusqu'à la fin de leur existence.

Le divisionnaire m'avait demandé d'assurer la plus grande discrétion, dans l'attente de directives précises des hautes instances. Il ne s'agissait pas de laisser se répandre une peur panique. Pour chapeauter un plan d'urgence, il avait contacté l'antenne grenobloise du SRPJ de Lyon. Les équipes ne tarderaient pas à débarquer, avec ambulances et personnel soignant.

À l'étage, Dumortier tremblotait en chien de fusil, brûlant de fièvre. Il délirait presque, ses yeux roulaient fous dans ses orbites d'un jaune cireux.

Le médecin, à ses côtés, paraissait désemparé.

— Nous devons l'emmener à l'hôpital ! Maintenant ! Lui et… les autres de la liste !

— Des secours vont arriver rapidement, accompagnés de policiers.

Flament me lança un regard furieux.

— Je suppose que vous n'allez pas me dire ce qui se passe ? J'ai le droit de savoir, bon sang ! À quelle… expérience diabolique ont été exposés ces gens ? Vous êtes… des services secrets ? Sont-ils victimes d'un acte terroriste ?

Je le tirai par le bras vers l'autre bout de la chambre.

— Il n'y a rien de terroriste ! Ce sont les folies d'un malade qui court nos rues. Il se venge de… ces cinquante-deux personnes… Dites, vous connaissez le coin. Y a-t-il un risque que les moustiques aient essaimé dans d'autres villages ?

— Le plus proche est à plus de trois kilomètres d'ici. Il n'y a pas eu un seul grain de vent ces quinze derniers jours et les anophèles sont plutôt endophages. Le risque est donc quasi nul… Mais… Pourquoi se vengerait-il de ces individus ?

— Je l'ignore, ça a très certainement à voir avec son passé, il y a vingt-cinq ans. La réponse se trouve forcément dans la bouche de ces villageois. Alors vous allez rester avec lui, en attendant les renforts. Je file interroger quelqu'un de plus vaillant.

— Commissaire ! Vous me devez plus d'explications !

— Je ne vous dois rien du tout ! Faites votre boulot, je fais le mien ! OK ?

Avant de quitter la chambre, je me retournai :

— Vous me prenez toujours pour un fou ?

L'homme de l'art, l'air toujours très grave, garda le silence. Je tendis un doigt menaçant dans sa direction.

— Ne parlez de ce qui s'est produit dans la voiture à personne ! Surtout pas aux policiers qui vont bientôt débarquer, vous m'entendez ? Tout ceci… vous échappe…

— J'essaierai d'agir au mieux…

J'opinai et disparus à grandes enjambées.

Mon véhicule brillait sous le soleil, le bitume se craquelait sous la chaleur. Je me penchai par la fenêtre arrière, une main en visière. Ma gorge se serra. Plus de livre de Fantômette , plus de gosse.

J'envoyai un regard paniqué aux alentours. Les plaines, la rue déserte. Quel nom crier ? Je ne connaissais même pas son prénom ! Je m'élançai au travers de la voie d'asphalte en courant. Pas un chien.

— Petite ! Petite ! Et merde !

Flament ne l'avait pas vue… Un fantôme… Elle ne buvait pas, ne mangeait pas, ne suait pas. Venait et allait-elle à sa guise ? Comme dans mon appartement, malgré… les portes fermées ?

Pas le moment de tergiverser, il y avait bien plus urgent. Odette Fanien. Deux pâtés de maisons plus loin. Un pavillon minuscule.

Dieu merci, elle répondit. C'était une vieille dame au teint frais, droite sur ses jambes, avec des mains semblables à des pierres érodées. Son nom figurait sur la liste, pourtant elle n'avait pas consulté les urgences et semblait moins branlante que Dumortier. Carte tricolore devant ses yeux.

— La police ?

— Pourrait-on discuter à l'intérieur ?

Des senteurs de lavande et de menthe fraîche montaient, puissantes, de pots en terre cuite.

À l'arrière, une large baie vitrée ouvrait sur les grandes mâchoires blanches des Alpes.

— Vous allez trouver curieux que je vous demande ça, entamai-je en l'aidant à s'installer dans son rocking-chair, mais comment vous portez-vous ? Pas de fièvre, de maux de tête, de toux ?

— Drôle de question mais je vais bien, merci ! Qu'est-ce qui se passe ?

Des bouquets de fleurs explosaient en papillons multicolores, soulignant avec une cruauté passive comme il devait être agréable de vivre en ces hautes terres. Sur l'invitation de la vieille dame, je m'installai sur une banquette en rotin.

— Je mène une enquête, articulai-je lentement, et les circonstances m'ont amené ici, à La Trompette blanche. Dites-moi, les déménagements sont-ils fréquents ?

— Vous rigolez ou quoi ? La Trompette blanche vieillit au rythme de ses habitants. Aujourd'hui, les jeunes partent, mais les vieux, eux, restent. On a tous grandi ensemble et on mourra tous ensemble…

La Trompette blanche, telle une photo ancienne, dont les couleurs jaunissaient avec le temps mais sans perdre son identité profonde. Assurément, les villageois d'il y avait vingt-cinq ans n'avaient pas bougé.

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