Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre

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Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu. Des tueurs implacables lancés à sa poursuite. Une femme prête à tout pour le sauver.
Même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu'au cœur de la taïga mongole. Là où règne la loi du Concile de pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un. Tous prêts à l'apocalypse.

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Il ne lui fallut qu’une seconde pour saisir ce que voulait montrer le médecin : le cœur n’était plus qu’une explosion fixe de sang et de tissus. Une tache noire répandue parmi les méandres des veines et des alvéoles pulmonaires. L’homme dit :

— Je peux l’isoler.

Il frappa sur une nouvelle touche et effaça d’un coup tout ce qui n’était pas les vestiges de l’organe. Le cœur éclaté apparut, parfaitement détouré, sur l’écran. Il ressemblait à un récif de corail, avec ses branches brunâtres et ses ramifications pétrifiées. Un arbuste de pure violence.

D’une voix rauque, Langlois demanda :

— Comment a-ton pu lui faire ça ?

La voix du médecin légiste changea, comme si elle venait de plus loin, du fond d’une froide analyse.

— Physiologiquement, c’est assez simple. Il suffit de plier l’aorte afin d’empêcher le sang de s’éjecter du cœur, comme un tuyau d’arrosage, si tu veux. A partir de là, le liquide vital, affluant des veines caves et des veines pulmonaires, s’engorge jusqu’à saturer l’organe cardiaque.

Il joua de nouveau des commandes clavier. Les autres organes et les réseaux sanguins réapparurent à l’écran.

— On voit nettement la torsion ici. (Il cliqua sur son curseur.) Et ici. (Nouveau clic.)

Langlois paraissait incrédule.

— Comment peut-on accéder à cette artère, à l’intérieur du torse ?

L’homme s’arrêta et se tourna vers lui, croisant les bras comme pour barrer la route à la nausée et à la peur qui le menaçaient.

— C’est ça le plus cinglé : le tueur a plongé sa main dans les viscères de la victime jusqu’à remonter à l’aorte.

Le médecin pivota de nouveau vers le moniteur et commanda une nouvelle fonction. Le torse de van Kaen se reconstitua, les entrailles s’enfouissant sous la chair grise et brillante. L’image se focalisa dans l’axe du sternum, au sommet de la cavité abdominale. Une fine incision apparut.

— Voilà la blessure, poursuivit la voix. Elle est si fine qu’on ne l’avait pas repérée, parmi la pilosité, lors de l’examen externe.

— C’est par là que l’assassin a glissé sa main ?

— Aucun doute. La plaie ne dépasse pas dix centimètres de large. Si on tient compte de l’élasticité de la peau, c’est amplement suffisant pour glisser un bras. A condition d’être un homme de petite taille. Je dirais un mètre soixante environ.

— Van Kaen était un colosse !

— Alors ils étaient plusieurs. Ou la victime était droguée, je ne sais pas.

Penché vers l’écran, Patrick Langlois demanda encore :

— Et pendant l’éventration, le bonhomme était toujours vivant ?

— Vivant et conscient, oui. L’explosion de l’organe le prouve. Pendant que le salopard fourrageait dans les viscères, le cœur s’est affolé et a précipité son mécanisme de pompe. La saturation de sang a dû être brève et très violente.

Le lieutenant murmura :

— Je m’attendais à un problème, mais pas à un truc de ce calibre…

Au même instant, les deux hommes parurent se souvenir de la jeune femme. Ils se retournèrent en un seul mouvement. Langlois prononça :

— Diane, je suis désolé. Vraiment, nous… Diane ? Ça va ?

Derrière ses verres sombres, elle demeurait pétrifiée, les yeux rivés au moniteur. Elle dit d’une voix blanche :

— Mon fils. Je veux voir mon fils.

15

Elle connaissait ces jardins comme ses propres rêves. Enfant, elle avait passé tous ses après-midi auprès de cette fontaine, entourée par ces allées verdoyantes. Pourtant, elle n’éprouvait aucune nostalgie particulière à l’égard des jardins du Luxembourg. Il lui semblait que ce parc lui apportait simplement la paix.

Voilà plus de quarante-huit heures que le miracle s’était produit. Et les signes de rémission de Lucien persistaient. Hier, l’enfant avait bougé à plusieurs reprises l’index et le majeur de la main droite. Diane aurait même juré que, en sa présence, son poignet droit s’était soulevé. Les examens médicaux avaient démontré que les signes de contusion du cerveau reculaient. Et les fonctions physiologiques reprenaient leur cours normal. Même le docteur Daguerre semblait admettre que l’enfant était désormais sur la voie d’un véritable réveil. Il évoquait la possibilité d’ôter les drains dans les prochains jours.

Diane aurait dû être transie de bonheur. Mais il y avait maintenant ce meurtre, cette violence insondable, ces images qui l’avaient terrassée, sur l’écran du scanner. Comment une telle atrocité avait-elle été possible ? Pourquoi l’homme qui avait sauvé son fils avait-il dû mourir dans ces conditions, justement quelques heures après son intervention ?

— Je peux m’asseoir ?

Diane leva les yeux. Le lieutenant Langlois se tenait devant elle, tel qu’elle l’avait rencontré l’avant-veille. Manteau noir, jean noir, tee-shirt noir. Elle devinait que l’homme possédait cette panoplie en plusieurs exemplaires, comme autant de cadavres dans un placard. D’ailleurs il n’embaumait pas l’eau de toilette, mais une curieuse odeur de pressing. En guise de réponse, elle se leva.

— On marche plutôt, non ?

Le flic acquiesça. Diane prit la direction des quinconces supérieurs. Trois allées de pelouse qui montaient en pente douce. Il commenta sur un ton jovial :

— C’est une bonne idée, ce rendez-vous ici.

— J’aime bien. J’habite à côté.

Ils gravirent les marches de pierre. Sous le jour voilé, les sentiers étaient à peu près déserts. Les arbres semblaient accueillir le vent frais dans leur feuillage avec affectation, comme une femme maintient ses jupes au-dessus d’une grille de métro. Le policier inspira profondément et déclara :

— J’ai cru que ça ne m’arriverait jamais.

— Quoi ?

— Aborder une jolie fille sur l’un de ces bancs.

— Ho, ho, ho…, souffla Diane, en prenant un air mi-amusé, mi-offusqué.

Toute angoisse, toute menace semblait avoir disparu de leur cœur, à lui comme à elle. Elle songea, avec une certaine répulsion, à l’égoïsme irréductible des vivants face aux morts. Maintenant, les feuilles vernissées, la fraîcheur du vent, les cris lointains des enfants constituaient leur seul présent — et le souvenir de van Kaen ne pesait pas lourd face à cette réalité. Le lieutenant raconta :

— Quand j’étais en internat, à l’école des inspecteurs, je m’échappais tous les week-ends pour suivre des cours de philo à la Sorbonne. En fin de journée, je venais ici, au Luxembourg. A cette époque, j’avais l’impression d’avoir échappé à une catastrophe naturelle : le chômage. Mais j’étais déjà confronté à une autre catastrophe, pire encore.

— Laquelle ?

Il ouvrit ses mains, en signe d’évidence.

— L’indifférence des Parisiennes. Je me promenais ici et je les regardais du coin de l’œil, assises sur leurs chaises en fer, à bouquiner, à jouer les hauteurs imprenables. Et je me disais : « Qu’est-ce que je pourrais leur dire ? Comment je pourrais les aborder ? »

Diane sourit. Une ligne ténue sur ses lèvres, complice de la brise.

— Et alors ?

— Jamais trouvé la réponse.

Elle pencha la tête de côté et prit un ton de confidence :

— Maintenant, vous pouvez toujours sortir votre carte tricolore.

— C’est ça. Ou venir avec une escouade, pour embarquer tout le monde.

Diane éclata de rire. Ils marchaient vers le portail de la rue Auguste-Comte. Au-delà, on apercevait d’autres jardins, plus étroits, mieux cachés. Langlois reprit :

— Comment va Lucien ?

— Son amélioration se poursuit. Des impulsions dans les quatre membres ont été constatées.

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