Franck Thilliez - La forêt des ombres

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Arthur Doffre, milliardaire énigmatique, est sur le point de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans : ressusciter un tueur en série, le Bourreau 125, dans un livre. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur d'un premier roman remarqué, a un mois pour écrire contre une forte somme d'argent.
Reclus dans un chalet en pleine Forêt-Noire, accompagné de sa femme et de sa fille, de Doffre et de sa jeune compagne, David se met aussitôt au travail. Mais il est des fantômes que l'on ne doit pas rappeler… « Huis clos oppressant, suspense diabolique, plongée violente dans les tréfonds de l'âme humaine. »
Olivier Delcroix —

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Elle relâcha Emma et retourna à l’intérieur.

« Tout sauf la chambre, tout sauf la chambre d’Arthur », pria-t-elle en cherchant dans le salon. Table basse, dessus de cheminée, étagères. Rien.

Elle lorgna dans le couloir. Impossible de bloquer la porte de Doffre, qui s’ouvrait vers l’intérieur. Les clés, vite ! Avant que cette larve parvienne à sortir et à tirer sur tout ce qui bouge.

— Tu vas le regretter ! rugit-il. Pauvre fille des rues !

Et ça cognait, partout. Toujours plus. David, Cathy… et Clara à présent, qui se mettait à pleurer.

Enfin, dans le plus gros des brocs en faïence, sur le muret de la cuisine… un trousseau… Délivrance.

Tapis rouge, encore. Plaquée au mur, elle essaya d’enfoncer une des clés dans la serrure d’Arthur, les doigts encore gelés et tremblants.

Pas la bonne.

De l’autre côté, des grincements d’acier et des crissements de cuir. Le fauteuil roulant !

Les clés suivantes, vite ! Pas plus de succès. Panique. Chute du porte-clés. Recommencer. Quelle clé ? Quelle clé, bon sang ?

Le moteur électrique ! Ce bruit de mort, qu’elle aurait reconnu entre mille. Ça s’approchait, ça s’approchait !

Adeline tremblait tellement qu’elle dut s’aider d’une main pour diriger l’autre. Pas le choix. Il fallait se placer face à la porte fermée. Il tirait, elle était morte.

Et il allait tirer.

Le mécanisme de la serrure s’enclencha au moment même où Arthur actionnait la poignée.

Enfermé.

— Noooon ! hurla Doffre. Je vais te saigner, salope !

Une détonation assourdissante. Un trou énorme, au-dessus de la poignée.

Adeline se traîna vers la porte de Cathy, chancelante. Elle commençait à voir des papillons noirs.

Elle s’écroula et se releva.

Que se passait-il ?

Ses mains sur sa poitrine, son ventre, ses jambes. Elle s’attendait à voir son sang couler, à crever, persuadée qu’il l’avait touchée.

Il ne pouvait en être autrement.

Et ça hurlait, ça hurlait de partout. Les cris, les coups, les clameurs désespérées.

Elle se redressa.

— J’arrive Cathy ! J’arrive !

Clé, serrure. Combinaison gagnante.

Les deux femmes échangèrent à peine un regard. Cathy aperçut les poignets d’Adeline, mauves, en sang, cerclés de menottes. Elle se mit à courir dans le couloir, terrorisée, Clara dans les bras.

— Daviid !

L’enfant gémissait, agrippée au cou de sa mère.

— Retourne dans la chambre et habille-la chaudement ! Habillez-vous tous ! brailla Adeline en s’attaquant à la porte de David. Arthur a le fusil ! Vite !

Nouveau coup de feu. Explosion de métal. La poignée gicla et rebondit sur le sol.

David, libéré. Il plongea dans les bras de sa femme et embrassa son enfant, l’étreignant de toutes ses forces. Pas une parole, juste des regards. Ils se lâchèrent très vite, conscients que l’urgence était ailleurs.

— Où est Emma ? questionna David.

— Dehors ! Je l’ai assommée. Je… Je ne sais pas si elle est encore en vie !

Une fois dans le salon, David boucha le couloir avec le canapé, contre lequel il poussa deux lourds fauteuils.

— La cuisine ! Cathy, prends de la nourriture, de l’eau ! Adeline, vous devez manger quelque chose ! Vous ne tenez plus debout ! Que vous est…

— Ça va aller, répondit-elle en s’emparant d’un sac, d’un bonnet et d’une paire de gants.

Au fond du couloir, la porte s’ouvrait. David aperçut les roues du fauteuil et la pointe lustrée d’un canon.

Dans un geste de panique, il récupéra ses vêtements d’hiver sur le portemanteau et se rua dans la cuisine.

Bruit du moteur électrique.

— Miiiiiiiiiiller !

Sac ouvert. Briques de lait, eau, biscuits, chocolat, jambon, saucisson, fourrés pêle-mêle. Adeline vida le contenu d’une bouteille d’eau. Des filets de liquide coulaient le long de son menton.

— Le porte-bébé ? beugla David en s’habillant.

— Dans la chambre !

Il serra les dents.

— On fera sans ! Je la porterai !

Mission impossible. Tous le savaient, personne ne releva. Parler, se poser des questions, c’était briser l’espoir.

— Miiiiiiiiiiller ! Où crois-tu aller ?

David passa le sac sur son dos.

— On va foncer à l’extérieur. Arthur est bloqué par le canapé, il ne pourra pas viser si on se baisse, d’accord ? On sort, on court jusqu’au chemin. Dans une dizaine de mètres, le calvaire sera terminé. Il n’y aura plus qu’à marcher.

— On va y arriver ! répliqua Cathy en le regardant dans les yeux. On va y arriver, tous ensemble !

David expliqua à Clara qu’elle devait marcher à quatre pattes jusqu’à la porte, que c’était un nouveau jeu. Elle réclama Grin’ch et son papa lui dit qu’elle le retrouverait dans les bois, si elle obéissait.

— J’ouvre la marche, vous me suivez, OK ? Chérie… tu mets Clara juste devant toi. Ne la lâche pas, surtout.

Ils se mirent à quatre pattes, les uns derrière les autres, et avancèrent.

— Miiiiiiiiiiller ! Miiiiiiiiiiller ! Vous n’y parviendrez jamais ! les maudit Doffre. Vous ne savez pas qui je suis ! Vous m’appartenez ! Vous m’avez toujours appartenu ! Adeliiiiiiiiiiine !

Il ouvrit le feu. Un coussin explosa dans un nuage de plumes. La balle se logea au centre d’une poutre verticale.

Clara hurla.

David accéléra, il tira sur la poignée puis se laissa rouler vers l’extérieur, immédiatement suivi par les autres. Il claqua la porte dans une expiration victorieuse, dos plaqué contre le mur de rondins.

— On a réussi !

Une autre balle fusa au-dessus d’eux. Ils se baissèrent et se dirigèrent vers la gauche.

Adeline se figea brusquement avant d’agiter la tête dans tous les sens.

— Em… Emma ! bafouilla-t-elle en désignant les taches de sang en direction de l’abri à bûches. Elle est par… par…

Cathy était tétanisée.

— C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! s’exclama David.

— La tronçonneuse ! cria Adeline. Merde !

Il y eut un silence, puis David ajouta :

— Je vais fermer la porte ! Ça la retardera si elle veut récupérer le fusil !

Il enclencha prudemment la clé dans la serrure et verrouilla.

— Allez, on y va ! ordonna-t-il en prenant la tête du cortège.

Doffre ne pouvait plus les atteindre mais tous étaient conscients de ce qui les attendait.

La marche.

Ils s’éloignèrent au pas de course, en file indienne. Le froid leur coupait la respiration.

Soudain, le roulement gras et sourd d’une tronçonneuse s’éleva des profondeurs. Un bourdonnement saccadé, incisif, avide de mordre.

Cathy se retourna, le visage déformé par une grimace.

— Continue ! Avance ! ordonna David.

Après une course qui parut durer une éternité, ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle. David posa Clara. Cathy s’agenouilla à ses côtés, le visage rouge sang. Adeline, dix mètres derrière, blanche, frôlait la rupture physique.

Puis, en contrechamp, le chalet, tout petit, traversé par son immense chêne. Dans l’éclat du soleil, tous virent Emma, à l’entrée, qui brandissait l’engin au-dessus de sa tête.

— Daviiiiiiiiiid ! criait-elle dans le lointain. Daviiiiiiiiiid !

Et elle s’élança dans leur direction.

Ils s’immobilisèrent. Saisis par la peur.

Mais, brusquement, Emma fit demi-tour, avant d’abattre la tronçonneuse sur le bois de la porte d’entrée, dans un horrible rugissement.

David voulut soulever Clara mais Cathy l’en empêcha.

— Laisse-la-moi… peina-t-elle à prononcer. J’ai encore… du souffle… Plus vite… Il faut aller plus vite… Elle est partie chercher… le fusil…

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