Fred Vargas - Ceux qui vont mourir te saluent

Здесь есть возможность читать онлайн «Fred Vargas - Ceux qui vont mourir te saluent» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1994, ISBN: 1994, Издательство: Éditions Viviane Hamy, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Ceux qui vont mourir te saluent: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Ceux qui vont mourir te saluent»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Claude, Tibère, Néron, les trois étudiants, les trois « empereurs », promènent leur nonchalance inquiète dans les rues de Rome.
Des dessins de Michel-Ange ont été volés à la Bibliothèque vaticane !
Henri Valhubert, le grand expert d'art parisien — et père de Claude — est assassiné un soir de fête devant le palais Farnèse.
Que venait-il faire à Rome et comment a-t-il pu boire de la ciguë ?
Fred Vargas est archéologue.
Ceux qui vont mourir te saluent
L'Homme aux cercles bleus

Ceux qui vont mourir te saluent — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Ceux qui vont mourir te saluent», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ici Valence. Est-ce que le ministre est calmé ?

— Ça marche, dit Paul. Et là-bas ?

— Interrogez pour moi le ministre sur son emploi du temps d’hier soir.

— Vous êtes fou, Valence ? C’est comme ça que vous écrasez l’affaire ?

— C’est le frère de l’assassiné, non ? Et si j’ai bien compris, Henri laisse à son frère un legs plutôt substantiel. Édouard Valhubert n’aurait-il pas joué ces derniers temps avec l’argent de l’État ? Besoin pressant d’argent ? Fausses factures ? Où était-il hier soir ?

— Valence, cria Paul, vous êtes là-bas pour écraser !

— Je sais, je sais. Pourtant, je ferai exactement ce que je veux.

— Assez, Valence ! Quelqu’un pourrait surprendre cette conversation grotesque !

Richard Valence rit.

— Vous vous amusez à vous foutre de moi, c’est ça, Valence ?

— C’est ça, Paul.

— Et sa foutue femme éternelle ? Elle est arrivée ? Vous l’avez vue ? Ça lui a fait quoi d’être débarrassée de son mari ? Savez-vous au moins qu’elle allait se promener en Italie presque tous les mois ?

— Laissez tomber cette femme, Paul, dit Valence. Et interrogez tout de même le ministre, dit-il avant de raccrocher.

Il s’allongea et ferma les yeux. Il avait le temps d’aller rendre visite à cet éditeur, Pietro Baldi. Il avait l’impression que la piste était mauvaise. Il fallait qu’il y aille. Tout cela commençait déjà à le contrarier, par touches insensibles. Il s’accorda une demi-heure de repos.

XIII

Tibère monta l’escalier plus rapidement que d’habitude. Claude et Néron l’attendaient. Il était tard, ils n’avaient pas mangé, et ils avaient l’air assez ivres. Tibère claqua la porte, attrapa les deux bouteilles et les cassa contre l’appui de la fenêtre ouverte.

— Ce n’est pas le moment, imbéciles, dit-il.

— Tu aurais pu casser ça proprement, dit Néron. Tant pis. Est-ce qu’il y a du neuf ?

Tibère s’accroupit près de Claude et posa la main sur son épaule.

— Et lui ? dit-il. Comment va-t-il ?

— Il est saoul, dit Néron.

— Montre voir ta tête, dit Tibère.

Claude se tourna. Tibère l’examina et fit la moue.

— Il a pleuré toute la journée, c’est ça ?

— Il a réclamé son papa, dit Néron d’une voix molle.

— Et toi, cria Tibère, tu n’as rien imaginé de mieux que de le faire boire comme un trou pour le rendre encore plus triste ? C’est tout ce que tu as trouvé ?

Néron écarta les mains avec impuissance.

— Il a fait ça tout seul, tu sais.

— Tu as fait quelque chose d’utile aujourd’hui, au moins ? Tu as fait comme on a dit ?

— Parfaitement, Tibère. J’ai revêtu l’habit dégradant du légionnaire en maraude de taverne en taverne. J’ai pisté mes victimes de rue en rue. Et, quoique gros, je ne me suis pas fait repérer.

— Et alors ?

— Alors Ruggieri a envoyé deux hommes du côté du Vatican, et il ne s’est rien passé d’autre. Toi, tu as suivi l’envoyé spécial ?

— Oui. Pas trop de raisons de s’alarmer pour l’instant. Mais attention, le type a l’air intelligent. Très.

— Très ? dit Claude.

— Très.

— À quoi est-ce qu’il ressemble ?

Tibère haussa les épaules.

— Une espèce d’inflexible, dit-il, je ne sais pas… Je ne suis pas très calé en inflexibles. Entre quarante-cinq et cinquante ans. Sûrement dangereux. Je ne sais pas si on pourra tenir longtemps contre lui. Mais en théorie, ce type-là est venu pour empêcher les vagues, pas pour en faire. Claude, tu sais ce qu’on va faire de toi ?

— Je ne sais pas, murmura Claude. Dès que je parle, j’ai des larmes qui sortent. Qu’est-ce qu’on va faire de moi ?

— On va te faire grossir, suggéra Néron.

Tibère écarta du doigt les mèches mouillées qui collaient sur le front de Claude.

— On va te mettre debout, on va te faire magnifique et on va aller chercher Laura.

— Laura… c’est vrai. Elle arrive…

— Lève-toi, empereur. Arrange ta veste. Elle sera là dans une heure, elle aura sûrement besoin de toi.

— C’est certain, dit Néron.

Claude se regarda dans une glace, essuya son visage, serra sa cravate.

— Tibère, est-ce que je peux y aller seul, je veux dire, est-ce que je peux y aller sans toi ?

— Il n’est pas empereur pour rien, dit Néron avec un sourire en regardant Tibère. Il connaît les coups bas pour évincer les rivaux et les conspirateurs.

— La vie des conspirateurs connaît parfois des revers, répondit Tibère en s’allongeant sur le lit. File, Claude. Vas-y tout seul. Tu es très beau. Tes yeux brillent, tu es très beau.

Dès que la porte claqua derrière Claude, Tibère se releva sur un coude.

— Dis-moi, Néron, il a beaucoup pleuré ?

— Comme un veau.

— Qu’est-ce que tu penses de tout ça ?

— J’en pense du bien.

— Comment ça, du bien ?

— Tu devrais t’en douter, Tibère. Ça me plaît, toute cette turbulence pathétique, je n’y peux rien. Ça me fait plaisir, tu ne peux pas te figurer à quel point.

— Ça ne m’étonne pas de toi.

— Je ne le fais pas exprès. Je suis comme ça. Tiens, en ce moment, j’ai envie de battre des mains.

— Tâche de te contrôler.

— Trop tard, murmura Néron. La grande ciguë, sa tige fibreuse, tachée de rouge. C’est remarquable, tout de même.

XIV

Le garçon d’étage frappa à la porte de la chambre de Richard Valence.

— L’inspecteur Ruggieri souhaiterait vous voir, monsieur, dit-il. L’inspecteur vous attend en bas, à la réception.

— Si tard ? Est-ce qu’il est seul ? demanda Valence.

— Non, monsieur. Il est avec deux autres policiers.

Valence fronça les sourcils et passa une veste. Il allait falloir que Ruggieri comprenne qu’il n’aimait pas qu’on le dérange quand il en avait décidé autrement.

Il vint à lui d’un pas rapide et lui serra la main sans dire un mot.

— J’ai pensé que vous aimeriez venir avec nous, dit Ruggieri.

Valence leva un sourcil pour dire « Où ça ? »

— À l’hôtel Garibaldi. M meLaura Valhubert est arrivée, et elle nous attend. C’est pour l’identification du corps, le plus tôt sera le mieux. Vous venez ?

— Non.

Ruggieri considéra le visage fermé de Valence. Il tenait ses bras croisés, et il n’avait pas l’air agréable.

— J’avais cru que vous aimeriez constater ses premières réactions, continua Ruggieri.

— Vous vous trompiez. Pour le reste, je sais que vous me raconterez tout ça très bien. N’est-ce pas ? ajouta-t-il en lui tendant la main.

Valence n’avait utilisé que trois minutes à se débarrasser des policiers mais malgré tout il se sentait agacé et dérangé. Il dîna dans sa chambre en essayant de travailler. Il finit par se lever brusquement et sortit pour marcher un peu.

Ruggieri avait raison, bien sûr. Il aurait dû les accompagner à la morgue. Il aurait dû veiller tout de suite à contrôler les réactions de la femme, et donner les premières consignes de silence. Au lieu de ça, il avait refusé d’y aller sans fournir d’explication à personne. C’est-à-dire, en fait, qu’il n’avait trouvé aucune explication à fournir. Assez mécontent, Richard Valence se décida à prendre à pas rapide le chemin de l’hôtel Garibaldi. Non, c’était idiot. M meValhubert et les flics devaient avoir quitté l’hôtel depuis longtemps. Ils devaient être à la morgue à présent. Il y rejoindrait sans doute Ruggieri à temps. Inutile de chercher une excuse pour sa conduite. Il avait perdu depuis très longtemps l’habitude de chercher des excuses. Valence arrêta un taxi.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Ceux qui vont mourir te saluent»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Ceux qui vont mourir te saluent» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Ceux qui vont mourir te saluent»

Обсуждение, отзывы о книге «Ceux qui vont mourir te saluent» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x