Fred Vargas - Ceux qui vont mourir te saluent

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Claude, Tibère, Néron, les trois étudiants, les trois « empereurs », promènent leur nonchalance inquiète dans les rues de Rome.
Des dessins de Michel-Ange ont été volés à la Bibliothèque vaticane !
Henri Valhubert, le grand expert d'art parisien — et père de Claude — est assassiné un soir de fête devant le palais Farnèse.
Que venait-il faire à Rome et comment a-t-il pu boire de la ciguë ?
Fred Vargas est archéologue.
Ceux qui vont mourir te saluent
L'Homme aux cercles bleus

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Vitelli réussit à joindre Valence vers onze heures. Est-ce qu’il pouvait venir le retrouver dès que possible au Vatican ?

Tibère entra dans son bureau au moment où il raccrochait.

— Tu pourrais tout de même frapper avant d’entrer, Tibère, dit l’évêque. Assieds-toi. Comment va Claude ?

Tibère fit la moue, longuement.

— Je vois, dit Vitelli.

— Je l’ai juste croisé ce matin. J’imagine que revoir Laura hier soir lui aura fait du bien. Vous ne croyez pas ?

— Parfois, quand on pleure à deux, c’est pire. Elle a repris la même chambre au Garibaldi ?

— Je crois.

— Tu penses qu’elle va avoir besoin de moi, ou qu’elle va préférer rester seule un moment ? J’avoue que je ne sais pas trop quoi faire.

— Moi, je vais aller la voir maintenant. Elle doit en avoir fini avec ses dépositions. Je vous appellerai pour vous dire si je l’ai trouvée distante ou tendre. Avec elle, on ne peut jamais prévoir d’un jour sur l’autre.

— Mais qu’est-ce que tu tiens à la main, Tibère ? demanda brusquement Vitelli en se levant.

— Ah oui. Le petit bouquin du XV esiècle. J’étais passé pour ça en fait, et j’allais oublier. C’est toujours cette locution latine qui m’échappe. Vous m’aviez dit que vous pourriez…

— Mais bon sang tu es fou, Tibère ! Fou, complètement fou ! Tu te promènes avec un incunable sous le bras ! Mais où est-ce que tu te crois ? Qui t’a laissé sortir avec ça de la Bibliothèque ?

— Maria et le scripteur Prizzi, monseigneur. Je leur ai dit que je passais vous voir. Le scripteur était incapable de m’aider pour cette locution latine. Elle n’est pas facile, il faut dire.

— Mais c’est insensé ! Est-ce que tu te rends compte que nous sommes en pleine enquête policière ici ? Hein ?

— Je n’y crois pas tellement, grommela Tibère.

— Eh bien tu ferais mieux d’y croire au lieu de t’occuper de ta locution latine ! J’attends Richard Valence d’un instant à l’autre : qu’est-ce qu’il va s’imaginer à ton avis en te voyant promener négligemment un incunable comme s’il s’agissait d’un plan de la ville ? Hein ?

— Ce bouquin n’est pas rarissime, vous le savez comme moi. Et puis j’y fais attention. Je ne suis pas idiot.

— Quand bien même ! J’aurai deux mots à dire à Prizzi et à Maria Verdi. Et toi, Tibère, écoute-moi bien : que tu te sentes ici comme chez toi, c’est une chose. Mais que tu considères la Vaticane comme ta bibliothèque privée, ça dépasse les bornes. File reposer cet ouvrage et envoie-moi Prizzi.

— Je l’ai suivi toute la journée hier, dit Tibère. Il soupçonne Pietro Baldi, notre éditeur respecté. Il a été le voir.

— De qui parles-tu, bon sang ?

— Vous vous emportez, monseigneur.

— C’est toi qui me pousses à bout ! De qui parles-tu ?

— De Richard Valence. Je l’ai suivi hier pendant que Néron suivait les hommes de Ruggieri.

— Mais qu’est-ce qui vous prend ?

— Ils s’occupent bien de nous, pourquoi est-ce qu’on ne s’occuperait pas d’eux ?

— C’est Néron qui a eu cette idée idiote ?

— Non, monseigneur, c’est moi.

— Tu me dépasses, Tibère. Je n’ai pas le temps aujourd’hui de m’occuper de toi, mais nous reprendrons cette discussion, crois-moi. File reposer ce bouquin, bon sang ! On verra ta locution latine plus tard.

Lorenzo Vitelli regarda Tibère dévaler les marches dans le grand escalier de pierre. Tibère avait l’air de bien s’amuser. Qu’est-ce que ça avait de drôle ?

— Des problèmes avec vos protégés, monseigneur ?

L’évêque se retourna et sourit à Valence.

— Il s’agit bien de Tibère ? Vous savez qu’il m’a escorté toute la journée hier ?

— Oui, dit Vitelli d’un ton las. Il vient de me le dire, et il a l’air très content de lui. Je ne comprends pas… C’est odieux, vraiment.

— Ne vous en faites pas, monseigneur. Je ne vous tiens pas pour responsable des actes de ce garçon. Vous aviez quelque chose à me dire ?

— C’est vrai. Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit. Une idée qui tournait. J’ai été vérifier ce matin aux archives. Certains cartons sont moins poussiéreux que d’autres, dans les rayons du fond, à gauche. Dans le livre d’emprunts, aucune consultation n’est indiquée qui concerne ces cartons. On ne les demande jamais. Je les ai ouverts : ils contiennent des choses diverses, plus ou moins répertoriées, très mélangées. On pourrait y trouver de tout. Les pièces me donnent l’impression d’avoir été récemment manipulées. Vous voyez, monsieur Valence, je crois qu’Henri avait raison. Il y a sans doute des vols à la Vaticane.

Valence réfléchissait, les mains jointes, soutenant son menton du bout des doigts.

— Avez-vous un plan de la Bibliothèque ?

— Suivez-moi dans mon bureau. Le plan est là, dans ce tiroir, devant vous.

Lorenzo Vitelli regardait Richard Valence avec attention. Il ne se serait pas permis de le questionner, mais il était certain qu’une douleur violente avait passé sur ce visage il n’y avait pas longtemps. Ça n’y était pas hier. Valence était pourtant aussi impassible, aussi blanc et aussi solide. Les yeux avaient toujours leur brillance un peu déroutante, sans vacillement. Pourtant, Vitelli était certain de ce qu’il voyait : la trace rapide du doute qui passe, les remous de son sillage. C’était son métier, il savait reconnaître cela, cette petite onde de choc, mais il ne se serait pas attendu à la trouver chez un homme comme Richard Valence dont la puissance impavide semblait faite pour tenir le coup.

— Il n’y a pas d’autre porte que celle-ci, que gardent Maria et les trois scripteurs ?

— C’est cela.

— Maria n’est pas toujours là ?

— Marterelli la remplace parfois. C’est un homme détaché, il sait à peine ce qu’est l’argent. Il ne pense qu’à l’histoire de la papauté, c’est sa passion exclusive. Ce serait absurde de le soupçonner. Les scripteurs Prizzi, Carliotti et Gordini sont à mettre hors de cause également tous les trois. Je ne vois pas ce qu’ils pourraient gagner à un tel commerce. Ils ont déjà du mal à dépenser ce qu’ils ont. Quant à Maria, je vous l’ai dit, elle est ici depuis trente ans, incrustée, agglomérée dans les murs de la Vaticane.

— Les lavabos de la grande salle donnent sur la salle des réserves ?

— Ils ne donnent pas. Il n’y a pas de porte.

— Mais il y a bien une petite fenêtre ?

L’évêque réfléchit.

— Oui, il y en a une. Petite mais peut-être suffisante pour passer. Seulement, elle est située à quatre mètres de hauteur. À moins d’emporter une échelle, je ne vois pas…

— Pourquoi pas une corde ?

— Ça ne change rien. Ces lavabos sont publics. On risque à tout moment d’être surpris. Ce passage est impraticable. Il faudrait s’y laisser enfermer la nuit…

— Est-ce possible ?

— Non. Certainement non.

— Il y a tout de même une chance sur mille pour que ce soit possible. On ne peut donc écarter d’office aucun des lecteurs qui fréquentent la grande salle, ce qui nous fait des centaines de suspects, les plus suspects d’entre eux étant bien sûr les acharnés de la section des archives.

— On ne progresse pas.

— Combien de personnes consultent régulièrement les archives ?

— Une cinquantaine à peu près. Je peux en établir la liste si vous voulez, essayer de les surveiller de plus près, engager la conversation sur ce sujet avec ceux que je connais bien. Encore que je ne dispose pas de beaucoup de temps.

— On peut toujours faire ça en attendant mieux. J’aimerais voir Maria Verdi.

— Je vous conduis.

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