Franck Thilliez - Pandemia

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Pandemia: краткое содержание, описание и аннотация

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« Bientôt, ce monde contaminé par la médiocrité, la misère, l’assistanat va connaître l’embrasement, puis le changement. »
« L’homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, épuise ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. »
Après
, une nouvelle aventure pour l’équipe de Franck Sharko et Lucie Henebelle, renforcée en coulisses par la jeune et courageuse Camille. Et l’enjeu est de taille : la préservation de l’espèce humaine.

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Amandine essaya de mimer le geste, d’atteindre les plats virtuels avec la main. Non, impossible, il fallait se contorsionner pour passer le bras au-dessus de la vitre. Ça se serait forcément vu. Et puis les virus n’aimaient pas vraiment la chaleur.

Elle revint vers les desserts et les fruits. Là, c’était beaucoup plus simple. On pouvait prendre la nourriture, la toucher et la reposer. Il suffisait de déposer des particules virales sur une pomme par exemple, et la contamination était assurée. Mais on ne touchait que celui qui mangeait la pomme, et cela n’était pas le plus efficace pour atteindre un maximum de personnes.

Réfléchis, réfléchis…

La voix de l’employé qui leur avait ouvert la sortit de ses pensées. Il revenait des cuisines.

— Euh, vous parliez de malades, fit-il. On n’en a pas en cuisine, mais d’après un collègue, il y a un souci avec le personnel qui s’occupe de débarrasser et de nettoyer les tables.

Trois paires d’yeux s’orientèrent vers lui. Jacob l’incita à poursuivre.

— Ils sont huit d’ordinaire, et hier, ils n’étaient que cinq.

Amandine monta à l’étage. Une vitre donnait sur l’ensemble du réfectoire. Elle réfléchit : le personnel nettoyant et les clients avaient été touchés, mais pas les cuisiniers. Comment leur homme s’y était-il pris ?

Johan leva les yeux vers Amandine après quelques minutes.

— Je crois que j’ai compris ! Viens !

Amandine dévala les marches. Johan désigna les bacs à couverts. La jeune femme eut une bouffée d’adrénaline, comprenant soudain où il voulait en venir.

— Bien sûr. Les couteaux, les fourchettes. C’était évident. Facile, en prenant un couteau, de libérer le virus dans le bac… Tous ceux qui prennent alors les couverts ont de bonnes chances d’y passer. Le virus sur leurs mains… Leurs mains à leur bouche…

— Ça peut aussi expliquer que le fils Buisson n’ait rien eu, contrairement à son père. Il y a plusieurs bacs à couverts. Tous ceux qui ont tiré la mauvaise pioche y ont eu droit. Radical, efficace. Fallait avoir le cerveau bien tordu pour venir ici et faire une chose pareille à la barbe des flics. On n’a pas affaire au dernier des crétins.

— Quand on pense aux cadavres d’oiseaux à Rügen, ça fait froid dans le dos… Il y a de la méthode derrière ces actes horribles.

Jacob sortit son téléphone.

— Vous pensez qu’il est déjà trop tard ? demanda Amandine. Qu’on n’arrivera pas à arrêter le virus ?

Les doigts de Jacob se crispèrent sur son portable.

— Pour le moment, on ne se pose pas de questions. On nous demande d’agir, alors, on agit. Il faut faire venir du monde de l’IVE, du GIM, retrouver les malades et ceux qui ont été en contact avec eux. Peut-être que ce virus ne tiendra pas sur la durée, peut-être que… qu’il ne se transmettra pas aussi facilement qu’une grippe classique d’un humain à l’autre. Peut-être que… que les conditions extérieures ne lui permettront pas de survivre. Pour l’instant, je ne veux pas entendre de mots qui fâchent, OK ?

Il se prit la tête, avant de composer un numéro et de mettre le téléphone à son oreille.

— Quand tout sera en place, tu me rendras un service, Amandine. Tu fileras chez Séverine Carayol, essaieras de voir ce qui se passe avec elle. Je n’arrive pas à la joindre. Je vais avoir besoin de tout le monde.

[25]

Alors que Lucie avait regagné le 36 par ses propres moyens après avoir déposé les jumeaux à la crèche, Sharko attendait avec impatience Paul Chénaix à l’accueil de l’Institut médico-légal de Paris.

Le bâtiment de briques rouges, situé en bordure de scène, quai de la Rapée, était un peu la deuxième maison des flics de la Criminelle. L’antichambre des enquêtes. On y découpait du cadavre à tour de bras, des noyés retrouvés au fond de la Seine, des pendus, des accidentés, des « pourris » qu’on ramassait parfois après des semaines, morts seuls chez eux sans que personne s’en aperçoive. Sharko ne comptait même plus le nombre de fois où il était venu dans ces couloirs glauques ni la quantité de tripes à l’air qu’il avait pu apercevoir. Ces horreurs faisaient partie de son quotidien, comme lorsqu’on va acheter sa baguette le matin.

Chénaix vint le chercher, ils se saluèrent et s’enfoncèrent dans les ténèbres du bâtiment. Sharko s’était depuis longtemps habitué aux cadavres, mais jamais aux odeurs qui imprégnaient les murs et saturaient l’air. La mort puait. Certes on s’y faisait au bout de cinq minutes, mais le cap n’était jamais simple à franchir.

— Faut qu’on cale un soir pour une bouffe à la maison. Ordre de Lucie. T’as ton agenda sur toi ?

Chénaix sortit son téléphone et en consulta l’écran.

— J’ai des conférences à droite à gauche et je donne pas mal de cours à l’université ces jours-ci. Après les fêtes de fin d’année, c’est bon ?

— On bloque le deuxième samedi de janvier. Le 11.

— Ah, le 11 ? J’ai un truc chez les parents de ma femme et…

— 18 janvier.

Le légiste pianota sur son écran tactile.

— C’est enregistré.

Franck nota aussi le rendez-vous dans son petit agenda papier.

Ils arrivèrent dans l’une des nombreuses salles d’autopsie réfrigérées. Angles acérés, outils tranchants, brillance malsaine des métaux. L’un des quatre corps retrouvés au fond de l’eau était posé sur la table en acier inoxydable et puissamment éclairé par la lampe Scialytique. Chénaix récupéra quelques feuillets sur la paillasse et les tendit à Sharko.

— Voilà une copie des premières déductions. Juste des notes à la volée de l’anthropo, en attendant le rapport officiel. Mais l’essentiel y est.

Le lieutenant de police en roula les feuilles, les mit dans la poche intérieure de sa veste et fixa du regard cet ensemble d’os qu’on avait rapprochés les uns des autres. Avec la lampe, on voyait encore de petits morceaux de chairs accrochés au crâne, aux côtes, aux tibias.

— L’expert a bossé à fond sur celui-là, il continue sur les autres pour les détails, mais, aux mensurations près, on peut dire qu’on est sur le même type d’analyse. Le sac contenait donc quatre corps d’hommes adultes, type caucasien. Âge approximatif : entre 35 et 50 ans. T’as les tailles estimées sur les feuillets.

Chénaix enfila des gants et manipula un radius.

— Regarde, les chairs ont été bouffées par de l’acide. On le voit à l’aspect écaillé, digéré de la corticale, voire faussement cuit pour certains ossements.

— L’acide… Solution radicale.

— C’est toujours plus facile de se débarrasser de squelettes que de corps complets. Et surtout, il n’y a pas de risques de putréfaction. Ça implique des cadavres beaucoup plus difficiles à détecter. Si votre assassin ne s’était pas fait surprendre, probable que ces ossements seraient restés au fond de l’étang pendant encore de nombreuses années. En tout cas, pour l’acide, ce n’est pas le genre de produit dilué qu’on trouve dans le commerce. C’est du costaud. Et puis, il en a fallu des dizaines de litres par corps. La réaction avec les chairs a dû être violente et malodorante.

Sharko imaginait l’assassin, masqué et ganté, verser des litres d’acide sur des cadavres étalés au sol… Les vapeurs, l’odeur âcre qui avaient dû se dégager au contact des chairs… Quel genre de monstre fallait-il être pour faire une chose pareille ?

— Difficile de faire ça dans un appartement.

— Il faut de l’espace, de la discrétion. Et puis, le temps que l’acide attaque les chairs… Soixante-dix kilos de barbaque, je te laisse imaginer. Il a dû s’y prendre à plusieurs reprises pour en arriver à ce résultat.

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