Robert Harris - L’indice de la peur

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L’indice de la peur: краткое содержание, описание и аннотация

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Alexander Hoffmann, patron d'un fonds d’investissement à Genève et génie de la finance, a trouvé un algorithme qui permet de multiplier les gains à l'infini : l’indice de la peur. Mais le scénario idéal bascule, Alexander est espionné. Ou paranoïaque ?
La folie le guette et pendant ce temps l'indice de la peur s’emballe, le système devient incontrôlable, est sur le point de provoquer un krach boursier sans précédent. La panique s’empare des marchés et l'étau se referme : Alexander ne pourra peut-être plus détruire le monstre qu’il a créé, un monstre numérique et immortel.
Thriller psychologique de haute voltige, trépidant et terrifiant,
prouve une fois encore l'incroyable talent de Robert Harris, son goût de l’intrigue et du complot, sa fascinante maîtrise du suspens.
Robert Harris est l'auteur de
(Pion, 2010, disponible en Pocket),
sous le titre
et pour lequel Polanski et Harris ont reçu le César du meilleur scénario.
Paul Greengrass, réalisateur de La Vengeance dans la peau, adaptera
en 2012.
Traduit de l'anglais par Natalie Zimmermann

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— Oh, non, dit-il.

— Allez, Alexi, le pressa à mi-voix Quarry, rien que deux mots et puis ce sera terminé pour une huitaine d’années.

— Je ne peux pas, vraiment.

Mais ses mots furent accueillis par une salve de « Non ! » et de « Quel dommage ! » si sincères qu’Hoffmann se leva malgré lui. Sa serviette glissa de ses genoux et tomba sur la moquette. Il posa une main sur la table pour reprendre son équilibre et trouver quoi dire. Sans y penser, il regarda par la fenêtre, sa vue englobant, maintenant qu’il était debout, non seulement la rive opposée, le Jet d’eau et les eaux ténébreuses du lac, mais aussi la promenade où l’impératrice avait été poignardée, juste devant l’hôtel.

Le quai du Mont-Blanc est particulièrement large à ce niveau. Il abrite une sorte de jardin miniature bordé de tilleuls, de bancs, de petites pelouses soigneusement tondues, de lampadaires Belle Époque et de topiaires vert sombre. Le quai forme à cet endroit une rotonde délimitée par une balustrade en pierre, qui s’avance dans l’eau et donne en contrebas sur un embarcadère et la station de ferrys. Cet après-midi-là, une dizaine de personnes faisaient la queue devant le petit kiosque de métal blanc pour acheter un ticket de traversée. Une jeune femme coiffée d’une casquette de base-ball rouge passa à côté sur des rollers. Deux hommes en jean promenaient un grand caniche noir. Hoffmann posa enfin les yeux sur une apparition émaciée vêtue d’un manteau de cuir brun, postée sous l’un des tilleuls vert pâle. Il avait une mine de déterré, comme s’il venait de vomir ou de s’évanouir, et des yeux enfoncés dans des orbites violacées sous un front proéminent dont tous les cheveux étaient tirés en arrière en un catogan gris. Il regardait directement la fenêtre d’où le contemplait Hoffmann.

Celui-ci sentit ses membres se bloquer. Pendant plusieurs secondes, il fut incapable de bouger. Puis il recula instinctivement d’un pas, renversant sa chaise. Quarry, qui le surveillait avec inquiétude, lâcha :

— Bon Dieu, tu vas tomber dans les pommes.

Il voulut se précipiter, mais Hoffmann leva la main pour l’arrêter. Il s’éloigna d’un autre pas de la table et se prit les pieds dans la chaise retournée. Il trébucha et faillit tomber, mais il sembla alors à ceux qui l’observaient que cela rompit la force qui le paralysait car il écarta soudain le siège d’un coup de pied, fit volte-face et courut vers la porte.

Hoffmann eut à peine conscience des exclamations étonnées qui fusaient de toutes parts ou de Quarry qui l’appelait par son nom. Il remonta au pas de course le couloir aux miroirs et dévala l’escalier, saisissant la rampe pour négocier les paliers. Il franchit les dernières marches d’un bond, dépassa son garde du corps — qui parlait avec la concierge de l’hôtel — et déboucha sur la promenade.

11

« … la lutte [pour l’existence] est presque toujours beaucoup plus acharnée entre les individus appartenant à la même espèce ; en effet, ils fréquentent les mêmes districts, recherchent la même nourriture, et sont exposés aux mêmes dangers. »

Charles Darwin, De l’origine des espèces, 1859.

De l’autre côté des voies de circulation, il n’y avait plus personne sous le tilleul. Hoffmann s’arrêta parmi les rangées de bagages des clients de l’hôtel, regarda à droite et à gauche et jura. Le portier lui demanda s’il voulait un taxi. Hoffmann ne prit pas la peine de lui répondre et continua de marcher jusqu’au coin de la rue. Devant lui, il y avait un panneau HSBC Private Bank ; sur sa gauche, parallèle au côté du Beau Rivage, il y avait une petite rue à sens unique, la rue Docteur-Alfred-Vincent. Faute d’une meilleure idée, il s’y engagea et parcourut une cinquantaine de mètres, passant devant des échafaudages, une rangée de motos garées et une petite église. Il tomba ensuite sur un petit carrefour et s’immobilisa à nouveau.

À un pâté de maisons de là, une silhouette en manteau brun traversait la rue. L’homme s’arrêta une fois de l’autre côté et se retourna vers Hoffmann. C’était lui, aucun doute. Une camionnette blanche passa entre eux, et il disparut en clopinant dans une petite rue latérale.

Hoffmann courait à présent. Un regain d’énergie justicière l’envahissait tout entier, propulsant ses jambes à grandes foulées rapides. Il se précipita vers l’endroit où il avait vu l’apparition pour la dernière fois. C’était encore une petite rue, et l’homme s’était à nouveau évanoui. Hoffmann courut jusqu’au carrefour suivant. Il s’agissait de rues étroites et tranquilles, sans beaucoup de circulation et bordées de voitures garées. Les petits commerces affluaient soudain — un coiffeur, une pharmacie, un bar — et les gens faisaient des courses pendant leur pause-déjeuner. Il se retourna, éperdu, partit en courant vers la droite et prit encore à droite dans un labyrinthe de petites rues à sens unique, peu désireux de renoncer mais presque certain d’avoir perdu la partie. Le quartier changea autour de lui. Il n’en prit que vaguement conscience au début. Les immeubles devinrent plus miteux, certains, couverts de graffitis, paraissant même insalubres. Puis il se retrouva dans une autre ville. Une jeune Noire en pull serré et minijupe de vinyle blanc lui cria quelque chose depuis le trottoir d’en face. Elle était plantée devant une boutique affichant une enseigne au néon violette, VIDÉO CLUB XXX. Un peu plus loin, trois prostituées plus affichées, toutes noires, battaient le pavé pendant que leurs souteneurs fumaient dans les encoignures de porte ou bien les surveillaient du coin de la rue : jeunes, petits, maigres, la peau bistre et les cheveux noirs coupés court — des Nord-Africains peut-être, ou des Albanais.

Hoffmann ralentit le pas et essaya de se repérer. Il avait dû courir jusqu’à la gare de Cornavin et pénétrer dans le quartier chaud de Genève. Il finit par s’arrêter devant une boîte de nuit condamnée, recouverte d’une pellicule d’affichettes qui pelait plus ou moins : le Black Kat (XXX, FILMS, FILLES, SEXE). Les yeux plissés, les mains sur les hanches, une douleur vive au côté, il se pencha au-dessus du caniveau pour essayer de reprendre son souffle. À moins de trois mètres, une prostituée asiatique l’observait d’un salon en vitrine. Vêtue d’un corset noir et de bas, elle se tenait assise, jambes croisées, dans un fauteuil recouvert de damas rouge. Elle recroisa les jambes, sourit et lui fit signe, puis, soudain, un mécanisme invisible tira un store sur toute la scène.

Il se redressa, conscient d’être observé par les filles et leurs macs. Un type à face de rat, légèrement plus âgé que les autres et à la peau grêlée, le regardait en parlant dans un portable. Hoffmann battit en retraite, scrutant de part et d’autre les allées et les cours, au cas où l’homme s’y serait dissimulé. Il passa devant un sex-shop, Je Vous Aime *, et revint sur ses pas. La vitrine présentait un choix plutôt timide : vibromasseurs, perruques, sous-vêtements érotiques. Une culotte ouverte noire, tendue et punaisée sur une planche, évoquait un cadavre de chauve-souris. La porte était ouverte, mais un rideau de bandes de plastique multicolores empêchait de voir à l’intérieur. Hoffmann pensa aux menottes et au bâillon que l’intrus avait laissés derrière lui. Leclerc avait dit qu’ils pouvaient provenir de ce genre d’endroit.

Tout à coup, son portable signala l’arrivée d’un SMS : « 91 rue de berne chambre 68. »

Il le contempla pendant plusieurs secondes. Il venait de passer devant la rue de Berne, non ? Il se retourna et, en effet, elle se trouvait juste derrière lui, assez près pour qu’il puisse déchiffrer la plaque bleue. L’expéditeur était anonyme, son numéro inaccessible. Il jeta un coup d’œil alentour pour s’assurer que personne ne l’observait. Les rubans de plastique s’agitèrent puis s’écartèrent. Un gros homme chauve en bretelles sur son maillot de corps sale apparut.

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