Bernard Minier - Nuit

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Nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Nuit de tempête en mer du Nord.
Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose
sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base
.
Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de
.
L’absent s’appelle
, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.

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— Neveu ! hurla la femme blonde.

Le casque et la visière se relevèrent, le soleil s’éteignit. Un bref instant, Kirsten crut deviner un sourire à travers la visière.

— Poussez-vous, dit-elle calmement en écartant la femme. Philippe Neveu ? Norway police ! lança-t-elle en anglais.

L’homme ne réagit pas. Il resta là, sans rien dire, immobile, la torche de soudage dans sa main gantée. Kirsten ne voyait pas ses yeux ni son visage. Toujours à genoux, il reposa la buse de son appareil sur le sol métallique et retira lentement ses gants épais. Puis il éleva ses mains pâles vers son casque. Kirsten suivait chacun de ses gestes. Elle avait sa main droite en arrière, tout près de ses reins. Celles de l’homme s’élevèrent enfin au-dessus de sa tête et son visage apparut sous le casque. C’était bien celui de la photo.

Il y avait une lueur bizarre dans ses yeux et tous les sens de Kirsten furent aussitôt en alerte.

L’homme agenouillé se déplia tout doucement, et elle eut l’impression qu’il prenait son envol tant il était grand et maigre, bien que chaque geste fût fait au ralenti.

— Doucement, lui dit-elle. Slowly .

Elle chercha les serflex dans sa poche droite, ne les trouva pas. Zut ! Elle plongea dans la gauche. Elles étaient bien là. Elle jeta un coup d’œil à Kasper. Il était aussi tendu qu’elle, il ne quittait pas l’homme des yeux, et Kirsten vit les muscles de sa mâchoire jouer sous la peau de ses joues.

Six mètres.

C’était la distance qui les séparait.

Elle allait devoir la franchir si elle voulait lui passer les menottes. Elle regarda autour d’elle. Kasper avait sorti son arme. L’agent de sécurité avait la main posée sur l’étui de la sienne, façon cow-boy au Far West. La femme blonde ouvrait de grands yeux effrayés.

Keep quiet ! lança-t-elle en sortant les menottes. Understand me ?

L’homme ne bougea pas. Il regardait toujours avec cette lueur : celle d’un animal traqué.

Merde, elle n’aimait pas ça. Elle écarta une mèche de cheveux trempée qui lui tombait dans les yeux. La pluie lui martelait le crâne et coulait au bout de son nez.

— Mets les mains derrière la tête ! ordonna-t-elle.

Il obéit. Toujours avec la même lenteur circonspecte. Comme s’il craignait de déclencher une bavure policière. Sans cesser cependant de la regarder. Elle . Personne d’autre.

Il était vraiment grand. Elle allait devoir faire preuve de la plus grande prudence en s’approchant. Une gouttière dégoulinant des poutrelles d’acier lui tombait droit sur le crâne, mais il ne semblait pas s’en apercevoir. Il la fixait d’un air détaché.

— Maintenant, tu vas te retourner très lentement et te remettre à genoux. Les mains toujours sur la tête, c’est compris ?

Il ne répondit pas mais s’exécuta, pivotant doucement sur lui-même. L’instant d’après, il avait disparu. Quitté leur champ visuel… Aussi facilement que s’il avait exécuté un tour de magie, il avait filé derrière une grosse citerne cylindrique et un panneau électrique, sur la droite.

— MERDE !

Kirsten dégaina son arme, fit monter une cartouche dans le canon et se lança à sa poursuite. Elle contourna la citerne. Le treillis métallique du sol vibrait sous sa course. Elle le vit tourner à gauche après une sorte de gros tuyau coudé boulonné à un tuyau identique et dévaler des marches, à une dizaine de mètres. Se précipita à sa suite. En bas des marches, une étroite passerelle enjambait les flots furieux pour rejoindre une autre partie de la plate-forme bien moins éclairée.

— Kirsten, reviens ! beugla Kasper derrière elle. Reviens ! Il ne pourra pas aller loin !

Trop énervée pour réfléchir, elle dévala l’escalier et s’engagea à son tour sur la longue passerelle, fonçant vers la partie de la plate-forme plongée dans la nuit.

— Kirsten ! Reviens ! Bon Dieu !

Elle entrevit les vagues gigantesques au-dessous d’elle, frangées d’écume, à travers le sol grillagé. Qu’est-ce que tu fous ? À quoi tu joues ? Elle courut à toutes jambes, l’arme à la main, vers l’autre côté de la plate-forme, lequel semblait particulièrement noir et désert.

Un labyrinthe, voilà ce que c’était. Un dédale de poutrelles d’acier, d’escaliers et de barrières. Oui, elle savait qu’elle n’aurait pas dû y aller, mais après tout ce type avec son sourire à la con était engoncé dans une combinaison qui devait peser vachement lourd et le handicaper grandement, et il n’était pas armé, contrairement à elle. C’est ce qu’elle leur répondrait, quand ils lui demanderaient pourquoi elle avait pris un tel risque. C’est ce qu’elle prétendrait avoir pensé à ce moment-là.

Au moment où elle prenait pied de l’autre côté (elle pensa aux tours d’angle d’un château reliées par un chemin de ronde), une vague encore plus haute que les autres frappa l’une des piles au-dessous et des embruns glacés lui fouettèrent le visage. Elle le chercha des yeux. En vain. Cependant, il aurait pu être n’importe laquelle des ombres qui l’entouraient. Il lui suffisait pour ça de ne pas bouger.

— Neveu ! hurla-t-elle. Ne fais pas de conneries ! Tu ne peux aller nulle part !

Seul le vent lui répondit. Elle tourna la tête juste à temps pour le voir se détacher des ténèbres et s’élancer vers le fond.

— Hé ! Hé ! Reviens ici, putain !

Elle courut dans sa direction, mais il avait de nouveau disparu et elle prit conscience qu’elle était seule. Seule avec lui. Ni Kasper ni le vigile ne l’avaient suivie. Elle s’avança encore. Une cohorte d’ombres et de reflets autour d’elle. Les voiles de la nuit s’ouvraient et se refermaient. Elle avançait les jambes légèrement pliées, l’arme tenue à deux mains.

Elle ne voyait rien tant il faisait noir. Merde, elle était dingue de continuer ! À quoi bon ? Elle savait bien qu’elle faisait ça pour la galerie. Ou pour le fun ?

Son pied rencontra une forme molle et elle baissa les yeux vers la masse obscure d’une bâche en tas sur le sol. Elle l’enjamba prudemment, sans cesser de regarder autour d’elle. Elle venait de poser son pied d’appui de l’autre côté lorsqu’elle sentit des doigts se refermer sur sa cheville. Avant qu’elle eût compris ce qui se passait, sa jambe fut violemment tirée en arrière et elle bascula.

En langage pugilistique, on appelait ça « aller au tapis ».

Son dos et son coude heurtèrent le sol métallique et son arme alla glisser plus loin en tintant. La bâche fut repoussée, révélant une silhouette qui se redressa avec une vivacité surprenante et se rua sur elle. Elle aperçut un visage grimaçant. Elle s’apprêtait à lui balancer un coup de pied quand le ciel nocturne explosa. Des dizaines de lampes s’allumèrent en même temps, illuminant la silhouette penchée sur elle, et la voix de Kasper s’éleva :

— RECULE ! RECULE ! MAINS SUR LA TÊTE ! NEVEU ! FAIS PAS LE CON !

Kirsten tourna la tête en direction de Kasper. Puis elle reporta son attention sur le Français.

L’homme la regardait d’un air inquiet. Il levait les mains sans la quitter des yeux.

3.

Téléobjectif

Kirsten et Kasper étaient assis face au Français depuis plus de trois heures. Elle avait choisi le local le plus neutre possible, une pièce sans déco ni fenêtres, de façon que l’attention de son interlocuteur ne soit distraite par rien — mais au contraire concentrée sur elle et ses questions.

Elle avait usé de la flatterie, soulignant le caractère unique de sa mise en scène dans l’église et l’interrogeant sur son métier de soudeur — puis elle avait opéré un virage à cent quatre-vingts degrés et commencé à se moquer de ses faiblesses, raillant la facilité avec laquelle il s’était laissé prendre et le nombre d’indices qu’il avait laissés derrière lui.

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