Bernard Minier - Le Cercle

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Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac 2013
Biographie de l'auteur Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie.
Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ?
Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.
Après le succès de
, déjà traduit dans de nombreux pays, Bernard Minier, le maître des atmosphères sombres et oppressantes, nous entraîne dans une nouvelle intrigue à couper le souffle, qui renouvelle les lois du genre.
BERNARD MINIER est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Après
, prix du meilleur roman francophone du festival 2011 de Cognac,
est deuxième roman.

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— Cela suppose tout de même que la personne que vous avez rencontrée vendredi dernier emporte les primaires de son parti et soit bien le candidat de l’opposition à la présidentielle, fit remarquer le juge avec l’air de s’amuser de plus en plus. Dans deux ans…

Lacaze lui renvoya son sourire.

— C’est un risque à courir.

On cogna à la porte. Servaz tourna la tête dans cette direction. Il entendit Espérandieu bouger dans son fauteuil.

— Oh, excusez-moi, dit une voix de jeune homme. Je venais voir s’il s’était endormi.

— Pas de problème, répondit son adjoint.

La porte se referma. Espérandieu retraversa la chambre et le fauteuil couina sous son poids. Il y avait moins de bruit à présent dans les couloirs. La pluie tombait sans relâche derrière les vitres et le tonnerre continuait de gronder.

— Qui c’était ?

— Un infirmier — ou un interne…

— Rentre chez toi, dit-il.

— Non, c’est bon, je peux rester.

— Qui surveille Margot ?

— Samira et Pujol. Plus deux gendarmes.

— Rejoins-les. Tu seras plus utile là-bas.

— Tu en es sûr ?

— Si Hirtmann veut s’en prendre à moi, c’est à elle qu’il s’attaquera. (Sa voix trembla quelque peu.) Il ne sait même pas que je suis ici. Et puis, il préférera s’attaquer à une femme… Je suis inquiet, Vincent. Inquiet pour Margot. Je serai plus tranquille si tu es là-bas avec Samira.

— Et la personne qui t’a tiré dessus, tu y penses ?

— Même chose. Elle ignore que je suis ici. Et tirer sur quelqu’un la nuit au milieu des bois, ce n’est pas la même chose que de le faire dans un hôpital.

Il devina que son adjoint réfléchissait.

— D’accord. Compte sur moi. Je ne vais pas lâcher Margot d’une semelle.

Espérandieu attrapa la main de Servaz et y plaça et son téléphone portable.

— Au cas où, dit-il.

— OK. File. Appelle-moi dès que tu seras là-bas. Et merci.

Il entendit la porte se refermer et le silence retomba. De l’autre côté de la fenêtre, les échos du tonnerre roulaient dans tous les coins du ciel. Ils semblaient se répondre les uns les autres. Ils cernaient l’hôpital.

Un klaxon strident retentit dans la rue. Suivi d’un coup de tonnerre. Ziegler perçut un mouvement derrière elle. Comprit qu’il avait fait le tour par une autre porte pour la prendre à revers et attendu qu’il y eût du bruit pour passer à l’acte. Elle se retourna. Trop tard… Le coup de poing la cueillit à la tempe avec une violence qui la fit tomber à genoux sur le plancher. Étourdie. Les oreilles bourdonnantes. À peine avait-elle eu le temps de détourner la tête pour amortir un peu le choc au moment de l’impact.

Un deuxième coup de pied l’atteignit dans les côtes, ses poumons se vidèrent et elle roula sur le sol. Il lui asséna un autre coup de pied au ventre, mais elle s’était recroquevillée en position fœtale, les mains autour de la tête, les genoux remontés et les coudes serrés pour se protéger, et il n’atteignit que partiellement sa cible. Elle reçut alors une pluie de coups furieux dans les hanches, les reins et les cuisses.

— Sale pute ! Tu croyais vraiment que tu allais me baiser comme ça ? Tu me prends pour qui, conasse ?

Il l’insultait tout en la cognant, il postillonnait. La douleur était atroce. Elle avait l’impression d’avoir les coudes, le dos et les bras en compote. Il se baissa, l’empoigna par les cheveux et lui cogna le visage contre le plancher. Son nez explosa, sa vision fut envahie par une nuée de points noirs et elle crut un instant qu’elle allait s’évanouir. Quand il l’eut lâchée, elle porta une main tremblante à son nez. Elle pissait le sang. Il l’attrapa par les chevilles, la retourna sur le ventre malgré ses ruades et se laissa choir de tout son poids sur son dos, l’écrasant au sol, un genou enfoncé dans ses reins. Il lui saisit les poignets, lui tordit les bras dans le dos et elle sentit qu’il lui passait de fines menottes en plastique — qu’il serra jusqu’à lui enfoncer douloureusement les liens dans la chair.

— Putain ! Tu comprends ce que je vais être obligé de faire maintenant ? Tu comprends, pauvre conne ?

Il avait une voix furieuse et geignarde à la fois. Il aurait sans doute pu la tuer tout de suite. Avec une arme ou en lui fracassant le crâne. Mais il hésitait encore : tuer un flic, c’était un sacré pas à franchir, une décision qui demandait réflexion. Elle avait peut être encore une toute petite chance…

— Ne fais pas le con, Zlatan ! lança-t-elle avec une voix nasillarde à cause de son nez plein de sang. Kanté est au courant, et ma hiérarchie aussi ! Si tu me tues, tu vas prendre perpète !

— Ta gueule !

Il lui décocha un nouveau coup de pied, plus mollement cette fois, mais il atteignit une zone déjà meurtrie et elle grimaça de douleur.

— Tu me prends vraiment pour un imbécile, hein ? Tu n'as même pas sorti ta plaque ! Et tu n’as pas de commission ! Kanté, j’en fais mon affaire. Qui d’autre est au courant ?

Il lui balança un nouveau coup de pied. Elle serra les dents.

— Tu veux pas parler ? T’inquiète : j’en ai maté des plus coriaces que toi…

Il cracha sur le sol. Puis il se pencha, fouilla ses poches récupéra son iPhone et ramassa l’arme d’Irène qui était tombée par terre. Sa grosse patte se glissa ensuite dans la fermeture de son blouson de cuir et il lui caressa brièvement les seins à travers le tee-shirt. Avant de s’éloigner vers son bureau, la laissant menottée et hagarde au milieu du couloir.

Servaz ne dormait pas. Il n’arrivait tout simplement pas à trouver le sommeil. Trop de questions. La caféine galopait dans ses veines, en même temps que le calmant que lui avait administré l’infirmière — et il ignorait qui d’Arabica II, d’Adrénaline ou de Bromazépam allait passer la ligne d’arrivée en premier.

Le silence était total dans la chambre. Il n’entendait plus que le ramdam de l’orage à l’extérieur et, de loin en loin, des pas qui passaient derrière la porte de sa chambre. Il avait essayé d’immaginer à quoi elle ressemblait, mais il en était incapable. Il avait tâté précautionneusement le pansement sur ses yeux, qui lui faisait l'effet d’un encombrant et rigide masque de nuit. Il se sentait totalement désemparé.

Il fixait le néant devant lui en réfléchissant.

La découverte du cadavre dans la Mercedes était la preuve qu'il avait vu juste : les meurtres étaient bien liés à l’accident du bus La bagarre du chef des pompiers avec les marginaux n'avait été selon toute vraisemblance qu’une mise en scène pour détourner les soupçons. Les soi-disant sans-abris n’avaient jamais été retrouvés. Le ou les meurtriers s’étaient montrés très habiles : difficile voire impossible pour un enquêteur de faire le lien entre une bagarre qui tourne mal à Toulouse et une disparition à cent kilomètres de là trois ans plus tard. Sans compter que d'autres affaires allaient resurgir, il en était convaincu, qui concerneraient d’autres acteurs de cette tragique nuit…

Mais quelque chose ne collait pas.

L’impression qu’il avait eue un peu plus tôt était de retour. II y avait un truc pas clair. S’il s'agissait bien de meurtres et non d’accidents, les morts du chauffeur et du chef des pompiers avaient été soigneusement maquillées… Pas celle de Claire Diemar…

L’analgésique qu’on l’avait forcé à prendre commençait à faire son effet. La tête lui tournait. Il semblait finalement que Sister Morphine tînt la corde. Il maudit les médecins, les infirmières et tout le staff médical. Il voulait rester lucide. Opérationnel. Le doute s’épanouissait en lui. Telle une fleur vénéneuse. Claire Diemar avait été tuée d’une façon qui la reliait sans l’ombre d’un doute à l’accident d’autocar. La lampe dans sa gorge, la baignoire illuminée, même les poupées dans la piscine… Mais c’était la première fois justement que l’assassin voulait qu’on fît le lien entre les deux. Ou, en tout cas, la première fois que ce lien était rendu aussi évident. Car si l’on considérait la mort du pompier — noyé dans la Garonne — et celle du chauffeur de bus — tombé dans le lac avec sa voiture à l’endroit même où le bus avait quitté la route —, le lien existait également. Mais il avait été très soigneusement dissimulé.

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