Jean-Christophe Grangé - Le Serment des limbes

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - Le Serment des limbes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2007, ISBN: 2007, Издательство: Éditions Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Serment des limbes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Serment des limbes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quand on traque le Diable en personne,jusqu'où faut-il aller ? Quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n'a de cesse de comprendre ce geste. Il découvre que Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l'Europe, dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s'appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun : ils ont tous, des années plus tôt, frôlé la mort et vécu une « Near Death Experience ». Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle : ces tueurs sont des « miraculés du Diable » et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable ?
« D'une noirceur absolue. Et ce n'est pas fini. »
Lire
« Construction au cordeau et écriture fluide : de la communauté africaine de Paris aux ors du Vatican, le romancier tient en haleine. […] Grangé peut tout se permettre […]. Son enthousiasme, son savoir-faire, sa puissance romanesque, son imagination de grand schizophrène le placent au niveau d'un Thomas Harris. »
Christine Ferniot,
. « Jean-Grangé mène son roman sur un fil tendu entre le rationnel et le fantastique […] et parvient même à susciter un frisson métaphysique… »
Gérard Meudal,
.

Le Serment des limbes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Serment des limbes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— C’est ce que tu as fait pourtant, parfois.

— Parfois, oui. Mes périodes de calme.

— Comme aujourd’hui ?

— Aujourd’hui, c’est différent.

— Qu’est-ce qui est différent ?

Cazeviel s’envoya une rasade de café sans répondre.

— À la mort de Manon, comment tu as réagi ?

— La colère. La rage.

— Elle t’avait parlé des coups de fil anonymes ?

— Non. Elle m’avait rien dit… Sinon… Je l’aurais protégée. Rien ne serait arrivé.

— Avouer le meurtre aux gendarmes, ce n’était pas respectueux de son chagrin.

Il me lança un regard assassin. Tout son torse se tendit, ses tatouages s’animèrent. Un instant, je crus qu’il allait me sauter à la gorge, mais il résuma d’une voix calme :

— Mec, c’était un problème entre moi et les keufs, compris ?

Je n’insistai pas.

— Sylvie avait des soupçons au sujet du véritable meurtrier ?

— Elle a jamais rien voulu me dire. La seule chose dont je suis sûr, c’était qu’elle ne croyait pas à l’enquête des gendarmes. Leurs pistes foireuses et leurs mobiles à la con.

— Et toi, quelle est ta conviction ?

Il regarda encore une fois le lac, tirant sur sa clope jusqu’à son extrême fin.

— Pour accuser, y faut des preuves. Personne n’a jamais su qui a tué Manon. Peut-être un cinglé, qu’a frappé au hasard. Ou un mec qui haïssait Sylvie et sa fille, pour une raison inconnue. Y’a qu’un truc qui est clair : le salopard court toujours.

— Pour toi, c’est le même homme qui a frappé à quatorze ans de distance ?

— Aucun doute.

— Tu as des soupçons ?

— Je te dis que j’emmerde les soupçons.

— Tu n’as jamais enquêté, par tes propres moyens ?

— J’ai pas dit mon dernier mot.

Je me levai, époussetant mon manteau. Il m’imita, balançant son Thermos et ses tasses parmi les salades de la brouette.

— Adios, la flicaille. Chacun sa route. Mais si t’apprends quelque chose, je suis preneur.

— Et réciproquement ?

Il approuva sans répondre et empoigna sa brouette. Je le regardai s’éloigner et compris que j’avais manqué le plus beau. Dans son dos, un diable magnifique, cornes torsadées et longue gueule de bélier, ouvrait ses ailes de chauve-souris. Je songeai à cette étrange histoire d’amour et d’amitié entre un homme sauvage et une horlogère surdouée. Une belle pièce, aux personnages captivants.

Il n’y avait qu’un problème : tout était faux.

J’en étais certain : Patrick Cazeviel m’avait menti sur toute la ligne.

40

Je repris la route, songeant au troisième homme : Thomas Longhini, le gamin disparu. Je devais le retrouver, d’urgence. J’écoutai la messagerie de mon portable. Pas de message de Foucault.

En contrebas, la vallée de Sartuis et ses cités bigarrées s’allumaient dans le crépuscule. Je remarquai un groupe de résidences aux tons plus sobres. Des villas traditionnelles, cernées par des jardins. Leurs baies vitrées étaient plongées dans l’ombre mais leurs vasistas, sur la toiture opposée, scintillaient encore. Ces demeures étaient toutes tournées vers l’est. Ce fait me rappela un détail que j’avais lu dans mon guide.

Jadis, les ateliers des horlogers regardaient toujours vers l’est, afin de profiter du soleil le plus tôt possible. Les artisans du haut Doubs, qui étaient aussi agriculteurs, se mettaient au boulot dès l’aube, avant le travail des champs. Cette idée en appela une autre : la « maison aux horloges » de Sylvie devait se trouver dans ce quartier. Je vérifiai dans mes notes. Chopard m’avait inscrit l’adresse : « 42, rue des Chênes ».

Cela valait le détour.

Les bâtisses rénovées multipliaient les pignons brisés, les lambris de bois, les colombages. Les jardins de façade étaient florissants, les voitures stationnant au bord des trottoirs ou dans des box ouverts étaient toutes de marque allemande : Audi, Mercedes, BMW. Pas besoin d’être fin limier pour deviner que ce quartier résidentiel était habité par le gratin des usines de micromécanique ou de jouets qui avaient remplacé, dans ces vallées, l’activité horlogère.

Je tombai sur la rue des Chênes, qui montait à l’assaut d’une colline. Les réverbères s’espaçaient, les villas devenaient rares, s’enfouissant dans des parcs de plus en plus vastes. Je passai une vitesse et grimpai dans l’obscurité.

La maison aux horloges était la dernière, en retrait de la route. Un bloc massif dont les pentes de toit, descendant très bas, formaient une pyramide d’ombre. Le premier étage était lambrissé de bois alors que le rez-de-chaussée était crépi de blanc. Je m’attendais à un château tarabiscoté, un portail noir, des tours mugissantes. Cette demeure évoquait plutôt une grosse ferme du coin, dotée d’un garage sur la droite, en contrebas sur la pente.

Je la dépassai sans ralentir, montai jusqu’à un rond-point puis m’engageai dans une impasse stoppant net sous les arbres. J’éteignis mes phares et me garai. Personne en vue. Je redescendis vers ma cible, à travers champs, loin des réverbères.

Je tombai sur la façade arrière. Pas de porte de ce côté. Je testai chaque paire de volets fermés. L’une d’elles jouait. Je glissai ma main dans l’entrebâillement, trouvai le crochet de verrouillage et libérai un panneau. Je découvris une fenêtre basculante. Je tentai d’y insinuer les doigts. Pas moyen. À l’intérieur, la poignée était abaissée, verrouillant solidement le cadre.

J’optai pour les grands moyens. Je ramassai une pierre, l’enroulai dans mon manteau et frappai la vitre d’un coup sec. Le verre éclata. J’engageai mon bras par la trouée et actionnai la poignée. Quelques secondes plus tard, j’étais dans la maison. Je refermai les volets, rabattis la fenêtre et déposai au sol les débris de verre que j’avais ramassés à l’extérieur. À moins d’un coup de malchance, l’effraction ne serait pas remarquée avant plusieurs semaines.

Je restai immobile, me nourrissant de l’atmosphère du lieu. Au loin, un chien aboya. Je ne savais pas où j’étais exactement dans la maison. Le silence, l’obscurité me faisaient l’effet d’une immersion soudaine en eaux glacées. Peu à peu, mes yeux s’habituèrent au noir. Devant moi, un couloir. Sur ma droite, un escalier. À gauche, des portes closes.

Je suivis le corridor et atteignis le salon. Une pièce d’un seul tenant, ouverte jusqu’à la charpente. Sous cette dernière courait une coursive, donnant sans doute sur les chambres. Aucun meuble, à l’exception d’étagères métalliques et d’un large plateau incliné, sur tréteaux, près de la baie vitrée.

Des pendules, des carillons, des sabliers étaient disposés sur les structures. Je m’approchai des objets. Je n’y connaissais rien mais je distinguai, à vue de nez, plusieurs époques — des cadrans solaires antiques, des sabliers du Moyen Âge, des horloges aux rouages apparents, des cercles dorés, soutenus par des angelots, déclinant les périodes de la Renaissance, de l’Âge classique ou du siècle des Lumières. Il y avait aussi une vitrine de montres à gousset, variant les motifs et les matériaux : argent ciselé, zinc patiné, émail coloré… Pas un tic-tac, pas un cliquetis ne résonnait.

Comme partout à Sartuis, le temps ici s’était arrêté. Je traversai la pièce et m’approchai du pupitre de travail, face à la baie. Les instruments de précision y étaient encore disposés, comme si Sylvie venait juste d’achever un réglage. Des soufflets, des pinces, des pointes si fines qu’on songeait à un nécessaire de microchirurgie, le posai la main sur le dossier de cuir du tabouret. J’imaginais Sylvie, penchée sur ses rouages, triturant les mailles du temps, alors que le soleil se levait.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Serment des limbes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Serment des limbes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Vol des cigognes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «Le Serment des limbes»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Serment des limbes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x