Franck Thilliez - Angor

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Camille Thibault est gendarme dans le nord de la France. Depuis sa greffe du cœur, ses collègues s'inquiètent pour elle. Chaque nuit, elle fait des cauchemars où une femme séquestrée l'appelle au secours. Un rêve tellement vrai, comme un souvenir… celui de son donneur ? Camille n'a plus qu'une obsession : retrouver son identité et découvrir quel drame il a vécu…
Au même moment, à une centaine de kilomètres de là, deux employés de l'Office National des Forêts constatent les dégâts des orages violents survenus en ce mois d'août. Dans une cavité laissée par un arbre déraciné, ils croient apercevoir une ombre. L'un d'eux s'approche. Deux yeux presque blancs, dépourvus d'iris, c'est tout ce qu'il aura le temps de voir avant qu'une main venue des entrailles de la terre ne lui agrippe les cheveux.
Lucie et Sharko sont en train de donner le biberon à leurs jumeaux quand Franck est appelé sur une nouvelle affaire : une femme, victime d'une longue séquestration. Presque aveugle, tant elle est restée dans le noir… sous un arbre. L'enquête prend des proportions inhabituelles lorsque Sharko s'aperçoit qu'à chacune de ses découvertes, il a été devancé par une jeune femme, gendarme dans le Nord…
Pour cette quatrième aventure de Lucie et Sharko, dans la droite lignée du
de
et d'
 Franck Thilliez pousse l'art de l'énigme scientifique à son paroxysme.

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Les combles étaient à moitié aménagés : parquet, isolation, électricité et… un morceau de charpente effondré. Camille s’approcha, slaloma entre de vieux meubles, des cadres, du matériel photo hors d’usage. Des dizaines de rouleaux de laine de verre encore emballés étaient écrasés par la charpente effondrée.

Heureusement, aucune trace de cadavre.

Elle manqua de faire demi-tour mais quelque chose attira son attention derrière les rouleaux d’isolant. Elle s’approcha. Devant elle, cachée dans un recoin protégé par une grosse poutre, une boîte en bois banale, faite de contreplaqué en mauvais état, et couverte de terre sèche.

À l’intérieur se trouvaient de minuscules ossements.

Les os semblaient pareils aux pièces d’un puzzle macabre. Les yeux de Camille se posèrent sur le crâne aux deux petites cavités qui semblaient la fixer.

Un crâne qui avait tout d’humain.

La jeune femme frissonna. Sur le côté de la boîte, un album photo et une enveloppe ouverte. Camille s’en empara. L’adresse postale, sur le devant de l’enveloppe, était bien celle du photographe. La lettre venait d’Espagne, et plus précisément de la ville de Matadepera, d’après le sceau de la poste. Le tampon indiquait la date 27 septembre 2011, presque un an plus tôt…

La jeune femme écarta les rebords de l’enveloppe, et une vieille photo glissa dans sa main : le portrait d’une femme jeune, brune, entourée de deux religieuses. Les expressions étaient strictes, froides. À en juger par l’usure du papier glacé, le cliché ne datait pas d’hier. Camille remarqua le ventre arrondi de la jeune femme. Elle était enceinte.

Elle retourna le cliché et put lire, d’une écriture manuscrite : Maria, Valence . Une identité, une ville. La signature de Mickaël.

Elle remit la photo en place, profondément perturbée par cette étrange découverte, et jeta un œil à l’album. S’y trouvaient des parents jeunes, maman enceinte, papa qui pose sa main sur le ventre arrondi en fixant l’objectif. Puis bébé à un mois, bébé dans son bain, papa donnant le biberon… Ils devaient appartenir aux parents de Mickaël Florès. De vieilles prises de vue, des dates, des lieux inscrits. La mère a un physique complètement différent de celui de Maria. Une grande blonde aux cheveux courts, plutôt bien portante. Elle ne devait pas sourire souvent. Une vraie tristesse se dégageait des photos. Ces visages du passé transmettaient beaucoup de souffrance.

Camille revint en arrière, remarquant des petites irrégularités dans la reliure de l’album.

Des pages avaient été arrachées, juste après la naissance de l’enfant.

Elle referma, intriguée. Mickaël Florès, qu’elle ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam, planquait un squelette de bébé dans son cercueil, et des traces de son passé, semblait-il, au fond de son grenier.

Sinistre secret que la tempête avait mis au jour.

Camille laissa la boîte à son emplacement et redescendit. Alors qu’elle passait devant la première chambre, elle remarqua des traces qu’elle n’avait pas vues la première fois sur le plancher et une partie du mur. Ça ressemblait à du sang séché.

Que s’était-il passé dans cette pièce ? Elle imagina le pire.

Elle resta là un long moment, indécise. Que faire ? Appeler la police ?

À moins que la police ne fût déjà venue.

Il était peut-être arrivé malheur à Mickaël Florès.

Elle retourna au rez-de-chaussée.

Elle remarqua, au bout du hall, une porte avec un petit écriteau « Laboratoire photo ». Elle se rappela : Martel avait dit que le photographe travaillait surtout à l’argentique, il devait développer ses photos à l’ancienne, chez lui.

Camille ouvrit la porte et appuya sur un interrupteur. Une lumière rouge sang se déversa dans la pièce aux murs tapissés de clichés, excessivement, maladivement. Combien y en avait-il ? Des centaines ? Un millier, peut-être ? Visages rouges de bourreaux et de victimes mêlés. Une forêt de regards fous, suppliants, damnés, porteurs d’une étincelle de terreur ou de hargne. Camille avait l’impression d’être dévorée, transpercée par ces iris, ces pupilles qui racontaient leur histoire.

Enfants noirs en train de crever dans des lits alignés, frappés par la maladie. Gros plan sur des corps suppliciés, bafoués, dévorés par la haine. Sang écarlate, sombre, sec ou luisant. Camille souleva les photos. Derrière chacune d’entre elles, la marque de Mickaël. Une identité, une ville.

Camille eut la nausée. Elle devinait des pays lointains, des jungles hostiles, où le Mal avait jailli, d’un coup, sans prévenir.

Le Mal. C’était bien le mot approprié. Camille avait tapé juste.

Il était partout sur ces murs, étalé comme une vermine, un parasite. Ces visages, ces yeux bavards, ces corps meurtris en étaient l’expression la plus flagrante.

C’était lui que Florès traquait.

Le Mal.

Sur un des murs, il y avait un grand vide. Plusieurs dizaines de photos devaient manquer. Quelqu’un les avait ôtées de là.

Volées, peut-être.

Sans rien toucher, elle longea le matériel pour accéder au fond de la pièce. Elle passa devant des margeurs, des agrandisseurs, des cuves de développement et un tas de produits chimiques.

Une mouche la harcela, avant de disparaître. Camille réfléchit. Elle entreprit de faire le tour des photos accrochées avec plus d’attention. Certaines d’entre elles lui parleraient peut-être ?

Clichés sombres sur visages noirs. Rides profondes dans les fronts tannés. Ici, un soldat, kalachnikov à la main. Là, un malheureux, assis dans la poussière. Son nez coulait, rempli de morve. Les yeux vides d’espoir, déjà morts. La guerre, les cris. Après vingt minutes dans cet enfer, Camille fut soudain interpellée par une photo en particulier. Une silhouette qu’elle reconnut sur-le-champ. Une physionomie qui faisait désormais partie de son univers. Maintenant et pour toujours.

Celle de Daniel Loiseau.

Sur le cliché, le lieutenant de police fixait l’objectif sans le voir. Les yeux tranquilles, insouciants. Il était en civil, marchant dans une rue anonyme. De toute évidence, Mickaël l’avait photographié à son insu, sans doute au téléobjectif vu le flou en arrière-plan. Camille retint son souffle, elle retourna la photo. Il y était inscrit : Daniel, Argenteuil .

Ses yeux se décalèrent de quelques centimètres sur la gauche pour apercevoir une nouvelle photo volée de Daniel Loiseau. Malgré sa casquette et ses lunettes de soleil, elle le reconnut. Cette fois, il était avec un homme quelque part, sous un pont. Légère pénombre, endroit abandonné, sans promeneurs ni témoins. Son interlocuteur avait une quarantaine d’années, typé rom ou des pays de l’Est. Un visage sévère, un cou de taureau. Juste derrière eux, une bagnole vieillotte, grise. À voir le visage basané du type, Camille pensa immédiatement aux cambriolages, au réseau, à l’un des chefs de clan.

De quoi pouvaient discuter ces deux individus ?

Elle retourna la photo et lut : Daniel, Colombes .

Intérieurement, elle jura. Fichues manies de photographe. Elle ne pouvait rien tirer de ces informations trop succinctes.

Elle termina son tour d’observation, sur les quatre murs. A priori , plus aucune trace de Loiseau.

La jeune femme décrocha les deux photos où le flic apparaissait. Gestes interdits, elle le savait mieux que quiconque. Mais peu importait. Elle sortit du laboratoire et referma derrière elle. Elle frotta la poignée avec le bas de sa tunique, au cas où. Mieux valait ne pas traîner dans le coin ni laisser davantage de traces.

Elle hésita un instant et décida finalement d’embarquer le petit cercueil avec les ossements, l’album et la photo de Maria, Valence . La tempête lui avait livré ces éléments sur un plateau, il devait y avoir une raison à cela.

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