Franck Thilliez - Vertige

Здесь есть возможность читать онлайн «Franck Thilliez - Vertige» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2012, ISBN: 2012, Издательство: Éditions Pocket, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Vertige: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Vertige»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un homme se réveille au fond d’un gouffre, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d’infortune. Il est enchaîné au poignet, l’un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d’un masque effroyable, qui explosera s’il s’éloigne des deux autres.
Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? « Une intrigue simple, mais un suspense en béton qui nous rappelle que l’efficacité se passe de toute sophistication. »
Julie Malaure — Le Point « Sans aucun doute [son thriller] le plus réussi. »
François Aubel — Madame Figaro

Vertige — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Vertige», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Laisse-moi faire, tu n’arriveras jamais à tourner les molettes dans ton état. T’es au bord de la crise de nerfs. Les numéros, tu te rappelles ?

— Oui, oui. 93 ? Puis…

Je ne me souviens plus du reste, déjà. Des spasmes m’agitent de partout.

— 96 pour Menteur, complète Michel. Puis le dernier. 85, pour Tueur…

Au moment où il tourne le dernier chiffre, un déclic se fait entendre. Nous nous regardons en silence. L’image de la liberté n’arrive même plus à s’imposer à moi, je n’ose imaginer, une seule seconde, que je pourrais me retrouver dehors, à la lumière du soleil.

— Vite, vite !

Je songe à une clé. La clé qui me libérera de mon entrave, me permettra de franchir la ligne rouge avec Michel. De partir de l’autre côté, vers le monde des vivants. D’aller rejoindre Claire, Françoise, peut-être. Et Michel pourrait même donner sa moelle osseuse ! Ô Seigneur ! Comment est-ce seulement possible ? Voilà deux minutes, nous allions agoniser, et là…

Michel retire délicatement le cadenas du système de fermeture.

Méfiant, il lève le loquet, s’abaisse plus encore, écarte légèrement le lourd couvercle en acier. Je n’en peux plus, je vais crever par manque d’air. Le coffre est ouvert, le couvercle me bouche la vue. Michel oriente la flamme du réchaud vers l’intérieur. Je veux m’approcher, mais il rabat alors soudainement le couvercle et me plaque une main à plat sur la poitrine.

— Non. Tu ne devrais pas.

Sa voix, terrible. Je serre la pierre tranchante, jusqu’à me blesser.

— Je veux voir ! Qu’est-ce que c’est ?

J’imagine le pire. Une tête coupée, une autre photo de ma femme et de mon enfant, mutilées.

La face de métal se fige face à moi, de longues secondes.

Un silence interminable.

Michel finit par ouvrir de nouveau le couvercle.

Sa main droite chasse la mousse intérieure qui empêchait les claquements. Avec l’orientation, la lumière et le coffre, je vois d’abord une ombre se détacher sur la paroi de la tente, agrandie, démesurée.

Pas une clé. Pas une tête ni une photo. Bien pire.

Une hache.

44

« Je ne ressentais aucune émotion particulière. Je ne pouvais rien pour lui, et même si, selon toutes probabilités, il allait glisser, dévaler la pente et se tuer, je l’observais avec un certain détachement. Dans un sens, j’espérais même qu’il tomberait. Je ne pourrais jamais l’abandonner tant qu’il était capable de lutter, pourtant je me sentais impuissant à lui venir en aide. D’autre part, je savais que, seul, j’avais toutes les chances de m’en sortir, alors que si je tentais de le tirer de là, nous risquions fort d’y rester tous les deux… »

Extrait de La Mort suspendue (2001), de Joe Simpson Témoignage que Jonathan Touvier a toujours refusé de lire

Seul sort un filet de voix à peine audible de ma bouche :

— Il existe peut-être une autre solution. Peut-être que…

Ça fait dix minutes que je cogne la hache contre les maillons de ma chaîne. Il n’en résulte que de pâles jets d’étincelles. Cet outil doit bien peser trois kilos, avec une tête rouge en acier à simple tranchant, un manche verni, coupé en deux pour que l’outil entre dans le coffre.

— Non, il n’y a pas d’autre solution, et tu le sais. Arrête de cogner, tu vas bousiller la lame. Il faut qu’elle reste le plus acéré possible. Enfin je dis ça, c’est pour ton bien. Maintenant, donne-la-moi, et éloigne-toi, si tu ne veux pas voir.

Mon front sue à grosses gouttes. Michel m’arrache l’outil des mains et hoche le menton vers le linceul.

— On n’a pas le choix. Vous êtes deux à posséder une entrave, et donc un émetteur. On commence par lui.

« On commence par lui. » Il porte la hache devant son masque et fait tourner la lame.

— Dis, tu connaissais son vrai nom, à Farid ? Afin qu’une fois sortis d’ici, on puisse… Enfin, tu vois ce que je veux dire ?

Je pense à la hache, à ma main, à mon corps. À Farid aussi. J’ai aimé ce gosse, pourtant je ne sais rien de lui, pas même son identité. Michel pose sa deuxième main sur le manche.

— Éloigne-toi.

Sans relever, je m’enfuis dans l’obscurité. Quand ce calvaire cessera-t-il ? J’ai si peur. Je me laisse glisser contre une paroi, le regard rivé vers notre abri. L’ombre de Michel grimpe sur la toile, difforme. La hache ressemble à la gueule ouverte d’un serpent prêt à mordre. Il se penche, déplace le linceul, je suppose. J’imagine le corps nu et blanchâtre du jeune beur, face à ce bourreau masqué. Bon Dieu, Farid souhaitait être lavé, enterré convenablement, il voulait qu’on prie pour lui. Mais même dans la mort, on le souille. J’ai envie de me lever, d’aller tout interrompre, mais je n’y arrive pas.

L’ombre se cabre, haut dans la tente, et rabat d’un coup ses bras vers le sol.

Même avec mes oreilles bouchées, le bruit du métal contre l’os me transperce. Le genre de craquement qu’on n’oublie jamais. Je lâche un cri étouffé, alors que l’ombre se redresse, encore, et qu’au-dessus du lourd crâne métallique, des filets de sang s’étirent comme des crocs. Nouvelle attaque, plus rapide, décisive, accompagnée du hurlement de Michel dont je me souviendrai jusqu’au dernier souffle.

On me touche soudain l’épaule, je crie et bascule sur le côté.

— Ce n’est que moi.

Michel se tient à mes côtés. J’ai dû, je ne sais pas, m’évanouir quelques secondes. Il m’attrape le poignet et me tire vers la tente. Je ne veux pas rentrer à l’intérieur, mais il me dit que Farid n’est plus là.

— Où est-il ?

— Quelque part, dans cette grotte. Allez, viens.

Les parois internes de la tente, comme le masque de Michel, perlent de sang. Ça dégouline encore. J’aperçois des fentes profondes dans le tapis en mousse. Je me sens mal, tandis que Michel me montre le petit rectangle verdâtre qu’il tient entre le pouce et l’index. On dirait un circuit imprimé, troué en son centre.

— Il fallait dégager le pied pour l’atteindre. Heureusement que Farid était mort. Au moins, il n’a pas souffert.

Je ne réagis plus. Ni à ce que je vois, ni à ce que j’entends. Il prend ma main enchaînée et désigne le cerceau.

— Un autre doit se trouver quelque part, à l’intérieur de ton entrave. Les instructions dans la lettre n’étaient pas bidon. Si j’étais effectivement parti, tout à l’heure, alors ma tête aurait…

Il écrase ses deux poings sur son crâne.

— Cette espèce de circuit électronique est retenu par une petite vis qui passe dans le trou de la carte et se fiche dans l’acier. À cause de ton poignet, on ne peut pas l’atteindre, ni même le toucher. Mais… une fois le cerceau vide, je pourrai l’enlever facilement.

Mes doigts se rétractent sur le tapis, mes ongles pénètrent la mousse. Mes dix ongles, mes dix doigts. Face à moi, la casserole est posée sur le réchaud tourné à pleine puissance. Le fond du récipient a pris une teinte rougeâtre, les flammes ronflent. L’ustensile dans lequel nous avons mangé mon chien et bu tant d’eau va servir de cautère, me brûler les artères, les veines, cuire la chair, éviter que le sang pisse, que je me vide, à la vitesse d’un porc égorgé. Michel me prend le poignet et le serre fort.

— Je crois que je peux faire du bon boulot avec toi, Jo. Oui, oui. Quelque chose de propre.

Il se stimule, comme si on allait trancher sa propre main. Il a rassemblé l’aiguille devant lui, de l’eau dans les deux gobelets et beaucoup de fils en nylon. Le tranchant de la hache est maculé. Je n’en peux plus, dans ma tête, ça résonne. Je n’arrête plus d’entendre le bruit d’os broyés.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Vertige»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Vertige» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Franck Thilliez - L'anneau de Moebius
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Vol pour Kidney
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Un dernier tour
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Ouroboros
Franck Thilliez
Franck Thilliez - L’encre et le sang
Franck Thilliez
Franck Thilliez - AtomKa
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Angor
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Gataca
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Le syndrome E
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Deuils de miel
Franck Thilliez
Franck Thilliez - Conscience animale
Franck Thilliez
Franck Thilliez - El síndrome E
Franck Thilliez
Отзывы о книге «Vertige»

Обсуждение, отзывы о книге «Vertige» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x