Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2002, ISBN: 2002, Издательство: Éditions Le Livre de Poche, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Сoncile de pierre: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Сoncile de pierre»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver.
Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

Le Сoncile de pierre — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Сoncile de pierre», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le médecin allemand avait dit vrai lui aussi : l’acupuncture, selon la médecine chinoise, concernait une entité mystérieuse, que les praticiens appelaient « énergie vitale » et que l’anesthésiste avait comparée à une sorte d’élan originel — une source première. Pourquoi pas, après tout ? Malgré son solide rationalisme, malgré sa formation de biologiste, Diane était d’humeur à tout admettre face à l’évolution de Lucien. Il était évident que l’acupuncteur avait influencé ses mécanismes physiologiques à un niveau que les médications et les instruments de la médecine occidentale n’avaient su atteindre.

Diane poursuivit sa lecture. Ce qui l’intéressait maintenant, c’était la géographie de ces forces mystérieuses. L’Allemand avait parlé de « nappes phréatiques » et laissé entendre que cette énergie vitale possédait, au sein du corps humain, ses « ruisseaux » : des méridiens qui suivaient une topographie souterraine. Durant plusieurs heures, Diane étudia ces flux complexes et leurs jeux de correspondances.

Le plus étonnant, c’était que cette énergie paraissait se situer à la fois à l’intérieur du corps et à l’extérieur. Il ne s’agissait pas seulement de réchauffer, d’apaiser, de solliciter tel ou tel méridien mais surtout d’équilibrer ce courant avec les forces du dehors. En définitive, les aiguilles fonctionnaient comme de minuscules relais dressés vers l’univers, qui auraient servi à « harmoniser » l’organisme avec une hypothétique puissance cosmique. Diane arrêta sa lecture : ces concepts et ce vocabulaire la gênaient — tout cela lui rappelait le jargon des spiritualistes et les discours destinés aux âmes perdues en mal de gourous. Pourtant elle se souvenait de ces épingles, vertes et vives, qui avaient parsemé l’épiderme de son enfant. Elle-même, à cet instant, avait songé à des passerelles, des relais tournés vers des forces mystérieuses et indicibles.

Diane éteignit la lumière et réfléchit. Ces livres sur la médecine chinoise ne lui avaient rien apporté, à l’exception de cette idée : peut-être l’enfant, en raison de son héritage culturel, avait-il été plus sensible qu’un autre à l’acupuncture. Peut-être existait-il une sorte d’acquis génétique qui avait permis à son corps de mieux réagir à cette technique. Mais que savait-elle au juste des lois des atavismes ? N’était-ce pas une supposition gratuite ? Qui, de toute façon, n’apportait aucune information précise sur la naissance de Lucien.

Une nouvelle fois elle se repassa mentalement la séance de van Kaen dans ses moindres détails. Une phrase lui revint en mémoire. Une phrase à laquelle elle n’avait pas prêté attention dans la tourmente de la nuit, mais qui prenait ce soir une résonance singulière. Avant de la quitter, le médecin avait dit : « Cet enfant doit vivre, vous comprenez ? » Cette réflexion semblait alors seulement exprimer la détermination de l’acupuncteur. Mais elle pouvait aussi signifier que Lucien, pour une raison inconnue d’elle, devait survivre, coûte que coûte.

L’Allemand avait parlé en homme qui connaissait un secret — une réalité concernant l’enfant. Peut-être une origine exceptionnelle, comme Diane s’était plu à l’imaginer dans l’après-midi. Ou une particularité physiologique. Ou bien une mission, une œuvre que Lucien aurait à remplir lorsqu’il serait plus âgé…

La maladie des théories absurdes était en train de la reprendre. En même temps, elle entendait encore, comme un écho, l’intonation du médecin. Elle sentait l’extrême tension, l’angoisse voilée, qu’il s’était efforcé de cacher durant la séance. Ce docteur savait quelque chose. Lucien n’était pas un enfant comme un autre. Et Langlois, avec son flair de flic, l’avait perçu. Voilà pourquoi il s’intéressait tant à Lucien et à son origine.

Folie pour folie, Diane imagina une autre possibilité.

Une raison aussi impérieuse de sauver un enfant pouvait, aussi bien, constituer une raison de le détruire… Et si van Kaen avait été assassiné parce que, justement, il avait réveillé le petit garçon ?

Si une menace pesait sur Lucien ?

Elle s’arrêta net. Une ultime conviction venait de lui couper la respiration.

Et si cette menace s’était déjà exercée ?

Si l’accident du boulevard périphérique n’en était pas un ?

II

LES VEILLEURS

19

Lundi 11 octobre.

Diane arpentait les contreforts du mont Valérien, à Suresnes.

Elle avait traversé le cimetière américain, strié de croix blanches, puis sillonné les coteaux verdoyants qui surplombent le bois de Boulogne. Ce n’était pas sa route, mais elle avait dû se tromper quelque part, aux alentours du pont de Saint-Cloud. A bord de sa voiture de location, elle descendait maintenant la rue des Bas-Rogers et renouait avec la grisaille de la ville. Sous la pluie, elle retrouvait l’ennui monocorde de la banlieue, ses avenues mornes, ses petites rues frileuses. Un ennui à porter à dos d’homme.

Diane s’était lancée à fond dans son enquête. Elle avait mis à profit le week-end pour mener quelques recherches, mais c’était maintenant qu’elle allait pénétrer au cœur de ses interrogations. Elle passa sous un aqueduc de granit, contourna un rond-point qui annonçait fièrement l’entrée du quartier du Belvédère puis repéra, sur sa droite, la rue Gambetta. Surplombée par la voie ferrée, l’artère déployait une rangée de pavillons serrés, qui paraissaient devoir perdurer ainsi à travers les âges.

Le 58 était un immeuble de deux étages, sale et délabré, tapissé de briques et flanqué de balcons de fer noir. Diane se gara sans difficulté et pénétra à l’intérieur. Elle découvrit une entrée vétuste, des boîtes-aux-lettres crasseuses, un escalier badigeonné d’ombre. Même les remugles des poubelles s’accordaient avec le tableau — c’était une espèce d’amertume, bougonne et violente, tapie sous la cage de l’escalier, qui semblait résumer toute l’histoire de l’immeuble.

Elle manipula le commutateur et constata que la lumière ne venait pas — ne viendrait jamais. Elle s’approcha d’un panneau de carton moisi, portant la liste des locataires, et trouva, à la lueur du dehors, le nom qu’elle cherchait — le nom qu’elle était parvenue à extorquer à Patrick Langlois, en l’appelant chez lui la veille au soir.

Marches craquantes, rampe poisseuse : les sensations attendues se poursuivaient. Diane portait un long ciré de pluie, bleu pétrole, qui couinait à chacun de ses pas. Sur ses épaules perlaient des petites gouttes de pluie et la présence de ces éclats liquides la rassurait. Elle atteignit le deuxième étage et sonna à la porte de gauche.

Pas de réponse.

Elle sonna encore.

Une nouvelle minute passa. Diane s’apprêtait à rebrousser chemin quand un bruit de chasse d’eau retentit.

Enfin la porte s’ouvrit.

Un jeune homme se tenait sur le seuil. Il portait une veste de jogging à capuche, sans forme ni couleur. Dans l’ombre, Diane ne distinguait pas son visage. Tout juste pouvait-elle remarquer que le personnage était plus jeune que dans son souvenir. La trentaine, au plus. Plus maigre aussi. Son attention fut surtout captée par l’odeur de chanvre qui planait dans le sillage de la porte entrebâillée. Le gars était en pleine séance de défonce légère. D’où le bruit des toilettes. Elle demanda :

— Vous êtes bien Marc Vulovic ?

La gueule d’ombre ne bougea pas. Puis une voix nasale s’éleva :

— Qu’est-ce qu’y a ?

Diane tripota ses lunettes. Ce timbre d’enrhumé confirmait le pire — l’homme ne devait pas se défoncer qu’au cannabis.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Сoncile de pierre»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Сoncile de pierre» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «Le Сoncile de pierre»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Сoncile de pierre» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x