Franck Thilliez - Gataca

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Gataca: краткое содержание, описание и аннотация

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Quel lien entre onze psychopathes gauchers et l'homme de Cro-Magnon ?
Alors que Lucie Henebelle peine à se remettre de ses traumatismes, l'ex-commissaire Sharko se voit relégué à des enquêtes de seconde zone. Telle la découverte du corps de cette jeune scientifique, battue à mort par un grand singe.
À nouveau réunis pour le pire, les deux flics plongent aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l'extinction.
Bienvenue à GATACA… « Cette plongée dans l'univers de la génétique reste haletante de bout en bout. »
Guilles Durand —
« Vous aviez aimé
? Voici la suite, magistrale. »
Femmes d'aujourd'hui

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— Je veux qu’on reste ensemble cette fois, quoi qu’il arrive. Je ne veux plus jamais te quitter.

Sharko avait les yeux rivés vers les chiffres du radio-réveil. Il était 3 h 06. Il repoussa finalement l’engin de façon à ne plus voir les numéros maudits qui le hantaient chaque nuit. Plus jamais de 3 h 10, plus jamais de cris dans sa tête. Il fallait tirer un trait sur le passé. Essayer de se reconstruire.

Avec elle.

— Je le veux aussi. C’était mon souhait le plus profond, mais comment pouvais-je encore y croire ?

— Tu y as toujours cru. C’est pour cette raison que tu as gardé mes vêtements dans ton armoire, protégés par deux petites boules de naphtaline. Tu t’es débarrassé de tes trains, mais jamais de mes habits.

Elle caressa ses côtes saillantes, ses hanches façonnées par un si lourd désespoir. Puis sa main remonta avec amour vers les pectoraux, le menton, les joues.

— Ta coquille s’est fendue. Je vais t’aider à la reconstruire. On va avoir du temps, tous les deux.

— Je suis abîmé à l’extérieur, mais toi, c’est à l’intérieur. Moi aussi, Lucie, je vais t’aider à te reconstruire…

Lucie soupira, puis posa son oreille sur la poitrine de Sharko, au niveau de son cœur fêlé.

— Tu sais, quand j’ai suivi le biologiste, à Lyon, et que j’ai atterri face à ce jeune qui me menaçait avec un tesson de bouteille, j’ai… j’ai failli le tuer parce qu’il avait ricané devant la photo de mes filles. J’ai écrasé le canon d’une arme sur sa tempe, et j’étais prête à appuyer sur la détente. Prête à abandonner Juliette pour lui coller une balle entre les deux yeux.

Sharko ne bougeait pas, il la laissa parler.

— Je crois que j’ai reporté sur lui toute la violence que je n’ai pas pu exprimer contre Carnot. Ce pauvre môme était comme un catalyseur, un paratonnerre. Cette violence, elle était enfouie en moi, dans ce fichu cerveau reptilien dont parlait le légiste. Nous l’avons tous en nous, parce que nous avons tous été des chasseurs comme Cro-Magnon. Cette histoire m’a fait comprendre que… que j’avais au fond de moi des restes de… quelque chose d’ancestral, d’animal probablement, peut-être davantage qu’une autre mère.

— Lucie…

— J’ai donné naissance à mes filles, je les ai élevées comme j’ai pu, j’ai fait comme n’importe quelle espèce vivante : j’ai propagé la vie. Mais je ne les ai pas aimées comme j’aurais dû le faire en ma qualité d’être humain. J’aurais dû être auprès d’elles, sans cesse. Nous ne sommes pas uniquement là pour faire des guerres, nous haïr les uns les autres ou poursuivre des assassins. Nous sommes aussi là pour aimer… Je veux aimer Juliette à présent. Je veux prendre mon enfant dans mes bras en pensant à l’avenir, et non plus au passé.

Sharko serra les mâchoires, il devait maîtriser l’émotion qui le submergeait. Lucie vit les petites boules d’os rouler au niveau de ses tempes. Il cherchait à parler, mais ses lèvres restaient définitivement figées. Lucie ressentit son malaise et lui demanda :

— C’est ce que je viens de te raconter qui te dérange ? Je te fais peur ?

Un long silence. Sharko secoua finalement la tête.

— J’aimerais pouvoir te parler de quelque chose, mais je ne peux pas. Ne m’en demande pas davantage, je t’en prie. Dis-moi juste si tu pourras vivre avec quelqu’un qui garde ses secrets. Quelqu’un qui aimerait laisser tout ce qu’il a vécu derrière lui, qui voudrait apercevoir, enfin, un petit rayon de soleil. J’ai besoin de le savoir. C’est important pour moi, pour l’avenir.

— Nous avons tous nos secrets. Je l’accepte sans aucun problème. Franck, je voudrais te dire, pour notre violente rupture, l’année dernière… Je n’étais plus dans un état normal. Mes filles avaient disparu et… Je suis tellement désolée de t’avoir chassé de cette façon.

— Chut…

Il l’embrassa sur les lèvres. Puis il bascula sur le côté et éteignit la lampe.

Lorsqu’il replaça le radio-réveil à sa place, le cadran lumineux indiquait 3 h 19.

Il ferma les yeux et, même s’il se sentait bien, serein, n’arriva pas à s’endormir.

Il sentait déjà l’haleine nauséabonde de la jungle s’écraser sur son visage.

44

Lucie émergea avec l’odeur du lait chaud et des croissants. Elle s’étira longuement, mit quelque chose sur elle et se rendit dans la cuisine, où l’attendait Sharko, déjà prêt. Il portait une belle chemise blanche sous son éternel costume, et sentait bon. Lucie l’embrassa sur les lèvres avant de s’installer devant le petit déjeuner qui l’attendait.

— Ça fait longtemps que je n’ai pas mangé de croissants, confia-t-elle.

— Ça fait longtemps que je ne suis pas sorti en acheter…

Elle aimait retrouver ces gestes simples, partagés, qu’elle avait presque oubliés. Elle trempa la viennoiserie dans le lait auquel elle avait ajouté un peu de cacao. Elle voulut consulter son téléphone portable, mais la batterie était définitivement vide. Elle remarqua que Sharko, resté debout face à elle, manipulait nerveusement son propre cellulaire entre ses doigts. Il s’était contenté d’une tasse de café et de biscuits secs.

— Qu’y a-t-il ?

— Je suis passé par un collègue des stups pour avoir l’adresse d’un des membres de la famille Lambert.

— Et alors ?

— J’ai celle de la sœur, elle habite dans le IV e. J’ai appelé, c’est le grand-père qui a répondu. Ils sont tous effondrés, là-bas, et l’homme ne voulait pas me parler. Il ne comprend pas pourquoi on les harcèle, les collègues sont déjà passés hier et les Lambert ont besoin d’être en paix pour le moment. Bref, il m’a éjecté.

Lucie mordit dans son croissant à pleines dents.

— Très bien. Je finis mon petit déjeuner, file dans la salle de bains et on y va.

Une dizaine de personnes aux visages tristes était réunie dans un grand appartement situé au quatrième étage d’un immeuble haussmannien, à proximité de l’île de la Cité. Un endroit très classe, dont le loyer devait être démesuré. Lucie et Sharko étaient restés sur le seuil de la porte, face à un homme de soixante-cinq, soixante-dix ans, moustache grise bien taillée, qui portait un costume noir et avait le visage dur. Derrière lui, la famille était en deuil, sous le choc de la nouvelle, sans doute incapable de comprendre le carnage de la maison de Fontainebleau. Des yeux rouges, gonflés, se tournaient vers eux.

Le moustachu qui avait déjà parlé à Sharko au téléphone ne tarda pas à lancer les hostilités.

— Fichez-nous la paix ! Police ou pas, ne voyez-vous donc pas que vous n’avez rien à faire ici ?

Il s’apprêtait à refermer la porte, mais Lucie s’interposa.

— Écoutez, monsieur. Nous comprenons votre douleur, mais nous n’en avons pas pour longtemps. Nous pensons que votre petit-fils n’est peut-être pas totalement responsable de ses actes, et nous voudrions en discuter avec vous.

Lucie pesait ses mots. Elle s’imagina à la place de cet homme, et la réaction qu’elle aurait eue, si on était venu lui annoncer que le tueur de Clara n’était pas responsable. Probable qu’elle aurait étripé son interlocuteur. D’un autre côté, la situation était ici un peu différente : l’assassin de son fils était son propre petit-fils.

— Pas totalement responsable ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

La voix ne venait pas du grand-père, mais de derrière lui. Une jeune femme apparut dans l’embrasure. Elle devait avoir une vingtaine d’années, et semblait très affaiblie. Lucie remarqua son ventre rond et gonflé : elle était enceinte, la naissance était sûrement pour très bientôt.

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