Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre

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Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver.
Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

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Elle était désormais de glace. Il répéta d’une voix autoritaire :

— Répondez, Diane. Lucien pourrait-il être d’origine vietnamienne ?

Elle scruta de nouveau les chevaux ruisselants. Les gouttes lui piquaient le visage, la fine bruine se plaquait sur ses lunettes.

— Je n’en sais rien. Tout est possible.

La voix du policier baissa d’intensité :

— Vous pourriez vous renseigner ? Interroger les gens de l’orphelinat ?

Diane tendit plus loin son regard. Au-delà du boulevard Port-Royal, le ciel orageux déployait ses cortèges monotones. Elle se prit à regretter les nuages de la mousson qui décochaient dans sa mémoire de véritables flammes de mercure.

— Je vais téléphoner, dit-elle enfin. Je vais chercher. Je vous aiderai.

16

Sur le chemin du retour, Diane s’abandonna aux suppositions les plus fantasques. Boulevard Port-Royal, elle se convainquit que Lucien était bien d’origine vietnamienne. Rue Barbusse, elle décréta qu’il n’était pas un enfant anonyme. Rolf van Kaen avait connu sa famille. D’une mystérieuse façon, le petit garçon avait été abandonné et, d’une façon plus mystérieuse encore, le médecin allemand avait été averti de sa présence en France. Rue Saint Jacques, elle imagina que l’enfant était le fils caché d’une personnalité importante, qui avait contacté l’acupuncteur en urgence. Le code de son immeuble la stoppa net dans ses délires.

Elle retrouva son calme dans l’appartement. Les sensations familières, distillées par son petit trois pièces, l’apaisèrent. Elle prit le temps de contempler les murs blancs, le parquet d’acajou, les longs rideaux immaculés qui semblaient garder en mémoire le soleil, les jours de pluie. Elle respira longuement l’odeur de la cire et les effluves javellisés qui planaient ici depuis qu’elle avait rangé à fond sa maison. Le lendemain de la nuit miraculeuse, Diane avait en effet tout nettoyé, effaçant la moindre trace qui aurait pu lui rappeler le chagrin et l’abandon des deux dernières semaines. Cette odeur de propre la rasséréna et la conforta dans sa résolution.

Elle consulta sa montre et calcula le décalage horaire avec la Thaïlande. Midi à Paris. Dix-sept heures à Ra-Nong. Elle sortit son dossier « Adoption » puis s’installa dans sa chambre, assise par terre, calée contre son lit. Pour lutter contre l’émotion, elle focalisa sa respiration très bas dans son corps, à quelques centimètres au-dessus du nombril — une technique classique de décontraction, utilisée dans le wing-chun. Lorsque l’air se fut dissous dans son sang et convergea vers ce point mystérieux, lorsque le calme l’emplit à la manière d’un grand vide apaisant, elle sut qu’elle était prête.

Elle décrocha le combiné et composa le numéro de l’orphelinat de la fondation Boria-Mundi. Après quelques sonneries tremblotantes, une voix nasillarde lui répondit. Diane demanda à parler à Térésa Maxwell. Elle attendit deux bonnes minutes puis un « allô » retentit, claquant comme une porte sur des doigts. Diane demanda, plus fort qu’elle n’aurait voulu :

— Madame Maxwell ?

— C’est moi. Qui est à l’appareil ?

La liaison était mauvaise. La voix de la directrice plus mauvaise encore.

— Je suis Diane Thiberge, attaqua-t-elle. Nous nous sommes vues il y a environ un mois. Je suis venue dans votre centre le 4 septembre. Je suis la personne qui…

— La boucle d’or ?

— C’est ça.

— Qu’est-ce que vous voulez ? Il y a un problème ?

Diane se souvenait du visage débonnaire et des yeux inquisiteurs. Elle mentit sans hésiter :

— Non, pas du tout.

— Comment va l’enfant ?

— Très bien.

— Vous m’appelez pour me donner des nouvelles ?

— Oui… Enfin, pas tout à fait. Je voulais vous poser quelques questions.

Seules les interférences résonnaient à l’autre bout de la ligne. Elle poursuivit :

— Quand nous nous sommes rencontrées, vous m’avez dit que vous ne saviez pas d’où venait l’enfant.

— C’est exact.

— Vous ne connaissez pas sa famille ?

— Non.

— Vous n’avez même jamais aperçu sa mère ?

— Non.

— Et vous n’avez aucune idée de son ethnie d’origine ? Ou de la raison de son abandon ?

Après chaque interrogation, Térésa Maxwell ménageait un bref silence, chargé d’hostilité. Elle demanda à son tour :

— Pourquoi ces questions ?

— Mais… je suis sa mère adoptive. J’ai le droit de savoir, pour mieux comprendre mon fils.

— Il y a un problème. Vous ne me dites pas tout.

Diane revit le petit être pansé, bardé de machines, de tubes à perfusion. La gorge nouée, elle trouva la force de dire :

— Je ne vous cache rien ! Je veux juste en savoir un peu plus long sur mon petit garçon et…

Térésa Maxwell soupira et reprit, légèrement moins agressive :

— Je vous ai tout dit lors de notre première rencontre. Des gosses errent dans les rues de Ra-Nong, sans parents, sans soins. Lorsque l’un d’eux est vraiment mal en point, nous le récupérons, c’est tout. Lu-Sian était un de ceux-là.

— Qu’est-ce qu’il avait ?

— Il souffrait de déshydratation. Et de malnutrition.

— Quand je suis venue le chercher, depuis combien de temps le gardiez-vous à l’orphelinat ?

— Deux mois environ.

— Et vous n’avez rien appris d’autre sur lui ?

— Nous ne menons pas d’enquêtes.

— Il n’a jamais reçu de visite ?

Les interférences revinrent en force. Diane eut l’impression qu’on l’arrachait à son interlocutrice, qu’on lui ôtait toute possibilité d’obtenir des informations. Mais la voix grinça de nouveau :

— Méfiez-vous, Diane.

Elle tressaillit. La voix semblait plus proche tout à coup. Elle balbutia :

— De… de quoi ?

— De vous-même, souffla la directrice. Méfiez-vous de ce désir d’en savoir plus, de cette tentation d’enquêter sur Lu-Sian. Ce gamin est désormais votre enfant. Vous êtes sa seule origine. Ne remontez pas au-delà.

— Mais… pourquoi ?

— Ça ne vous mènera nulle part. C’est une vraie maladie chez les parents adoptifs. Il y a toujours un moment où vous voulez savoir, où vous cherchez, vous furetez. Comme si vous vouliez rattraper ce temps mystérieux qui ne vous a pas appartenu. Mais ces enfants ont un passé, vous n’y pouvez rien. C’est leur part d’ombre.

Diane ne pouvait rien ajouter. Sa gorge était trop sèche. Térésa reprit :

— Vous savez ce qu’est un palimpseste ?

— Euh… oui… je crois.

Térésa expliqua pourtant :

— Ce sont ces parchemins de l’Antiquité que les moines du Moyen Age grattaient pour y inscrire d’autres textes. Ces documents étaient recouverts par de nouveaux écrits mais ils portaient toujours, dans leur épaisseur, le message ancien. Un enfant adopté reproduit la même situation. Vous allez l’élever, lui enseigner un tas de choses, lui imprimer votre culture, votre personnalité… Mais, en dessous, il y aura toujours un autre manuscrit. L’enfant possédera toujours ses propres origines. L’héritage génétique de ses parents, de son pays. Les quelques années vécues dans son milieu d’origine… Il faut que vous appreniez à vivre avec ce mystère. Respectez-le. C’est la seule façon d’aimer vraiment votre fils.

La voix rêche de Térésa s’était teintée de douceur. Diane imaginait l’orphelinat. Elle sentait ses parfums, sa chaleur, son atmosphère de convalescence. La directrice disait vrai. Mais elle ignorait tout du véritable contexte. Diane devait obtenir des réponses précises à ses questions :

— Dites-moi seulement une chose, conclut-elle. Selon vous, Lucien… enfin, Lu-Sian pourrait-il être vietnamien ?

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