Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre

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Le concile de pierre: краткое содержание, описание и аннотация

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Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

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Elle tira une nouvelle fois.

Le corps tressauta lourdement. Il s’affaissa sur elle, alors qu’elle se décalait déjà, bras tendu, pour braquer les deux autres adversaires. Ils avaient disparu. Elle n’eut que le temps d’apercevoir les stries des désignateurs laser qui passaient dans la salle des Compositions. Elle repoussa le cadavre, ramassa le fusil d’assaut et traversa l’espace en diagonale. Elle se plaqua dans un angle mort, fusil serré contre le torse. Malgré l’état de choc, malgré le sang qui trempait ses vêtements, elle sentit son corps se résoudre en une seule sentence : ils n’auraient pas sa peau, d’une manière ou d’une autre, elle s’en sortirait.

Elle lança un coup d’œil vers le seuil et eut alors une idée.

Les tableaux.

Les tableaux allaient lui sauver la vie.

Elle avait déjà utilisé des amplificateurs de lumière pour observer le comportement nocturne des fauves, dans la brousse africaine. Elle savait que le champ de vision de ces appareils était baigné d’une lueur verte et n’offrait qu’une faible distinction entre les couleurs. Elle songea aux désignateurs laser — ces mires rouges que les tueurs devaient fixer pour tirer et qui devaient être moins précises dans ce halo verdâtre. Si elle parvenait à troubler la netteté de ces points en passant exclusivement devant les toiles rouges, elle obtiendrait quelques secondes de répit, qui lui suffiraient peut-être pour traverser la salle.

Sans plus réfléchir, elle s’élança. Elle vit aussitôt les deux sillons converger vers elle et la dépasser — les deux assaillants étaient tapis, comme elle l’avait prévu, de part et d’autre de l’embrasure. Elle visa aussitôt la Composition n° 12, où se déployait un carré rouge, puis se lança vers une Composition avec rouge, jaune et gris. Elle voyait virevolter les deux points écarlates, telles des mouches cruelles. Elle courut encore. Sa technique fonctionnait. Les tueurs ne voyaient rien. Elle longea les carmins du tableau suivant et aperçut le seuil de la salle suivante. C’était gagné.

A ce moment, elle glissa. Sa tête frappa le ciment. Des étoiles explosèrent sous son crâne. Une douleur traversa sa cheville. Elle se retourna aussitôt : les tueurs étaient sur elle. Elle s’arc-bouta sur le flanc droit, appuya sur la détente du fusil d’assaut coincé dans le pli de son bras. La force du recul la projeta contre le mur, mais elle vit, dans l’éclair bleuté du silencieux, une ombre tressautant dans des crépitations de mort.

Le deuxième agresseur s’arrêta. Elle tira encore. Le miracle ne se reproduisit pas — son fusil s’était enrayé.

Elle lâcha l’arme, dégaina de la main droite l’automatique qu’elle avait glissé dans sa ceinture et braqua l’homme qui n’était plus qu’à un mètre. De nouveau, un " clic " atroce se substitua à la détonation espérée. Diane était stupéfaite. Tout était fini pour elle. Le tueur la visa. Elle aperçut sa jambière, se souvint de la lame commando, se jeta sur l’étui. Elle arracha le couteau, se propulsa d’un bond et enfonça la lame dans la gorge. Elle hurla pour ne pas entendre le métal qui crissait sur les chairs ouvertes.

D’un geste elle s’écarta, abandonnant le couteau au larynx déchiré. Hagarde, couverte de sang, elle recula, posant son pied gauche à terre et sentant aussitôt une souffrance aiguë. Elle sautilla sur place, grand héron pataugeant dans une flaque brunâtre, puis aperçut une porte, sur la droite, qui se matérialisait comme par miracle. Elle s’orienta dans cette direction, à cloche-pied, chuta une nouvelle fois, se redressa sur un genou et poussa la paroi. Elle comprit, dans un chaos de pensées convulsives, qu’elle venait de pénétrer dans l’appartement de François Bruner.

34

ELLE ne percevait pas le moindre bruit, le moindre frémissement. Elle ne bougeait plus, échine contre le bois, clouée sur son coccyx. Les hommes aux yeux d’insecte avaient-ils assassiné François Bruner ? Ou était-il parvenu à s’enfuir ?

Diane tenta de se relever. Ce simple mouvement lui coûta d’horribles souffrances. Son corps se refroidissait. Dans quelques minutes, les coups qu’elle avait encaissés s’approfondiraient et formeraient des caillots de douleur. A partir de là, elle ne pourrait plus accomplir le moindre geste. Il fallait donc qu’elle agisse vite, qu’elle découvre une issue pour s’enfuir.

En claudiquant, elle s’enfonça dans l’obscurité, tenant sa main sur son nez qui saignait abondamment. Sans lunettes, elle évoluait dans un monde de formes vagues et de blocs indistincts. Seules des veilleuses, en hauteur, la guidaient dans ses tâtonnements. Au bout du corridor, elle découvrit une salle rectangulaire, creusée d’un bassin sans profondeur. Pour franchir cet obstacle, il fallait emprunter une passerelle de fer, juste au-dessus des eaux, puis remonter quelques marches jusqu’aux pièces suivantes. Diane s’attaqua à l’épreuve sans s’arrêter sur la singularité de l’architecture. Elle traversa le pont de lames de métal, en remarquant que des coupelles d’huile flottaient, surmontées d’une mèche allumée. De véritables nénuphars de feu.

Elle accéda à une nouvelle pièce, un carré parfait. La suivante était un rectangle, aux murs blancs et aux parquets noirs. Les rayons de la lune, qui filtraient par une longue baie vitrée, éclairaient des esquisses alignées — des rites de sacrifice dessinés à l’encre de Chine, dont le papier semblait avoir été torturé par la plume.

En d’autres circonstances, Diane aurait été frappée par la rigueur et la beauté de ces lieux. Mais, à cet instant, elle pleurait et s’efforçait de ne pas trop se répandre en gouttes rouges qui s’écrasaient au sol aussi lourdement que de la cire chaude. Elle commençait à désespérer de trouver une sortie quelconque quand elle aperçut, au fond d’un couloir, une porte entrouverte sur un rai de lumière. Des miroitements et des clapotis la renseignèrent: une salle de bains. C’était une solution intermédiaire : s’arrêter pour se rincer le visage afin de repartir plus vaillante.

La pièce était conçue sous le signe du jade et du bronze. Des blocs et des plaques, taillés dans ces matériaux, se déployaient à travers l’espace. De lourdes vitres teintées se dressaient le long des murs, comme des paravents d’eau de mer. Une baignoire était creusée dans une pierre polie et verdâtre. Sur des barres noires, des serviettes distillaient des nuances d’algues sombres. Et partout, le long des fenêtres, le long des carreaux, à la verticale des éviers et des faïences blanches, des tiges de bronze, doublées en parallèles, se démultipliaient jusqu’à se perdre dans le jeu infini des miroirs.

Elle repéra le lavabo et ouvrit le robinet. Le jet de fraîcheur lui fit du bien. Son saignement s’apaisa, ses douleurs s’estompèrent. Elle remarqua alors que l’eau, au fond de la vasque, contenait des fibres transparentes — des membranes minuscules. Elle releva la tête et s’aperçut que, sur sa gauche, dans la baignoire à sec, ces mêmes pellicules se roulaient, se torsadaient en lambeaux diaphanes. Elle songea à un film plastique mais, lorsqu’elle saisit un des fragments, elle comprit que la texture était organique.

De la peau.

De la peau humaine.

Elle se retourna et chercha, d’instinct, l’origine de cette nouvelle aberration. Ce qu’elle découvrit lui arracha un cri. Au centre de la pièce trônait une table de massage en marbre noir. Sur le bloc, un corps était étendu, recouvert par un rideau de douche couleur émeraude. A travers les plis transparents, elle pouvait discerner la forme d’un homme très maigre. François Bruner ? D’une main tremblante, elle tira sur le rideau qui glissa sur le sol. Le corps apparut d’un coup, dans toute sa nudité.

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