Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Christophe Grangé - Le concile de pierre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2000, ISBN: 2000, Издательство: Albin Michel, Жанр: Триллер, Ужасы и Мистика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le concile de pierre: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le concile de pierre»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs. À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie... pour le meilleur et pour le pire ! Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu'en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d'un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…

Le concile de pierre — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le concile de pierre», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le parc était cerné par les arbres et les ténèbres. Les cimes, secouées par les bourrasques, produisaient une symphonie froissée de feuilles. Parvenue à la façade opposée, elle sonna à une porte, mais n’obtint aucune réponse. Le professeur l’avait-il oubliée ? Elle rebroussa chemin, reprit la direction du portail extérieur, mais se ravisa. Elle se dirigea de nouveau vers l’entrée principale, gravit les quelques marches du seuil et tenta de tirer à elle la lourde porte.

Contre toute attente, elle s’ouvrit.

Diane pénétra dans un vestibule nimbé d’ombre, puis découvrit la première salle. Jamais elle n’aurait supposé qu’une telle pièce appartenait au bunker menaçant du dehors. Les murs, le sol et le plafond étaient blancs. Ils réfractaient avec intensité la clarté de la lune, qui filtrait par les fenêtres. A elles seules, ces surfaces nues constituaient une caresse pour le regard. Mais surtout, il y avait les tableaux. Des lucarnes de couleurs bigarrées, flamboyantes, qui ressemblaient à des ouvertures sur un autre monde. Diane s’avança et comprit que la fondation consacrait une exposition à l’œuvre de Piet Mondrian.

Elle n’était pas réellement une spécialiste de l’art pictural, mais elle admirait particulièrement cet artiste néerlandais dont elle possédait de nombreuses reproductions. Le long des murs, elle identifia aussitôt les œuvres de sa première période : des moulins échevelés, aux ailes fantasques, qui se découpaient sur des ciels embrasés et semblaient annoncer une combustion du monde imminente.

Dans la deuxième salle, Diane découvrit d’autres toiles de la même période. Des arbres cette fois — des arbres d’hiver, sombres, hiératiques, saupoudrés d’éclats, abritant dans les interstices de leur écorce les tons les plus fous. Il y avait aussi des arbres printaniers — noirs et rouges, comme injectés de feu, qui paraissaient près de se fondre en une explosion pastorale. Diane avait toujours pensé que cette sève brûlante, ces ciels de fournaise portaient en eux une promesse. Qu’ils recelaient déjà la profonde mutation de l’art de Mondrian.

Elle savait que, dans la troisième salle, s’ouvrirait cette mutation.

Elle franchit le seuil et sourit en contemplant les toiles de la maturité. A partir des années vingt, les arbres de Mondrian s’étaient étirés, alignés, épurés, ses ciels s’étaient ordonnés, lissés, et le véritable printemps du peintre avait éclos. Non pas en fleurs ni en fruits, mais en carrés, rectangles, formes géométriques d’une absolue pureté. A partir de ce moment, Mondrian n’avait plus peint que des compositions ascétiques, assemblant des figures strictes et des couleurs monochromes. On avait coutume de parler de " rupture " dans son œuvre, mais Diane n’était pas d’accord. A ses yeux, c’était au contraire une alchimie naturelle. Au bout du lyrisme incandescent des premières années, au fond de ses paysages de terre et de feu, l’artiste avait trouvé la quintessence de sa propre peinture. La géométrie parfaite des axes et des couleurs.

Eblouie, Diane avançait sans mesurer l’absurdité de la situation. Elle se trouvait, seule, dans un musée privé, où elle était censée rencontrer le spécialiste d’une ethnie turco-mongole. Elle déambulait, sans surveillance, sans contrainte, parmi des toiles qui devaient valoir chacune plusieurs dizaines de millions de francs. Elle passa dans une nouvelle salle, s’attendant déjà à contempler les fameux Boogie-Woogie, les œuvres ultimes de l’artiste, réalisées à New York et…

Un bruissement lui fit tourner la tête.

Deux silhouettes se tenaient dans la salle précédente. Elle songea à des gardiens, mais se ravisa aussitôt. Les deux hommes, vêtus de noir, portaient des amplificateurs de lumière et tenaient chacun un fusil d’assaut surplombé d’un désignateur laser. Une certitude jaillit dans son esprit : les complices du périphérique. Ils l’avaient suivie jusqu’ici et allaient l’assassiner, au fond de cette salle d’exposition.

Elle jeta un regard derrière elle. Aucune porte, aucune issue. Les hommes avançaient avec lenteur. Diane recula. Leur arme décochait un faisceau rouge. D’une manière absurde, elle fut frappée par la beauté de la scène : les toiles qui reflétaient la clarté bleutée de la lune, les deux attaquants au regard de scarabée, le point grenat de leur fusil qui s’étoilait dans ces ténèbres de craie.

Elle n’éprouvait aucune peur. Déjà une autre pensée se formait dans son esprit : cet affrontement, d’une obscure façon, elle l’avait attendu durant quinze années. C’était son heure de vérité. L’heure de démontrer qu’elle n’était plus la jeune fille vulnérable de Nogent-sur-Marne. Elle revit les saules, les lumières vitrées. Elle sentit la terre froide sur ses hanches. Les deux ombres approchaient toujours. Elles n’étaient plus qu’à quelques mètres.

Un pas encore.

Elle vit l’une des mains gantées appuyer sur la détente.

Il était trop tard.

Pour eux.

Elle bondit et frappa du tranchant de la main — sao fut shou. Le premier homme fut touché net à la gorge et s’affaissa. Le deuxième braqua son fusil, mais elle pivotait déjà, détendant sa jambe en coup de pied retourné. Le tueur fut propulsé en arrière. Elle entendit le " plop " de l’arme munie d’un silencieux qui arrachait la pierre d’un mur. Aussitôt après, ce fut le silence. Plus rien ne bougeait. Tremblant des pieds à la tête, elle s’approcha des deux corps inertes.

Un coup métallique la renversa. Une onde de souffrance l’irradia. Elle tenta de se relever sur un genou mais un nouveau choc l’atteignit au visage. Ses lunettes volèrent. Sa bouche s’inonda de sang. Elle s’écroula, déduisant avec un temps de retard qu’il y avait un troisième homme, planqué dans l’angle mort de la salle. Les coups se mirent à pleuvoir. Des poings serrés, des martèlements de rangers, des angles de crosse. Les deux autres hommes s’étaient remis debout et joints à l’exécution. Les mains serrées sur la tête, Diane n’avait qu’une pensée : " Ma boucle. Ils vont arracher ma boucle. " En guise de réponse, elle sentit un flux tiède s’écouler de ses lèvres. Elle se recroquevilla et palpa son nez, pour sentir la peau fendue et la cloison nasale à vif. Cette seule idée eut raison de ses dernières forces : elle se replia encore, ne tressautant même plus aux coups qui la bombardaient.

Il y eut un bref répit. Elle rampa, tendit la main pour s’agripper au mur. Elle ne put achever son geste. Une chaussure ferrée la frappa en plein torse, arrêtant net sa respiration. L’étouffement violenta tout son être. Un suspens, un pur néant de temps et d’espace, s’éleva, puis Diane s’écroula, se sentant vomir par spasmes. Un poing ganté la saisit par les cheveux et la retourna, lui plaqua les épaules sur le ciment. L’homme dégaina un couteau d’un étui plaqué sur sa jambe. La lame crénelée s’approcha, luisant d’un éclat de lune. La dernière pensée de Diane fut pour Lucien. Elle lui demanda pardon. Pardon de n’avoir pas su le défendre. De n’avoir pas compris son secret. De n’avoir pas su rester en vie pour lui prodiguer tout l’amour que…

La détonation retentit.

Sourde, étouffée, profonde.

Sous l’amplificateur de lumière, l’expression du tueur changea.

Ses traits parurent tomber, se figer.

De nouveau, la détonation écorcha le silence.

L’assassin se plia, les lèvres arrondies en une expression de stupeur.

Diane mit une seconde à comprendre que c’était elle qui tirait. Alors qu’elle prononçait mentalement sa prière, son corps, encore acharné à vivre, avait cherché une autre voie. Ses mains avaient tâtonné, traqué, trouvé l’automatique du meurtrier, glissé dans sa ceinture. Du pouce, elle avait soulevé l’attache de l’étui qui retenait l’arme. Des autres doigts elle avait extirpé le calibre, orienté le canon et pressé la détente.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le concile de pierre»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le concile de pierre» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Christophe Grangé - La Terre des morts
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Kaïken
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Miserere
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Passager
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Le Сoncile de pierre
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - La Forêt des Mânes
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - L'Empire des loups
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Les Rivières pourpres
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Congo Requiem
Jean-Christophe Grangé
libcat.ru: книга без обложки
Jean-Christophe Grangé
Jean-Christophe Grangé - Esclavos de la oscuridad
Jean-Christophe Grangé
Отзывы о книге «Le concile de pierre»

Обсуждение, отзывы о книге «Le concile de pierre» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x